
iiS lift I jj
iiiiii
A n,
■50g H ï s t ô t S-b E c c l e s i a s t i q u e :
îdminiftrer, oulespayensàaui ilsd
s>s6s<
voient l aaminutrer,ou îespayensaqui nsdevoieng
N- 741 * prêcher Jeius Chritf? Mais fi vous avez des prêtres
purs & exemps de ces crimes, & fi vous obéïffez ea
tout à Boniface qui vous prêche de notre part : tou»
tes les nations infidèles tomberont devant vous,
après la vidtoire vous aurez la v ie éternelle,
xxxv- ^ Saint Boniface reçût vers le même tems deslet-
Bonifaoeà-'tcut- très & des prefens de Cutbert archevêque de Can-
s7nf.efiji.ToS. torberi par un diacre nommé Gunebert ; dans la
to.e.com.i.- réponfe il lui fit part de ce concile. N on , d it - il,
que vous ayez befoin de favoir les reglemens de
notre rufticité^mais afin que vous les puiiliez corriger.
Ilpapporte fommairement les décrets ducon-
e ile , & y ajoute cé qui fuit, qui n’eft point dansjes
canons: Nous avons déclaré que nous voulons garder
jufques à la fin de notre vie la foi catholique,
1 union & la foûmilfionà l’églife Romaine: 3c que
les métropolitains demanderont le pallium au fainî
fiége. Nous avons tous fouicrit à cette déclaration,
& lavons envoyé à Rome oùelle a été bien reçûi
du pape & du clergé. Nous avons ordonné que tous
les ans les canons feroient lus dans le concile-, Sc
queJe métropolitain veillera furies autres évêques,
pour voir s’ils prennent le foin qu’ils doivent du
fidut du peuple. Qu’il les avertira d’aflembler au
retour du concile, les prêtres Sc les abbez de fon
diocefe, pour leur en recommander l’obfervation;
Que chaque évêque rapporte au concile ce qu’il ne
pourra corriger dans fon diocefe, comme je dois en
vertu de mon ferment dénoncer au iâint fiége les
abus, que je ne puis corriger dans ma province. Boni)
L i v r e q l ü aR a n t e -d e u x i e ’m e . jfoÿ
feiface exhorte eniuite Cubert archevêque, comme
»s’acquitter fidellement de fes devoirs, fèplaignant
des obftjcles que rencontroient alors les bons paf-
ceurs. Combattons, dit-il, pour le Seigneur, car
nous fournies dans des jours d’affliétion Sc d’an-
goiife. Mourons fi Dieu le veut pour les faintes
loix de nos peres, afin d’arriver avec eux à l’herita-
ge éternel. Ne foyonspas des chiens muets , des
fentinelles endormies ou des mercenaire, quifuyent
à la vue du loup : foyons des paileurs foigneux Sc
vigilans, prêchant aux grands & aux petits, aux riches,
aux pauvres, à tout âge, à toute condition,
autant que Dieu nous en donnera le pouvoir, à propos
Sc hors de propos : comme faint Grégoire écris
en fon paftoral.
Je ne puis vous taire Ce qui déplaît ici à fous les
ferviteurs de Dieu: que l’honnêteté Sc la pudeur de'
votre eglife eft dccriee; & que l’on y pourroit remédier
, fi un concile Sc vos princes défendoient
aux religieufes Sc aux femmes les voyages frequens
à Rome. La plupart y perdent leur intégrité ; & il y
a tres-peude villes en Lombardie, en France, ou en
Gaule, dans lefquelles on ne trouve quelque An-
gloife proftituée : c’eft un feandale â toute l'églife’
Bede parle fouvenc de ces frequens pèlerinages
d’Angleterre à Rome; & faint Boniface lui-même'
confulté par l’abbeflc Bugga, ne l’eh détourne pas
ïout-a-fait -, mais il lui conseille d’attendre que les
troubles caufez chez les Romains, par les menaces
des Sarafins foient appaifez: ce qui fait voir que
dehors ont craigaoit enItalie,
Ü Ü H
‘P'Jt'XO.