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Gédúalla & In a
rois d’OifelTcx.
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100. H i s t o i r e E c c l é s i a s t i q u e .'
toutes les iciences, & dans la diici pline Romaine,
S. Vilfrid répondit : Que Dieu& S. Pierre vous pardonnent
tous nos différends, je prierai perpétuellement
pour vous, comme votre ami; commencez par
envoyer des lettres à tous vos amis, afin qu’ils me
rendent quelquepartie de mes biens,fuivant le décret
du faint fiege. Nous délibérerons enfuite dans une
grande affemblée fur votre fucceifeur.
,Enexécution de cet accord, Iàint Theodore écrivit
à Âlfrid rai de Northumbre, q.ui avoit iuccedéà
fon frere Ecfrid en*. 6% s- H écrivit auffi. à Ethelred
roi des Merciens, à Elflëde abbellè de Streneshal, &
à fes autres amis. Sur ces lettres le roi Alfrid rappella
le iàint évêque laièconde année de ion regne, c’eil-
à-dire-, fur la fin de l’an 686. & lui rendit premièrement
ion monailere de Bagulilalde : &. quelque
tems après fon. liège épiicopald’Y o rc, & le monailere
de Rippon : chaiïànt les évêques étrangers
que l’on avoit mis àiàplace. S. Vilfrid demeura ain-
ii en repos pendant cinq ans..
Cadualla ro id ’Oüeiïèx qui favoit iî bien recu
chez lui, quittafonroyaume au bout de deux ans,
c’eil-dire , l’an ¿>8&. & s’en alla à> Rome ,.délirant
d’être baptiie près les tombeaux des apôtres, & palier
incontinent après à la vie* éternelle.. Dieu lui
accorda l’un ô t l’autre. Etant arrivé à Rome il fut
baptiie le. iàmedi-iàint dixième d’Avril. 689- par le
pape Sergius, qui le nomma Pierre. Incontinent
après il tomba, malade , portant encore l’habit
hlanc, & mourut le vingtième du même mois âgé
d’environ-trente ans. Le pape lui fit faire deux épita-
L i v r e q u a k a n t i e M l . T Ô f
res,l’une en vers latins, & l’autre en profe. Son
fucceifeur dans le royaume d’Oüelfex fut Ina, qui
fit des loix pour fon peuple dans une grande alfem-
bléede feigneurs & de iàges, où étoient deux évêques
Hedda & Erchembald. Entre ces lôix on remarque
celles-ci qui concernent la religion. On
doit baptiièr les enfans dans un mois après leur naif
fance. L’efclave qui aura travaillé le dimanche par
ordre de fon maître fera mis en liberté , l’homme
libre fera réduit en ièrvitude. On payera à l’cglifè
lespremices des fruits àlaiàinrMartin. Défendu de
fe battre dans les églifes fous peine de cent vingt
fous d’amende; & la même peine eft impofée à celui
qui porte faux témoignage devant l’évêque, ou qui
rompt la paix dans la ville épiicopale. Celui qui tüë
le filleul ou le parrain , doit l’amende comme un
parent. Car ces. loix comme les autres loix barbares
11’ont que des peines pécuniaires.*
Saint Benoît Bifcop mourut vers le même tems
dans fon monailere deVirdmouth après l’avoirgou-
Verné feize ans. Pendant iàderniere maladie, il exhorta
fouvent lès freres à garder fidèlement la regle,
qu’il leur avoit donnée: l’ayant tirée de ce qu’il
avoit trouvé de meilleur en dix - fept monalleres,
qu’il avoit vifitez dans fes voyages. Il leur recommanda
de conferyer la belle & nombreufè bibliothèque
qu’il avoit apportée de Rom'e, pour le lèrvi-
ee de Péglife ; & ne pas fouffrir qu’elle fut gâtée
ni diiîipée. Il leur défendit d’avoir égard à la naif
f&nce dans le choix d’un abbé, mais feulement au»
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