( lx 'd )
porter ( I ). C’eft la grande imperfection de
la première Encyclopédie, imperfection reconnue
par M. Diderot lui-même , qui a
néceflité cette augmentation de volumes.
Des parties entières manquent dans cette
première édition ; 6c la nomenclature de
toutes y e£t 11 imparfaite, qu’ayant cru d’abord
que l’Encyclopédie aCtuelle ne con-
tiendroit que trente mille articles plus que
la première , nous fommes actuellement affinés
qu’elle en contiendra plus de cent
mille. Tous les gens de lettres attachés à
cet ouvrage pourront répondre que nous
n’avons follicité en aucune manière cette
augmentation de volumes ; elle eft contraire à
nos intérêts , eux - mêmes n’auroient pu
prendre d’engagement férieux envers nous,
puifque c’eft l'état d’imperfeCtion de chacune
die, qudie sa pdaûr trieésg ledre lel’uarnsc iteranvnaeu xE n6cc ylc’élotepnédue
de leur ouvrage.
Avis fucrlo pléad iep repmariè roer drliev rdaei fmona tièdree s.£E ncyCette
première livraifon eft compofée Du piemier volume de la Jurifprudence ; Du tome premier, première partie des Arts & Métiers mèçaniques y
Et du tome premier , première partie de tHifoire naturelle.
Le volume de Littérature qu’on avoit annoncé
pour cette première livraifon, ne paroî-
tra qu’à la fécondé, qui fera prête à la fin de
décembre, On ne publie aujourd’hui que la
première partie du tome premier de l’Hiftoire
naturelle, 6c cette première partie contient
l’hiftoire de l’homme , des animaux quadrupèdes,
& des cétacées. On avoit cru d’abord (i)
(i) Les foufcripteurs du premier titre feroient mal fondés
à dire qu’ils n’ont point eu connoiflance -du profpettus
in-4°. à deux colonnes, relatif à l’édition a&uelle, ni de
la lettre du 12 mars 17X2, ni de l’avis inféré dans le mer?
.cure & les journaux j car, en fuppofant que cela fut , pn
iauroit encote à leur répondre, qu’ayant reçu une édition
tout à fait différente de celle qui eft annoncée dans le titre
dont ils font porteurs, & par le premier profpe&us, ils ont
dû néceffairement conclure qu’il y avoit du changement
«dans la foufcription, & qu’il dévoie exifter un profpeftus-
relatif au format & à l’édition publiés ; & l’acceptation
qu’ils ont faite .des livraifons , prouve le confentement
qu’ils ont donné à la nouvelle forme qu'on a été obligé
*Ta4ojner pour faire l’çntreprife,
que ces matières fuflîroient pour former un
volume entier, 6c le public peut juger, par
cette méprife 6c par l’examen de ces volumes,
de l’énormité de difeours qu’ils comprennent.
L’hiftoire des oifeaux fuivra celle
des animaux quadrupèdes. Mais cette histoire
n’étant point prête, 6c ne pouvant être
mife fous prefle que l’année prochaine, elle
commencera la fécondé partie du premier
volume de l’Hiftoire naturelle. Il faut que
meilleurs les foufcripteurs aient la bonté de
fe prêter à recevoir ainfi, jufqu’à ce que l’ouvrage
foie plus avancé, des volumes entiers 6c des demi-volumes. Sans cette condef-
cendance de leur part, qui ne fera d’ailleurs
que hâter 6c multiplier leurs jouifîances, on
feroit obligé de mettre trop d’intervalle de
la publication d’une livraifon à une autre ,
ces volumes étant tellement chargés de matières
, qu’ils exigent chacun au moins fix
mois de temps pour l’impreflîon ; 6c comme
il y aura auflî l’année prochaine dix-huit
parties de ce grand ouvrage fous-preffe en
même temps, il en réfulteroit encore que,
fans cette facilité, le Service courant pour-
roit ne pas fe faire. Gette publication par
demi-volumes n’entraîne d’ailleurs aucune
efpèce d’embarras pour le public , parce
qu’on ne peut relier cet ouvrage que lorf-
que le vocabulaire univerfel, qui indiquera
l’ordre des volumes, en y renvoyant, aura
paru. L’ouvrage 6c le vocabulaire étant dé-
pendâns l’un de l’autre, toute reliûre aétuelle
feroit abfoluement perdue. Cette première livraifon
, brochée en carton y coûter23 l.Tç> L
en feuilles 22 liv., conformément au prof pe&us, M. Simon, imprimeur du parlement 9
s’eft chargé de toute l’Hiftoire naturelle ; M*
Didot, imprimeur de Monfieur , frère du
Roi, des Arts Ôc Métiers mécaniques ; M.
Stoupe , de la Jurilprudence. On indiquera
à chaque nouvelle partie le nom de mef*
fieurs les imprimeurs.
Seconde livraifon
Cette fécondé livraifon eft compofée
rifpDruud etonmcee ; fécond , première partit de la Jt&,
( Ixiij )
Du tome premier , première partie de la ■ LittEérta tduure tome premier y première partie dela Géographie (l).
Cette fécondé livraifon, compofée de trois
demi-volumes, brochée en carton, coûte 18
liv., 6c en feuilles 16 liv. 10 fous, conformément
au profpeclus. M. Pierres s’eft chargé de
l’impreftion de la Littérature; M. Cellot, de
ldae nGceé.ographie ; M. Stoupe, de la Jurifpru-
•Plufieürs perfonnes qui ont fouferit à
Sédition adueile, auroient défiré un plus gros
cafaâere, 6c payer cependant le même prix ;
mais ces perfonnes veulent l’impoflible. Chacun
des volumes i/2-40. aiftuels étant d’environ
800 pages , d’un petit caractère , d’une
jtuanftti fidcea timonat ieèxrter aqourde inqauiaretr ,e cào mcipnrqe nvnoelnutm aues
*fenr-o4i°e. nt imnp’raiumroeise netn qSuaein 6t-0A0u pgaugfteisn ,, 6cca rqaucitère
ordinaire des z/2-40. ; de forte que les y 3
volumes in-40. riennent lieu de plus de 200
de ces. volumes. Il faut encore obferver que
cette Encyclopédie, qui comprendra le même
nombre de planches de l’édition in-folio de
Paris, compris les Supplémens, & qui renfermera
près de moitié plus de difeours, ne
tcioeûrst ed ua upxr ixS oduef clraip pteruerms ièqrue ’uénd itipoenu ipnl-ufso ldiou.
Le Public n ayant voulu ni de l’édition in-40.
a trois colonnes, 6c encore moins de l’édition
w17-88 2* ild enu xy caovloointn peass, p3u0i fqfouu’afue r1ip4t idoen sM adres
ce dernier format, c’eft par l’effet d’une nou-
Iactufelle M«2-4 . à de u&x ceonl opnrnoepso, ffaunrt lle’ épdaitpiioenr
de Limoges, que l’emprelfement du Public a
alors déterminé le luccès de cette encreprife.
Troijième livraifon.
DCuet tteo mtreo ipffrèemmiee rl ivdrea ipfloann cehfet sc ;o mprofée
fon W m l PUDUer dan s cette fécondé liv
Du tome premier du Commerce ( i },
Et du lom-e premier, fécondé partie, des Arts & Métiers mécaniques ( 2 ).
Nous efpérons que ce premier volume de
planches fera favorablement accueilli de nos
foufcripteurs. Il renferme plus de trois cents
planches anciennes de l ’édition in-folio, réduites.
On a confervé toute les vignettes
qui repréfentent les ateliers des Arts & Métiers
; elles font au nombre de plus' de huit
cents. Ce premier volume en contient plus
de quatre - vingt-dix. Toutes ces planches,
fans exception ; font deiünées, réduites avec
foin , exaétitude , & gravées à neuf fous la
direction de M. Bénard, connu par fon zèle
.& fon.intelligence dans ce genre de gravure.
Chaque cuivre contient en général
deux anciennes planches in-folio. Les cinq
cuivres de la forge des ancres en contiennent
treize ; les vingt-un cuivres de la Charpenterie
foixantè- dix, &c., &c. Ces trois cents
ppalaynecnht eqsu ien 2-a4f .l i,v q.,u eo ntn ocso ûftoéu facurxip ftoeuurfsc rinpe
teurs de l’in-folio près de 80 liv. ( Voyez
àv ocluemt éeg aqrude rnaovuerst ipffuebmlieonnts . m)is à la tête du
Le prix de cette livraifon eft de 42 liv,
broScahvéo, it&, led et o4m0e l ipvr.e mroie rf oduus en feuilles.
Commerce,, broché, imprimé chez M. Delaguette . . . Il 1. 10 f.
tieT, oAmrtes mpréecmanieirq,u feésc,o nbdroé cphaér,
imprimé chez M. Didot jeune , 6
Tome premier des planches, 24
Brochure de ce volume , 10 f.
42 1.
Nous ne faifons payer la brochure du
volume de planches que l O fous, quoiqu’elle
nous coûte réellement 20 fous ; mais nous
avons cru que nos loufcripreurs nous fau'.
roient gre de ce facrifice , étant eux-mêmes
obligés à quelques dépenfes de plus de brochure
_. par la neceihte où nous fommes de-
paroitre par volumes & demi-volumes. 1
(1) Imprimé par M. Lagueite.
(2O ••. > . par M, Didot jeune,-