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j j ;o D e s c r i p t i o n
Dans le même petit lac à la fource du ruilTeau Z ,
A l’embouchure du ruilTeau I , où il Te joint avec le ruif-
feau Y , . . . . . . .
A la iburce du ruifleau Y , . .
Proche Ton embouchure, . „
A la Tource du ruilTeau K , , . . . I
A Ton embouchure à Ton confluent avec le ruilTeau I , ,
A l’embouchure où le ruilTeau I Te décharge dans la riviere
dePaudja, . . , . . . ,
LorTque le Thermomètre écoir expoTé en plein air, il étoit aji
cent trente-lîxieme degré.
Les Tources qu’on trouve aux environs de la petite riviere Ban-
mou (CarteN°.V. du Tome II, ) , ne différent prefque point de
pelles de Paudja ; elles fortent des deux côtés de cette petite riviere.
Comme fur la rive méridionale il Te trouve une grande plaine fort
élevée, & que du côté de fa rive fëptentrionale il n’y a qu’une chaîne
de rochers efcarpés qui s’avancent prefque j ufque fur la riviere même;
les fourcesqui font fur fa rive méridionale, forment de petits ruiffeaut
qui fe jettent dans la riviere Baaniou, & celles qui font au Nord fe
précipitent du haut des rochers ( i ) , excepté une feule marquée A,
qui ell éloignée d’environ 8p toifes des autres fources , & où le rocher
eftà une plus grande diftance delà riviere, dont le cours depuis
fon embouchure jufqùà fa fource n’eft que dp quarante-cinq fagenes,
Parmi les fourçes que l’on trouve fur la rive méridionale de cette
riviere, il y a un endroit qui mérite d’être remarqué, c’eft celui d’où
fort la fource marquée F ; il eft rempli de quantité de fentes & d’ouvertures
de différents diamètres ; & l’eau en jaillit avec grand bruit
à la hauteur d’environ deux archineç (i).
(i)-Les iôurces du côté du Nord marquées BBBB , ne font pas marquées fur le Plan d^
l'Auteur Rude ; c’eft d’après fa defcription qu’on les a placées à-peu-près.
(?) P?0? archive? fçut plus de deux pieds Si derqi : plies doiyent faire cinq pif dit
d o K a m t c h a t k a . jjx
Le Thermomètre qui en plein air étoit à cent quatre-vingr-
cinq degrés lorfqu’il fût mis dans ces fources,monta de quinze degrés.
Les fources de la riviere Baaniou, forment un ruifTeau affez
confidérable qui coule dans un vallon fort étroit entre deux chaînes
de montagnes dont la pente eft douce. Ses bords font marécageux ;
le fond en eft pierreux & couvert de mouffe.
Le Thermomètre ayant été mis près de fa fource, le mercure
monta jufqu a vingt-trois degrés & demi. Delà en s’approchant de
fon embouchure, la chaleur diminua peu à peu ; de forte que le
mercure, à l’endroit même où elle fe jette dans la Bolchaia Reka
(grande Riviere) n’étoitqu’à cent quinze degrés ; &en plein air la
hauteur du mercure étoit de cent fôixante-quinze.
La fource bouillante que Ton trouve proche la riviere Chemetch ,
& qui va tomber dans la mer orientale , eft beaucoup plus confi-
dérable que celles dont nous venons de parler. Elle a trois fagenes de
largeur à fon embouchure ; fa profondeur dans quelques endroits
éit d une demi-archine, & fon cours eft d’environ trois werfts
quatre-vingt-huit fagenes. Elle coule avec beaucoup de rapidité entre
des montagnes fort élevées. Son fond eft de roc, couvert d'une
mouffe verte qui flotte fur la furface des eaux, & vers lès bords
dans les endroits où elle eft calme : fa chaleur à fon embouchure
eft la même que celle de l’eau pendant l’Eté. Près de 1a fource de
cette riviere, on voit croître le long de fes rives, dans le mois de
Mars, des herbes & des plantes : il y en avoit alors même quelques»
unes qui étoient en fleur.
En continuant d’aller de 1a fource de cette petite riviere du côté
couchant, vers les dernieres fources bouillantes qui font proche
celle de la petite riviere Chemetch, on traverfe une grande chaîne
emontagne , à l’orient de laquelle, à peu de diftance de fon fom-
et , eft une plaine couverte dans quelques endroits-de cail-
°ux ronds & grisâtres, où il ne croît aucune plante. Une vapeur