
( Ixviij )
Ges 300 planches in - 40. , que nos fouf-
cripîeurs ne payent que 24 liv. , ont coûté
aux foufcripreurs de 1*in-folio près de 80 liv.
Nous prévenons de nouveau le public
que les arts qui employent le chanvre , le
lin , le coton , la laine , le poil, la foie ,
les peaux, & les cuirs, forment un ouvrage
actuellement fous prefle , Sc dont il y a
près de deux volumes imprimés : il paroîtra
à la fin de cette année. Ainfi, les Arts Sc
Métiers mécaniques, qui font au nombre de
près de 400, Sc qui fprment la partie la
plus confidérable Sc la plus importante de
l’Encyclopédie , peuvent être actuellement
regardés cémme terminés. On eft occupé de
toutes les autres parties, comme delà Médecine
, la Chirurgie , rAgriçulturc, les Antiquités
, &c. &c. dont il paroîtra des
volumes ou des demi-volumes l’année prochaine.
Le volume des Finances, qui fait partie
de cette livraifon , eft prefque abfolument
neuf, Sc d’autant plus intéreiïant, que tous
les efprits paroifTent tournés vers les objets
qui ont le plus de rapport avec la prospérité
des nations, & parmi lefquels la Finance
tient un des premiers rangs. L’auteur
la confédéré fous trois rapports principaux ;
dans fa burfalité', dans fon utilité pour la
police du gouvernement civil , dans fa
liaifon avec la politique. Sous ce triple point
de vue, le dictionnaire des finances eft très-
étendu. On y a raffemblé tous les mots en
ufage dans chacune des divifions de cette
fcience , de façon que cet ouvrage devient
a la fois une vocabulaire pour la taille, la
capitation, Sc le vingtième-, pour les aides,
pour les gabelles y pour le tabac , pour les
droits des traites, pour les rentes, enfin pour
tout ce qui concerne l’adminiftration générale
des finances, Sc la langue particulière
a chacune des parties qu’elle comprend.
Cette Encyclopédie des finances eft précédée
d’un difcours préliminaire, ou efTai hifto-
rique, dans lequel on a confidéré l’état des
finances chez les nations les plus anciennes
& les plus célèbres. On a fait enfuire le
tableau des nôtres, depuis la formation de
la monarchie jufqu’à nos jours.
L’auteur rend compte dans un avertifle-
ment, des fecours qu’il a reçus pour la com-
pofition de cet ouvrage , Sc des fources
dans lefquelles il a puifé. Les plus confi-
dérables font les Economiques, 3 vol. in-40.
attribués à M. Dupin , fermier général. Il
n’exifte qu’un petit nombre d’exemplaires
de cet ouvrage , dont il n’a jamais été vendu
un feul ; Us Mémoires rtions & Us droits qui coonncte rlnieaun t enU sE iumroppoe
& en France , 4 vol. i/2-40. , imprimerie
royale, par M. de Beaumont, intendant des
finances. Cet ouvrage préfente particulièrement
des renfeignemens fur les finances de
la plus grande partie des nations européennes
, il n’en a été répandu dans le public
queC edteteu x Ecnenctysc leoxpeémdpiela irdeess.. Finances comprendra
trois volumes, Sc on publiera les
deux derniers dans l’efpace de deux années.*
Le prix de cette neuvième livraifon eft
de 42 liv. broché, Sc de 4.0 liv. 10 fous
en feuilles. Cette livraifon ne devoit erre
compofée que d’un volume de difcours Sc
d’un de planches ; mais la huitième livraifon
n’ayant été que d’un volume & demi, nous
avons joint à celle-ci le demi-volume qui
auroit dû en faire partie.
Dixiéme livraifon*
Cette dixième livraifon «ft compofée de
deux parties nouvelles, Du tome premier des Mathématiques ( I ) 3 par MM. ïabbé Bojfiut ,d3Alemberi, de Conr dorDceut ,t o&me dper elma ieLra yn pdree m, i&èrce. partie y de VArt
MilEitta irdeu (2to)m ;e premier, troifiéme partie, de3 Arts & Métiers mécaniques (3.);.
Il y a à la tête du tome premiet des Mathématiques
un di (cours préliminaire , par
M. l’abbé Bofifur, dans lequel il indique les
principales découvertes qui fe font faîtes dans
(1) Imprimée par madame veuve Hériflant*
(i>-, • . . M. Cdlor* . ■
(î) . * . • . Didot, jeune.
( Ixix )
rcieotdtee sf cfuiecncceell. îvIeIs ;l elas prarepmpoièrrtee sà’é tqenudat rdee ppuéis
leur origine jufqu’au temps deS arabes , la
ieconde jufqu’au feizième lîècle , la troifiéme
jufqu’à la naiffance de l’analyfe infinitéfimale,
la quatrième jufqu’à nos jours.
L’Art Militaire , par M. de Keralio , major
d’infanterie , de l’académie des inferip—
rions Sc Belles - Lettres , &c. , eft aufti précédé
d’un difcours préliminaire, où l’auteur
préfente le fyftême encyclopédique danslequel
il a conçu Sc raffemblé toutes les parties de
l’Art Miliraire. Il aftïgne enfuire la place
que cet art occupe dans le fyftême général
des connoiffances humaines , Sc il rend
compte de la manière dont il a traité cette
partie de l’Encyclopédie méthodique.
Les antiquités militaires feront traitées en
détail dans le dictionnaire des Antiquités ;
la médecine militaire , dans celui de Médecine
: c’eft là que les leCteurs doivent les
chercher. L’Art de l’Equitation , celui de
l’Efcrime , Sc l’Art de nager, formeront des
parties féparées dans ce dictionnaire militaire.
Le prix de cette dixième livraifon eft de
e2n3 lfievurielsle s1.0 fous broché , & de 22 livres
Onzième livraifon.
Cette onzième livraifon eft compofée JurDïfpur utodmenec eq u(a 1t r)i è;me , première partie, de la
MaDriun e to(m2e) 3premier, deuxième partie, delà
ComDmue rtcoem (e 3 )tr,oifiéme 3 première partie, du
Et du tome deuxième y deuxième partie de VHifloire Naturelle , contenant la fin des Oifeaux , Us Ovipares,& Us Serpens (4).
paLrlee dtaicbtlieoanun adier el ’do’rOdrren ydtahnosl olegqieu eelf-t toenr mdioniét
lire les articles qui y font contenus : & ce tableau,
que nous inyitpns les fouferipteurs à lire
(1) Imprimée par M. Stoupe.
(a) • . . . . . Guéffier.
fc) • . . . . . Delaguette.
<*)- . . . . . .Simon.
en entier, leur fera connoître qu’on remplit
exactement les vues & le plan qu’on s’eft
propofé dans cette nouvelle Encyclopédie ,
puifque chacun des dictionnaires dont elle
eft compofée peut , à la volonté du lecteur
, devenir un traité de fcience. Après
l’ordre de lecture fuit l’ordre des genres &
des efpèces qu’ils renfermenr.
Le dictionnaire d’Ornyrhologie , fuivant
le profpeCius de l’Encyclopédie, devant contenir
les articles relatifs à la Fauconnerie Sc
à la Chaffe , Sc ces articles fe trouvant en
effet répandus dans tout l’ouvrage , M. Mau-
duit, auteur de route cette partie des Oifeaux,
dans laquelle il a fu répandre un très-grand
intérêt Sc nombre de chofes neuves, l’a.ter-
minée par un fécond tableau fur la manière
tdiecl elsir ed ec eF aduicctoionnnneariiere Srce làa ticveeumx ednet aCuhxa (laer*
Les noms latins“des CXV genres fous lefquels
font rangés les. Oifi * îx décrits dans
ce dictionnaire, font préfentés à la fin par
ordre alphabétique.
Les Animaux Quadrupèdes, Ovipares, Sc
les Serpens, par M. Daubenton, de l’académie
des fciences , Sec. , forment le troi-
fième dictionnaire de J’Hiftoire naturelle. Ce
dictionnaire eft précédé d’une introduction
aux Serpens, d’un difcours fur les moyens
de conferver les Quadrupèdes Ovipares, Sc
d’autres animaux après leur mort : d’un autre
difcours fur la manière de préparer Sc de
conferver des peaux defféchées de Quadrupèdes
Ovipares & de Serpens, par M. Mau-
duit : d’une notice de différens ouvrages qui
traitent des Quadrupèdes Ovipares Sc des
Serpens , par M. BroufTonet , dès fociétés
royales de Montpellier & de Londres : vient
enfuite le dictionnaire des Animaux Quadrupèdes
Ovipares Sc des Serpens , par M.
Daubenton , qui eft terminé , comme celui
des Oifeaux, par la manière de lire méthodiquement
ce dictionnaire des Animaux Quadrupèdes
Ovipares Sc des Serpens ; de forte
que' lé leéteur a tout à la fois ou un traité
ou un dictionnaire de Sciences. C’eft à cette
Encyclopédie qu’on doit l’idée ingénieufe
de faire de ces dictionnaires autant de traités , Sc vice versa. Par ce moyen, ils deviennent