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i i 4 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
fions des barbares i c ’eft-à-dire principalement des
Mufulmans,¿voient empêché plufieurs évêques de
prendre pofleifion des églifes pour lefquelles ils
avoientécé ordonnez, ni d’y faire leurs fondions.
Le concile leur conferve leur rang &c leur pouvoir 1
pour ordonner des clercs, & prefider dans l’églife,,
C ’eft l’origine des évêques,. m pambas mfideltum. U
y avoir auifi plufieurs clercs, que les ineurfions.des
barbares.avoientcontraints à quitter leurs églifes:
mais le concile veut qu’ils y retournent fi- tôt que
les hoftilitez feront paffées. Ces mêmes ineurfions
des bar bares font encore rapportées,. comme la raf-
fon de ne plus tenir les conciles qu’une fois l’année..
Il n’eft point permis de baptifer dans les oratoires
domeftiques, ni même d’y celebrer la liturgie,,
fans le confentement de l’évêque. On n’exigera
rien de ceux à qui on donne la fai-nte communion^
Le communiant ne recevra point l’euchariftie dans;
un vafe d’or , ou de quelque autre matière, mais
dans les mains croifées l’une fur l’autre ; parce qu’il
n’y a point de matière fi precieufe que le corps de
l’homme qui eft le temple dejefus Chrift. Aucun
laïque ne fe communiera lui - même en prefence
d’un évêque ,, d’un prêtre ,ou d’un diacre. On ne
donnera point l’euchariftie aux morts. Car il eft dit :
Prenez & mangez , ce que le mort ne peut faire.
En carême on celebreratous les jours la mefle des
préfanétifiez, exceptâ tes famedis, les dimanches,
le jour de l’Annonciation. On celebrera toûjours
la mefle à jeûn, même le jeudi-faint. Défenie de
diûribuer une grappe de raifin ,, avec l’euchariftie,
L i v r e o ü a r a n t i e’ m e . 115
comme il fe pratiquoit en quelques eglifes : on la ^
bénira feparément comme des premices. Défenfe
d’offrir à l’autel du miel & du lait.
On paflera toute la femaine de Pâques en fête &c a.
en dévotion, fans aucun fpeétacle public.Défenfe
de s’abfenter de l’eglife pendant trois dimanches , *•
fans empêchement neceffaire, fous peine de depo-
ficion pour les clercs, & d excommunication pour
les laïques. On doit jeûner le famedi-faint jufques (, g,,
à minuit i mais il eft défendu de jeûner les autres c-
famedis, même en Carême, fuivant le canon des,
Apôtres ; & leglifc Romaine doit changer fon ufa- c™. ei*
ge contraire. Ce canon eft une descauies qui a fait
rejetter à Rome ce concile. Il eft défendu de man-
ger des oeufs & du fromage les dimanches Si les famedis
de Carême, comme faifoient les Arméniens, em. rnii
dont on condamne quelques autres ufages. Savoir
de ne point mêler d’eau au vin de 1 euchariftie, de e
prefenter aux prêtres de la viande cuite dans les
eglifes i ôc de n’admettredans leclerge que ceux qui e. js.
étoient de race facerdotale. Défenfe de manger du *• 6r•
fang de quelque animal que ce foit; fous peine aux
clercs de dépofition, aux laïques d excommunication.
Défenfe de faire dans les églifes les fêtes nom* -m*
mées Agapes. Défenfe de tenir cabaret dans 1 en- *• 7S‘
ceinte des églifes, ou d y vendre des viandes , ou
d’autres marchandifes. Il a été remarque plus d une
fois que les églifes étoient accompagnées de plufieurs
bâtimens compris dans une même enceinte. fT
Défenfe aux maris d’habiter avec leurs femmes
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