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 fiwa jufqua l’Oftrog de ce nom,  on arrive également en trois jours  
 de Kamtchatskoi Oftrog fupérieur, à Charioufowoi-Oftrog ; on va  
 delà à la riviere de Tigil le lendemain ou le troifieme jour, comme  
 on l’a déjà dit. 
 La route le long de  la riviere Elowka pour aller jufqua  celle de  
 T ig il,  eft plus  longue que toutes les  autres :  il  faut  plus  de  deux  
 femaines pour  faire ce  trajet.  De  Kamtchatskoi-Oftrog-fupérieur  
 jufqu a  Kreftow  , il y  a pour  fept jours  de  marche  :  on paife  la  
 huitième  nuit  à Nalatchewa  , dans  l’Oftrog  :  le  neuvième jour  
 on  arrive  à  Khartchina  ,  d’où  en  remontant  le  long  de  la  riviere  
 Elowka, &  en  defcendant  le  long  de  la  riviere  Tigil jufqu  
 a l’habitation Koriaque appellée Tiguen  ,  il y  a pour lix jours  
 de chemin. 
 Le  trajet depuis Bolcheretskoi-Oftrog,  du côté  du Sud  jufqua  I  
 la pointe des Kouriles ou Kourilskaia  Lopatka  , eft ordinairement  
 de neuf jours.  On paife la  première nuit  fur les bords de la mer  
 près de l’embouchure de la Bolchaia Reka :  la fécondé dans un défère  
 :  la troifieme fur le bord de la ri viere Opala : la quatrième fur  
 le bord  de  celle de Kochegotchïk , dans une Iourte :  la cinquième  
 fur le bord de la riviere Jawina  i  la  fîxieme  à  peu de diftance de  
 Kojoktcha,fept werfts avant que d’arriver à la riviere  Orprnaia : h   
 feptieme fur le bord du lac Kouril (i ) : la huitième à Cambalina : le  
 neuvième jour on arrive fur le Lopatka même ou lapointe méridionale  
 des Kouriles. De Bolcheretskoi-Oftrog  jufqua ce dernier  endroit, 
  la diftance eft  de deux cents  dix werfts  trois .cents fagenes :  
 on peut faire aifément ce trajet en quatre jours. Les Cofaques de ce  
 Pays ne paflènt jamais devant  un Oftrog fans s’y arrêter, foit pout 
 (i)  Suivant ce  détail,  le  chemin  fuivroit le  bord  boréal  de la riviere  O^ernaia, a  
 la  diftance  de  fept  werfts jufqu’au lac Kouril $  mais  on a  cru  d’après le  détail  de b   
 Géographie, qu’il étoir  naturel, de  tracer  la route fur  le. bord de. la  merd 
 u   K a m t c h a t k a .  $1 7 
 I  exécuter les ordres dont ils font chargés, foit pour lailfer repofer les-  
 I  chiens.  J’ai  été  de  Kojoktcha jufqu’au Bolcheretskoi-Oftrog,  où.  
 I  j’arrivai le troifieme jour de bon matin ,fans preifer ma. marche  : il  
 [ v a  pourtant près de cent cinquante werfts d’un  endroit  à  l’autre ,  
 I  comme on le verra  ci-après. 
 I  Route de Rolcheretskoi-OJlrog à  Kourilskaia Lopatka ,  ou  Points  
 méridionale des  Kouriles. 
 De Bolcheretskoi-Oftrog à l’embouchure de la riviere 
 iolchaia,  •  .  •'  i f   t 3? 
 Delà à la riviere Opala, 8f 
 De  la  riviere  Opala  à  la  riviere  Koehegotchik  ou 
 Kilgta{ 1),  . . . . . ||  • 
 De cette derniere à lariv. Jawina ou Iohkatchan (z), i j 
 Delà à la riviere O^erndia,  ,  . 15 
 De la  riviere O^ernaia à  celle de Cambalina, 
 De Cambalina au Cap Lopatka, ‘‘■7 
 Total.  .'  ; 2.1«?  300 
 (1)  Suivant le  détail ( page 240 ) ,  la diftance $  Opala à la  riviere Kochegotchïk a n’eifc  
 que de  feize -werfts. 
 (*) Suivant le  détail ,  la  diftance  de  Koehegotchik (page  240 ),4   JaW ina, eft de  
 dix-fept werfts;