
f7$ H I S TO IR E E C C-X ES I A S T I QU E.
gé d’enfams de condition fervile r mais y mettre
A n . 7$?. auffi des libres. D’-établïr des petites écoles, pour
apprendre à lire ; 8c d’autres 'par tous les-cathedrales
& les monafteres, où l’on apprenne lés pfeaumes,
d'es'notes-, le chant-, l’aritbmeüique-'&.hgrarnmaire„
■On ne voit point fi ces notes éroient celles du chant,
»•*»• ou de'l’écriture abrégée. QuéTondefervede livres
bien corrigez-; que'l’évangile, le-pfeautier &'le
meflel ne foient écrits que par des hommes en âge
■*.■71- parfaits. »Les Avêques auront foin que-les prêtres
•qu’ils envoient par le diocefe , pour inftruire ôc
gouverner le peuple , n’ertfeignent rien d’apocryphe
; Sc;il-s inftruiront eux-mêmes le peuple des vendez
de fo i neceifaires au fa lu t, 5c-des règles des
0.74. -moeurs. Les moines-feront examinez dans le n ov iciat,
avant que .d’être .reçus ; 'ôc n’iront point aux
aifcmblces de juftice, non plus que des clercs-qui
deront-fouslaréonduite del evêqùe ,-comme les moi-
c.7%. nés fdlis l’abbé. -Défenfes aux abbeifes de donner
idans l’edllfeda benediéàion aux hommes, par l’im-
.pofition dés mainà & le fignedela croix ; nidévoile
i.141. -aux fillesJàVecla benediétion-facerdotale. Les moines1
fuivront le chant Romain : fclon l'inftitution
du roi'Pëpin , quand il ôta le chant Gallican,,pour
entrete'nird’ünion avec le faint fiege.
Il y a deux autres1 capitülaires dans la même-année
789. dônt d?Un eft de feize articles, qui conèer-
î. j. nent prefquc tous les moines : l’autre en-contient
vingt & un , dont les plus remarquables font. Les
petits-fnonàfteres de filles , où la réglé n’elt point
obfervée, feront réunis aux grands j leur clôture
L i v r e , qu a r a n t e - qji a t r i e’m e . ^79
fera exa£te, ôc elles décriront point de billets de —----- ——
Galanterie. O a baptiféra. fuivant. l’ufage Romain. ^ N> 7*°*
Les dimanches. & les fêtes tout le monde ira aux
églifes publiques. on ne: dira point la mefte. dans
les maifons. On ne baptiféra point lesoeloches, ôc c.tt.
on ne pendra point à des perches.des papiers contre
lagrêle. Les évêques, les.abbez ôc les abbeifes n’au- c. «?;
ront ni chiens, ni oiicaux pour k ch a ife , ni bouffons
ou jongleurs.
Le pape Adrien avoit envoie au roi Charles des xlvii.
r t »»». *• / 1 r • • Livres CaroJms.
a êtes du concile de Nicee , pour les taire examiner
ôc approuver par lesevêques d’Occidenc , qui n y ¿«».c.î®.?.457-
avoient point eu de part, ôc n’y avoient pas mê- 7 . conc> p. 1 0 1 4 .
me-été appeliez. Le roiles aïant fait examiner, les
évêques de France trouvèrent la décifion des Grecs
contraire à leur ufage : qui étoit bien d’avoir des
images dans les églifes, mais non de leur rendre
aucun culte. 'Ils coinpofercnt donc fous Le nom du
roi un long écrit, divifé en quatre livres, avec une
grande préfacé , où ils difoient | On a tenu il y a t-M
quelques années, ett Bichynie un concile, où l’on a
ufé d’une telle impudence, qu’on y a rejetté entièrement
les images, que les anciens; avoient niiies
pour l’ornement des églifes , Ôc la mémoire des
chofes paffées, attribuant aux images ce que le Sei-
gneur a dit des idoles , ôc prétendant que leur empereur
Conftantin les avoit délivrez de l’idolatrie.
On a tenu en ces quartiers-là un autre concile , il y
a environ trois ans, qui donne dans une erreur op-
pofée. Car aïant anathematifé Le premier, il oblige
a adorer les images. Il eft clair que le premier con-
D d d d ij