
epifisi 8.
epifi. 1 3 .
Z. Cor. v in . y. e/>/7?. 7. ij. 14«
A S . SS. Ben.to. 5. p. 448.
epifi• z . z o •
Othol. l ib . i .c . i l .
278 H i s t o i r e E c o l e s 1 a s t i q u e .
qu’elle lui a donnez, Sc la prie de lui écrire en lettres
d’or lesépîtres de S. Pierre pour donner plus de
refpecl aux hommes groffiers & contenter fe dévotion
envers le fàint apôtre qu’il regardoit comme
le patron de là million. Dans une autre lettre il fè
plaint à la même abbeiFe des oppolitions qu’il rencontre
dans cette oeuvre ; c’eft, dit-il, de tous côtez
travail 8c fureur, combats au dehors, crainte au dedans.
Les artifices des faux freres font pires que la
malice des payens. Il y a pluiieurs lettres de fàint
Boniface à tette abbene Edburge que l’on croit
avoir gouverné le monafterede Vinburn en Oüef-
fèx, mais il y avoit une autre Edburge abbefle de
Tanet nommée plus ordinairement Bugga, à qui
fàint Boniface écrivit auffi deux lettres. Le prêtre
Eoba compagnon des travaux de fàint Boniface,
fut depuis évêque d’Utrect.
cfiji. 4 , . On peut rapporter à ce tems la lettre de l ’évêque
Torrhelme à fàint Boniface, puifqu’il lui donne le
titre d’archevêque. II le félicité de la converlion des
Saxons, lui témoigne qu’il fait mémoire de lui à
la mefTe & aux prières journalières, 8c lui deman-
‘tifl- 4>. de la même grâce. Il y a deux lettres de deux rois
quifiemblent être du même tems, au moins la premiere
qui fait mention du prêtre Eoba. Elle eft de
de Sigebalde roi d’Oüefïèx qui demande en grâce à
feint Boniface d’être fon evêque avecDaniel, 8e dit :
Sachez qu’en célébrant la mefTe je fais reciter vô-
tre nom comme celui de nos évêques. Celebrer la
. melïe dans le Itile de ces tems-là figniifie fouvent y
yafliftcr, 8c s’attribue aux laïques. L’autreiettte eft
L i v r e q ü a r a n t ^ i$e u x i e ’m e . 2 7 g
d’Aelbualde roi d’Eftangle qui écrit en fon nom 8c ^ _ g'
de tous les monafteres de ion royaume, témoignant
p . 1 1 f* 1 c d • r '*1 • « r . Mabill.liturg» que limant le deiir de S. Bonirace il prie pour lui
aux méfiés 8e aux fept heures canoniales. Il fe recommande
à fes prières, 8edit que l’on envoyerade
part 8e d’autre les noms des morts afin de prier pour
eux. EthilbertroideCant lui parle de l’abbefTe Bug- 'M-
ga, lui envoyé un vafe d’argent 8e quelques autres
prefens; 8e lui demande deux Faucons, parce qu’il
ne s’en trouvoit pas de fi bons dans fon rôyaume.
Saint Boniface fit un troifiéme voyage à Rome xxr- 1> n _ r < . ■ Troifiéme voïaan
73 8. tant pour conférer avec le pape Grégoire g'«*« s Bom&-
III. qu’il n’avoit jamais vu , que pour fe recom- „
mander aux prières des fàinrs, étant déjà fort avan-
cé en âge. Il fut très -bien reçu par le p p e , comme
il l’écrivit aux Cens en Allemagne, & extrêmement
refpeété, tant par les Romains que par les «étrangers
: enforte qu’il étoit fuivi d’une grande multitude
de François, de Bavarois, d’Anglois & d’autres
nations. Il demeura en Italie la plus grande partie
de l’année : 8c après avoir vifité les tombeaux des
feints, il prit congé du pape, qui le renvoia en 73 g.
charge de prefèns 8c de reliques avec trois lettres, la ntaftrodi «.
première adreflee à tous les évêques 8c les abbez, l8-
pour leur recommander S. Boniface; 8c les exhortera
lui donner des ouvriers pour fe mrffiotr. La féconde
lettre eft adreffée aux peuples de Germanie
nouveaux convertis. Le pape y nomme les Turin- *-
giens & les Heffiens 8c plufieurs autres barbares, 8c
en général tous ceux qui font du côté de l’Orient , • ;
ce qu’il faut entendre par rapport au Rhin. Il les