-g_. Quand }'6s'.évêques furent aiTemblez à Nicée , le
" x x ix " A* PâTr*arche Taraife s’y rendit,accompagné des légats
S e c o n d c o n c i le d u pape, de ¿eux d’O rient, & de quelques-uns des
î 'ï ic é e . fe p t iém e ' ' • \ X rC • i i» . • > générai. principaux omaers de 1 empire : entr autres Nice-
5, phore lecretahre de l’Smpereur, qui lui fuccedadans
Theoph. an. 1 * p. * "* - ' - * * A • ' a - ■ -* - — :
3 50 . epifl. T araf. le fiege deC . P; A la fuite de Taraife étoient encore
*12' 7' conc't ' pluiieurs faints-moines, zelez pour la difeipline de
l ’églife rentre lefquels on compte S, Platon de Stu-
icïi. i i TM°In. dey & S. Theophane auparavant patricè, qui fit ce
tm. j. p. iit. volage y -monté'fur une ânefle, & vêtu d’un habit
déchiré, tandis que les autres avoient des habits riches
& de bons chevaux. Le concile s’affembla dans
legliièdelàinteSophie deMicée, la huitième année
du regne de Conlbancin Si d’Irene, le huitième des
Tom. 7 . conc. p . calendes d’O ttobre, indiélion ohziéme, c’eft-à-di-
re le vingt-quatrième de Septembre 787; Les deux
légats du pape font nommez les premiers dans les
aiâes;'fçav'ôir:Pierre artehiprêtre de l’églife Romaine,
& Pierre prêtrü & abbé du monaftere de S. Sabas de
Rome', comme reprefentans le pape Adrien : T a raife
patriarche de C . P. eft noqimé enfuite , puis
Jean Si Thomas prêtres Si moines, légats & vicai-
vha s. Taraf. res des'fieges apoftoliques d’Oriént. Sçâvoir Jean
pour Theodorer patriarche d’Antioche, Si pour
Llie patriarche de Jerufalem, & Thomas pour Po-
litien patriarche d ’Alexandriç.
Enfuite font nommez Agapius évêque de Cefa-
rée en Cappadoce,, Jean d’Ephefe , Çonftantin de
Conftantia en Chypre , Nicolas de Cyzique , &
. : Enth-ymms-deSardis. Ce dernier qui avoit mené la
S vie monaftique fut depuis perfecuté pour la caufe
de$
L i v r e q u a r a n t e - q u a t r i e ’m e . 517
des images, Si eft honoré entre les faints, l’onzié-
me jour de Mars. On compte jufqu’à trois cens foi-
xante-dix-fept évêques qui affifterent à ce concile :
tous des pais qui obéiiToient à l’empereur de C . P.
de Grece , de Thrace, de Natolie ,des iiles de l’Archipel,
de Sicile Si d’Italie. Il y avoit deux commif-
faires de l’empereur , aflïs devant l’ambon ou jubé
de Téglife ; fçavoir Petronax exconful, patrice Si
comte de l’obfequium, Si Jean huiiïîer impérial Si
logothete ou tréforier militaire. I ly a v o it auftïplu-
■fieurs abbez Si plufieurs moines qui ne font point
nommez.
Les évêques de Sicile parlèrent lçs premiers, 8i
dirent : Nous eftimons convenable que le très-faint
archevêque de C . P. faffe l’ouverture du concile :
tous s’y accordèrent & Taraife prit la parole. Il
■rendit grâces à Dieu de la liberté dont ils joüif-
foien t, après le trouble arrivé l’année précédente
à C . P. Si exhorta les évêques à rejetter toute nouveauté
, Si conferver les traditions de leglife , qui
ne peut errer. Puis il ajouta : Ceux qui l’année paflee
réfiftoient à la vérité peuvent fe prefenter 8i dire
leurs raifons. C ’eft ainfi que l’on éclaircira la quef-
tion. Çonftantin évêque de Conftantia en Chypre,
demanda que l’on Pit entrer les évêques accufez pour
ce fujet : le concile l’ordonna , Si quand ils furent
entrez, les commiffairesde l’empereur firent lire la
lettre adreffée au concile en fon nom. Elle conte-
noir ' le récit de ce qui s’étoit paffé à la mort du patriarche
Paul, l’éleétion de Taraife Si là convoca»-
fion du concile.: les évêques étoient exhortez à
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