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les inftrumens les plus utiles de toutes les
connoiflances humaines. On ne peut plus
dire qu’ils ne font bons qu’à confulter. Chaque
dictionnaire , traité fous ce point de
vue, eft un traité méthodique, aufli complet
, aufli parfait que le permet létat actuel
des connoiflances humaines. On a même
dû faire le traité en entier, pour bien faire
le dictionnaire , le dictionnaire n’étant que
le traité divifé par tous les mots principaux
qui le compofent. Cette partie des Quadrupèdes
Ovipares 8c des Serpens eft terminée
par une table alphabétique des noms latins 8c étrangers des Quadrupèdes Ovipares &
des Serpens , tirés de la Synommie des auteuLrse
*cpitréixs ddaen cse tctee odnicztiièomnnea ilrive.raifon eft de
24 liv. broché, & de 22 liv. en feuilles.
D&i tfihme livraifon.
Cette douzième livraifon eft compofée Du tome, troifîème, deuxieme partie, des A rts
«S* DMué ttoiemrse q(u Ia )t r;ième, deuxième partie, de la
JurEifpt rduud etnocme e( q2u a) tr;ième des planches.
Ce volume contient 210 planches Amples
î/2-40. 8c 47 doubles de ce format, lefquelles,
en totalité, équivalent à 304.
Le tome premier des planches de la nouvelle
édition de l’Encyclopédie par ordre
des matières , comprend plus de 300 planches
de la première édition de l'Encyclopédie.
in -folio ; le tome deux en contient
323* ; le tome trois, 3 4 0 8c le tome quatre
, qu’on livre aujourd’hni , en contient
304. Ainfi,ces quatre volumes z/j-40.de planches
comprennent 1265) planches in-folio. Dans cette réduction, fans exemple, des
planches contenues dans ces quatre volumes,
on a déjà employé plus de 300 vignettes
anciennes & intéreflantes. On fait que
ces vignettes reprçfentent les ateliers des
différens Arts.
Nous croyons devoir obferver que ces
1269 planches in-folio de l’ancienne édition,
renfermées dans ces quatre volumes z/2-4 .,
ont coûté plus de 300 liv. aux fouferipteurs
de l'in-folio , 8c ne reviennent à nos fouf-
cripteurs qu’à 96 liv. , quoique la réduction
, la gravure, l’imprelflon 8c le papier
foient aujourd’hui beaucoup plus chers qu au*'
trefNooisu. s pourrions dire des volsu.mesjde dif-
cours ce que nous difons ici des planches.
Chacun des volumes de difeours renferme
la matière de cinq volumes i/2-40. ordinaire
; de forte que les cinquante-trois volumes
de difeours de l’Encyclopédie méthodique
équivalent à plus de deux cent cinquante
volumes in-40. Cette Encyclopédie
contiendra enfin plus du double de l’édition in - folio , en y comprenant les fupplémens , 8c elle ne vaut cependant qu’un peu plus
du tiers du prix de cette édition in-folio,
quiN so’eufst vfeonudruneie jsu fqfour’àc é1s 80d0’e nltirve.r dans ces
détails, pour répondre aux plaintes de quelques
perfonnes qui voudroient un plus gros
caractère 8c un plus beau papier que celui
qu'on employé ; mais le caraCtère 8c le papier
font conformes 8c femblables à celui
du profpeclus qui fait loi entre les fouferipteurs
8c i’entr.epreneur. Si nous euflions employé
un plus gros caractère 8c un plus beau,
papier , l’édition auroit eu le double de
volumes, 8c elle auroit coûté le double du
prix auquel elle eft établie. Nous pourrions
citer d’ailleurs d’autres grandes entreprifes
en librairie, qui font imprimées avec le même
carNadoèurse p8rci ofnusr lneô sm fêomuefe rpiappteieurr.s d’avoir la
bonté de recourir aux avertiflemens qui font
à laL teê tpè'rdixe s dper écceétdteen sd ovuozluièmmees dleiv pralaifnocnh ese.ft
de 36 liv. 10 fous ’broché', 8c de 3 j liu*
en feuilles.
Treizième livraifon.
Cette livraifon en deux volumes comprend
la partie des Manufactures, Arts 8C
(1) Imprimée par M. Didot, jeu^g, Métiers qui emplpyent dans leurs fabriques.
1 Y . ♦ '* iV* Stoiipç,'
( Ixxj )
Je chanvre , le lin , la laine, le poil , la
foie (1). Ces Arts forment la fécondé di-
vifion du didionnaire des Arts 8c Métiers
mécaniques, ainfi que nous l’avons annoncé
dans la préface qui eft à la tête du tome
(premier des Ans 8c Métiers. Ces Arts ? qui
employent le chanvre , le lin, &c. , font
tous en quelque forte de la même claffé ,
ils fraternifent; ils font dans une relation
réciproque 8c continuelle ; ils tendent tous
$ un but commun, qui eft en générai l’habillement
, 8c ils ne pouvoient guère être •
traités qu’enfemble.
On trouve à la tête du premier volume
de cette livraifon un difeours préliminaire
fur la nature 8c l’emploi des différentes matières
propres à l’habillement des hommes,
un plan de cet ouvrage , 8c l’ordre dans
lequel il doit être lu, pour prendre, de chaque
objet , une connoiflance aufli étendue
que la nature de cette entreprife le comporte,
& enfin un fommaire des traités contleienru
;s Bdlaannsc hcifel adgied i, oBnnlaanicreh im; efanvt o; irB ,o nl’nAettee
terie ; Bourfîer ; Broderie’, Canon 8c Canette
; Cardes 8c Cardages ; Chaîne ; Chanvre
; Chapellerie ; Chardon; Bonnetier;
[ Ctuorilèlerse -; CCorlliang ,e sC ; riCnioerrd-Berrioef;l iCero t, oPni n; cCeaouux-;
Dentelles, Blondes , Points & Filets ; Def-
fin ; Draperie ; Filature ; Forces ; Frifes,
Gazes , Crêpes, Marli , Linon à jour ou
Gaze de fil ; Habits, Coftumes ; InfpeCteur des
Manufadures 8c du Commerce ; Laine ; Lin ;
Linge, Lingère ; Lifière; Lifle ; Manufadure ,
Métiers; Modes; Moutons ; Navette ; Ourdir,
Ourdiflage ; Paflbmenterie; Peignage;
Peigne ; Poil, Réglement ; Retordu , Retordage;
Ruban, Rubanier ; Soie 8c Soierie,
Sparte,* Taiileur; Tapis , Tapiflier , Ta-
piflerie ; Toile, Toilerie. Ce grand ouvrage,
compofé 8c rédigé par M. Roland de la
Platière, infpedeur général des manufactures,
eft le fruit de trente années de travaux
, d’obfervations , de voyages , d’en-
quetes , de recherches , d’expériences , de
Veilles, de dépenfes même : ce n’eft point
proprement un didionnaire, c’eft une fuite'
de traités rangés fous une forme alphabétique
, mais qui, en général, renferment un
grand nombre de procédés , foûvenc très-
difparates, quoique ceux-ci ne foient, par
leur fucceflion 8c leur enchaînement, que
l’Art même mis en pratique.
Tout Art a fes termes propres, fa langue
particulière , fon vocabulaire enfin ; l’auteur
s’eft déterminé à ne former qu’un feul 8c
même vocabulaire de tous les termes de ces
différens Arts, qui ont entre eux tant de
rapports 8c de connexité. Ce vocabulaire ,
par des raifons indiquées dans un avertifle-
ment qui fe trouve à la fin du fécond volume
de cette treizième livraifon , ne paroi-
tra que dans un an, 8c ces raifons méritent
encore d’être mifes fous les yeux du public ,
en laiflant parler l’auteur lui-même.
«c Par amour du bien public 8c pour le
55 progrès de ces Arts, je prie, je conjure
33 ceux qui les liront, de remarquer ce qui
si leur manque , 8c en quoi ils pêchent ,
» de le noter, 8c de me faire part de leurs >> obfervations ; je les ordonnerai en lieu
» convenable dans le vocabulaire ( lequel, » pour cette raifon, ne fera imprimé qu’un
» an après cet avertiflemenc ) , 8c 'j’en ferai
33 publiquement à leurs auteurs , comme
33 d’une chofe due , l’hommage le plus au-
30 thentique. .
33 Ceux qui n’auroient pas le temps, ou
33 qui ne voudroient pas fe donner la peine
33 de rédiger leurs idées 8c leurs avis , ne
30 doivent point fe gêner à cet égard; ce
33 ne doit être pour perfonne une raifon
33 de ne pas concourir à la perfection de cet
33 ouvrage. J’emploierai comme matériaux
» ce qu’on me fournira comme tels , 8c je
33 n’en ferai pas moins honneur à ceux à
» qui ils appartiendront. Au contraire, j’em-
33 ploierai l’expreflion même de ceux qui, » contens de leur travail , délireront que
33 je le publie'fous la livrée qu’ils lui au-
» ront donnée. Je dis 8c promets plus, per-
» fuadé que ceux qui..aiment & cultivent
33 les Arts , s’ils font honnêtes, 8c je ne
33 m’adrefle qu’à ceux -là, perfuadé, dis -je,
$1) Imprimée par MM, Celiot , Sçoupe, 33 que ceux qui aiment les Arts , s’il leur