
N oms des Auteurs de la première édition de l'Encyclopédie , & du fupplément.
J k . DANS ON.
A rnaud.
Barbeu D ubourg.
B a r ra t .
B arthé s.
B eau z é e .
B eguillet.
B ellin.
B ernouilly ( J . ).
B erthoud ( F erd. ) .
B londel.
B onnet.
B ordeu.
B ouchaud.
B oucher.
B oucher d’A rgis.
B ouiller .
B ouillet.
B oulanger.
B ourgelat*
B uisson.
C adet.
C ara.
C habrol.
C harpentier.
C hoquet.
C ourtepée.
ï> ’A bbes.
D ’A l embert.
D ’A n v il l e .
D ’A rgen v il l e .
D aubenton.
D aubenton de Montbart.
D ’A umont.
D ’A uth ville.
D e Brosses ( le P . ).
D e C ahusac.
D e C arboïs.
D e Castillon.
D e C astillon ( F . ) .
D e C ompts.
D e Condorcet.
D ’H olbàc ( le Baron).
D e H aller ( le Baron).
D e la Chapelle ( l ’Abbé ).
D e la C ondamine.
D e la C oudraye ( le Chev. ).
D e la F osseJ'
D e la G range.
D e J aucourt.
D e L a ir e .
M e s s i e u r s ,
D e la L ande.
D e la Mothe-Conflans»
D e la R osiere.
D e L e y r e .
D e Mahis.
D e Margency.
De Morveau.
D e P aw.
D e Brades.
D e P uisieu x.
D e R atte.
De S acy.
D e Sauvages ( l’Abbé ).
D eslAndes.
D esmarest.
D e Su l z er .
D e T ressan ( le Comte).
D e T schouchy ( le Baron ).
D e V augondY.
D e V ienne.
D e V il l ie r s .
D e V oltaire.
D’H érou v ille ( le Comte).
Diderot.
D odart.
D ouchet.
D ouet.
Duclos.
D ufour.
D u Mar sais«
D upin.
D urand.
E idous.
E ngel.
E u l e r .
F aigueT.
F a v r e .
F orbonais.
F ournier.
G enson.
G oussier.
G rumwal.
G ueneau.
H il l .
L a Bassée.
L a F osse.
L andois.
L aurent.
L av iro tte .
L e Blond.
Le Febvre*
L e Monier.
L engletdu F resnoy (l'Abbé),
X e R omain.
L e R o y .
L e R oy ( J .B . )
L e R oy , Médecin.
L es L ibr a ir e s A ssociés.
L iébau t .
L ong champ.
L ouis.
Mab ile.
Magimel.
Mairan.
Mallet.
Mallet ( l ’Abbé J.
Malouin.
Mar et .
Marmontel.
Mondorge.
Monnoye.
Montesquieu.
Montignÿ.
Morand.
Morellet ( l'Abbé ] .
N ecker.
P apillon.
P ar is de Meyzieu.
P enchenier.
P erinet d’Or v a l .
P erronet.
P e sse lier .
P e s t r é .
P ichard.
P révost.
Quesnay.
R a l l ie r des OurMes.
R obinet.
R ogeau.
R oger. ( l ’Abbé ).
R omillx.
R ouelle.
R ousseau (J. J* )•
T ar in.
T oussaint.
T urgot.
T urpin.
V andenesse»
V aucanson.
V enel.
Watelet.
Y VON.
U.
E N C Y C L O P E D I E
P A R O R D R E DE M A T I E R E S ,
o u
B I B L I O T H E Q U E CO M P L E T E
D E T O U T E S L E S C O N N O I S S A N C E S H U M A I N E S .
La méthode des Dictionnaires, inconnue h Vantiquité, eji d’une utilité quon ne peut contejler ; ils font
faits pour être le dépôt des Sciences ; & FEncyclopédie imaginée par MM.. D'AlEMBERT & DIDEROT »
achevée par eux & par leurs Ajjocies, avec tant de fuccès » malgré fes défauts , en ejl un ajfe\ bon témoignage.
Voltaire, Q. fur l’Ecycl. p. 2-72., T. I I I , & Mélanges.
qu’un Traité de Chimie, n’en feroit qu’un ouvrage
imparfait, parce que l ’Auteur n’a point difpofé Sc
travaillé fes matériaux dans cette vue, ni pour cet
objet : il en eft de même de toutes les parties de
l ’Encyclopédie. On peut en tirer des Dictionnaires
généraux & particuliers, les compléter, les corriger
, leur donner toute la perfection dont ce genre
d’ouvrage eft fufceptible 5 mais on ne feroit que
des ouvrages imparfaits, fi l ’on entreprenoit de
faire de chacune des parties autant de Traités
.fuivas, deftpiels on feroit difparoitre l ’ordre alphabétique.
Non feulement c’étoit une néceflité de ne faire
de l ’Encyclopédie que des Dictionnaires particuliers
; mais quand la railon de néceflité n’eût point
exifté, une Encyclopédie divifée par ordre de ma-
‘ tières, dont chaque partie feroit un Traité fuivi
de fcience ou d’a r t , ne pourroit être qu’un ouvrage
imparfait & très-dangereux à tenter. Dans
ce dernier plan, il faudroit donc refaire une nouvelle
Hijloire Naturelle. I l faudroit de même
• refaire- des ouvrages fu iv is fur tous les objets des
connoiflances humaines : mais n’avons-nous pas fur
THiftoire Naturelle le bel ouvrage de M. le
Comte de BufFon, & une foule de livres excellens
fur la Phyfique , la Jurifprudence, la Médecine ,
la Chirurgie, l ’Anatomie , l ’Art Militaire, la
Théologie, &c. &c. ? & peut-on efpérer de faire
mieux en ce genre que ce qui eft fait fur tous
ces objets ? Suppofons toutefois que ce projet fût
praticable , quelle utilité réelle en réfulteroil-il
pour le public ? I l auroit un plus grand nombre
de traités didactiques fur chaque fcience j mais ces
ouvrages ne pourroient point remplacer, même en
leur fuppofant des tables bien faites , l ’utilité ,
l’avantage, & la commodité des dictionnaires, q u i,
par le plan fur lequel ils font exécutés dans cette
nouvelle Encyclopédie, comme on le détailler»
a if
N E édition de I’E cyclopédie , par ordre de
matières , eft fans doute une entreprife utile ; mais
l ’époque de fon exécution eft le moment qu’il faut
faifir pour donner à ce grand ouvrage toute la
perfe&ion dont il eft fufceptible. Cetce perfection
confifte principalement dans l'enfemble & l ’accord
de fes différentes parties. Dans toutes les éditions
de l ’Encyclopédie, publiées jufqu’à ce jour, les matériaux
qui la compofent font accumulés & con-
fondus, & n’ont d’autre ordre que celui de l ’al-
* phab.et. Les objets les plus difparates fè touchent,
, le heurtent, & fe fuccèdent brufqucment. Les parties
de cet enfemble font brifées & rejettées à des
diftances éloigées. L a chaîne en eft par-tout interrompue
.• enfin il naît de ce mélange un déforme
dans les chofes & dans les idées, qui égare
le le&eur , & qui ne lui laifle aucun fil pour fe
guider dans ce vafte labyrinthe.
L e projet d’ une Encyclopédie univerfelle, rai-
fpnnee & méthodique, rangée par ordre de matières
, de laquelle on fe ro it difparoitre Vordre
alphabétique, quoique très-féduifant dans la fpé-
culation, eft cependant impraticable dans l’exécution
, parce que l’Encyclopédie étant un diCtion-
naire, on ne peut pas tirer des traités didactiques
^e X e gAenre d’ouvrage, quelque parfaits qu’ils
puiflent etre d ailleurs : qu on prenne , par exemple
, le Dictionnaire de Chimie de M. Mac-
quer ( 1 ) , qui pafle pour le meilleur ouvrage de
: £ fnre », celui qui entreprendroit d’en faire difpâroitre
1 ordre alphabétique pour n’en compofer
i < 0 Et cependant M. Macquer, dans fa nouvelle édi-
ition, convient lui-même que fon ouvrage n’efl; re'elle-
S i ” l J,010.1 .wn piâjpnnaire : la grande longueur de beau-
clâffe j î rn4 ?es. Ie f a i 5 ren*rer > en grande partie , dans la
ans aut a3 raUeS* doaï es ob)aux autres. eK fuivis & liés les