
D i x - feptième livraison.
Cette livraifon eft compofée
D u tome deuxième , première p a rtie % de la
Marine ( i ) ,
E t du tome f x i èm e des planches.
Le cinquième volume de planches, contenant
la fuite de la première partie des
Arts & Métiers mécaniques , ne pouvant
paroître que dans un an, on a cru devoir
publier ce iixième volume de planches relatif
aux deux volumes de la treizième livraifon
, qui comprennent la partie des Manufactures,
Arts èc Métiers qui employent dans
leurs fabriques le chanvre, le lin , la laine,
le poil, la foie. Ces Arts forment la fécondé
divifion du dictionnaire des Arts mécaniques,
a in lî que nous l’avons annoncé dans
la préface qui eft à la tête du tome premier
de difeours des Arts & Métiers.
Ce gtand ouvrage fur les Manufactures
a été compofé & rédigé par M. Roland de
la Platière , infpeCteur général dès manufactures
, & c’eft le fruit de trente années de
travaux , d’obfervarions , d’expériences , de
recherches, &c., & les planches de ce tome
fîxième, dont un grand nombre font nouvelles
, ont été gravées fur des deffïns fournis
par l’auteur lui - même ; ce volume renferme
enfin la totalité des figures & des
planches réclamées de indiquées dans ces
deux volumes de difeours fur les Manufactures.
Ce tome fixième de planches contient
quatre-vingts planches i n - é f . déplus que
n’en contient chacun des quatre volumes
préLcéed opnusb.lic aura à nous tenir compte de ces
quatre vingts planches excédantes , comme
nous aurons à lui tenir compte d’un demi-
volume de difeours qui auroit dû être joint
à cette livraifon : mais ce compte ne peut
avoir lieu que lors de la publication des
dernières livraifons.
Le prix de cette dix - feptième livraifon
41) Imprimé 'chez M, CloH&er.
eft de 35* Üv. en feuilles x de de 36 lîv*
10 fous broché*
D i x * huitième livraifon.
Cette livraifon eft compofée
D u tome troifième ( 1 ) , première p a rt ie , (te
la Grammaire & Littérature
E t de trois parties nouvelles £ fa v o ir y des
A rts Académiques { .f) ,, comprenant l'E q u ita tion,
l 'E fe r une y la D a n je , & l 'A rt de nager;
D u tome premier, première partie des A n tiquités
, Mythologie, Diplomatique des Chartres
& Chronologie ( 3 ) , p a r M. de Monge%
l 'a în é , chanoine régulier , garde des antique$
& du cabinet d 'hifo ire naturelle de Sainte-
Geneviève , de l 'académie royale des ïnfe rip -
tions & belles - lettres, &c, ;
D u tome premier, première partie yde la Chimie
( q . ) 3 p a r M , de Morveau , ancien avocat
général du parlement de D ijo n ; de la P h a r -
maeie , p a r M , M a r e t , fecrétaire perpétuel d e
tacadémie de D ijo n ; & de la Métallurgie ,
p a r M , Duhamel y infpecleur des mines,
Le prix de cette livraifon eft de 24 Üv»
broLcéh éd,i c&ti odnen a2i2re Üdve. s enA rftesu HAlecsa.démiques >
comprenant 45*0 pages, eft complet, & c’eft
la première de toutes les grandes parties
compofant l’Encyclopédie, qui foit achevée»
On n’a pu y joindre une table de leCture
qui indiquât l’ordre dans lequel tous les
mots de chacune des parties doivent être
lus , afin de s’en fervir comme d’un traité
de feiences , parce que l’Efcrime de la Danfe
font trop peu conndérables pour en avoir
befoin. Après avoir lu dans l’une le mot
E J crime, de dans l’autre le mot Danfe, tous
les autres ne font, pour‘ainfi dire, que des
définitions. Il en eft de même de l’Equita-
tion, dont tout l’art eft développé en leçons
fui vies, à l’article Manège.
La Chimie devoir être précédée d’un dif-
(i)- Imprimé chez.M.I>emonville*
(z) . .* . . . . Cellot.
(3) . . . . . . Lambert.
(4) . . . . . . Ballard*
cours préliminaire qui auroit eu deux objets
principaux ; l’un 9 l'h ifo ir e de la fcience , l’autre, la c le f méthodique , pour rallier en
forme de traités les articles féparés par 1 ordre
alphabétique; mais l’auteur a jugé qü’ii
valoir mieux le donner à la fin de l’ouvrage.
Il fe borne , dans l’avertilTement qui eft à
la tête de ce volume , à préfenter de courtes
réflexions fur la manière dont il a envifagé
fon travail. Nous allons tranferire quelques
morceaux de cet avertiffement.
« J’ai penfé d’abord que mon but devoit
j» être de réunir dans un feul corps d’ou- » vrage toutes les connoifTances de la Chi-
» mie ancienne de moderne , toutes les ob-
» fervations éparfes dans les difierens re-
» cueils, dans les écrits des favans des dif-
» férens pays , de les raffembler de ma-
» nière à former à volonté un traité fuivi
» ou un répertoire commode ; en un mot
» de dire to u t , & ,ce qui eft fans doute le .
» plus difficile, tout à f a place , tout avec
» cette mefure de détails qui ne rebute pas
» le leéfceur déjà inftruit, de qui fuffit en
» même temps au plus grand nombre de >> ceux qui cherchent une première inrtruc-
» tion.
» Quant à la nomenclature que j’ai adop-
» tée, on trouvera à l’article dénomination
» les principes d’après lefquels' je l’ai for-
» rnéé», Voici ce que M. Macquer man-
doit à l’auteur, le 24 juillet 1782, au fujec
de cette nomenclature. <* Votre nouvelle no-
«»> mmeonnc plaatrutriec uclhieimr, ijqeu feu ies ftt oeuxtc pelrlêetn àt el,’ aSdco epn-
33 ter ; mais je ne puis vous répondre de
33 tout le monde ; car vous favez combien
33 les hommes mal éclairés font des. ani-
» maux d’habitude. Ce ne fera qu’avec le
33 temps qu’on fe familiarifera avec des noms
3333. dSco nfto rlat pfaluupvaagrte ps a»r.aîtront d’abord, étranges
M. le comte de Buffon, le favant profef-
feur d’Upfal ont approuvé ce projet. Le*
Fontana , les Kirvan , les Landriani , M.
Leonhardi, le célèbre Crell fe font empref-
fés d’applaudir à cette réforme.
M. Court de Gébelin s’étoit chargé de
compofer le diétionnaire d’Antiquités , qui
devoit faire partie de l’Encyclopédie méthodique
; mais on n’a rien trouvé à fa mort,
& il nous a laïlfé le regret d’avoir perdu
trois années. On s’eft efforcé , par un travail
redoublé, de regagner le temps perdu; mais
l’étendue du plan que l’on s’eft formé, a
retardé jufqu’à ce jour la publication du
premier volume , que les autres fuivront de
huit mois en huit mois
« L’éditeur de l’Encyclopédie méthodi-
3> que n’avoit promis dans fon profpeétus
>3 qu’un diétionnàire d’antiquités ; mais, fur
» nos repréfentations, il a confenti à y join-
» dre trois autres parties qui en font le corn-
33 plément, & fans lefqueiles cet ouvrage
3, n’auroit pu contenter qu’imparfaitemenc
>3 les favans Sc les artiftes. Nous voulons
» parler de la Mythologie avec les coftu-
3j mes, de la Chronologie ancienne &mo-
33 dème ; de la Diplomatique des Grecs ,
33 des Romains, & des Peuples qui ont exifté
33 3d3e pLuei s deuifxe ojuurfsq u’àg éln’Iémrapl rimfuerr iele.s quatre
» parties de ce diétionnàire , qui fera im-
» primé à la fin de l’oüvrage, de manière
3> cependant à pouvoir être placé à la tête ,
» fera connoître en détail les fondemens
33 de notre travail, les fources dans lef-
>> quelles on a puifé , les vues nouvelles
que l’on a expofées comme des réfultats
» très-probables,la méthode d'après laquelle
» il faudra lire les différens articles de ce
3> diétiorinaire , pour en faire des traités
33 complets fur chaque matière , lès con-
33 noiflfances nécelfaires pour étudier avec
33 fuccès les antiquités, Sic. 33. L’avertilTe-
ment, que nos fouferipteurs doivent lire,
contient quelques obfervations de l’auteur ,
pour concilier à fon travail la confiance des
favans.
Maintenant que cette Encyclopédie eft
alTez avancée pour que le public puifle en
juger les différentes parties, nous le prions
de comparer celles qui font entre .fes main*
avec les matières correfpondantes de la première
Encyclopédie, & l’on décidera , fans
exagérer, que prefque toutes les parties de
cette Encyclopédie par ordre de matières,
font refaites 4 neuf , Sc qu’on n’a point