mit que dix-fept heures à la defcendre depuis l’établiffement d’Oul
rak jufqu a fon embouchure, malgré le temps qu’il perdit pour fur.'
monter plufîeurs obftacles qui l’arrêterent àrla chûte des cataraâes,
Si pour fecourir Si dégager les bâteaux qui étoient engravés fur les
rochers,
A trente werfts d’Ouratskoe Plodbifche, ou établiffement d'Ou-
rak, en remontaut cette riviere jufqu a l’embouchure de la riviere
Korchourtowka, qui s’y décharge du côté de fa rive gauche, il y |
un Corps-de-Garde qui eft établi pour la Douane d’Okhotsk, où
l’on vifite tous les Palfagers pour favoir s’ils ne portent pas de l’eau-
de-vie , du tabac de la Chine Si d’autres marchandifes de contrebande
, qu’ils n’auroient pas déclarées. |
La riviere Ourak fe jette dans une Baie du même nom, doitt
la longueur eft de deux werfts , Si la largeur de deux cents fagenes;
A une werft & demie de l’embouchure de la même rivierevient
fe jetper dans la même Baie la petite riviere Oulouktour.
A quatre werfts de la Baie d’Ourak , on rencontre la petite ri
viere Tchiltcikan , dont l’embouchure forme une Baie ; Si douze
werfts au-delà eft la riviere Tongous, qui fe jette dans la Baie de
Tchiltchikan : cette Baie communique par un petit détroit au lac
Tonor, dont la longueur eft de douze werfts.
A huit werfts du lac Tonor, vient fe jetter dans la mer la petite
piviere Marikan, à deux werfts de laquelle on trouve la p e tite riviere
Andis ( i ) ; toutes les deux fe jettent dans la Baie . M a r ik a n ,
qui a environ huit werfts de longueur, Si cent fagenes feulement
de largeur. Delà il y a pour un jour de chemin jufqu a la riviere
O u li, qui fe jette dans une Baie particulière de la longueur ^
quinze werfts, & de la largeur d’environ une demi-werft. ik leoe-
(i) Ces noms n’ont point la dureté de ceux des Kamtchadals ce qui femble prouvé
ipie les naturels dece Pays ne tirent point Jeur origine de cçs Peuples.
bouchurî
d u K a m t c h a t k a .
bouchure de cette riviere, onaconftruit un fanal, afin que les Vaif-
f e a u x qui viennent du Kamtchatka, puiffent reconnoître plus fa.
cilement le Port d'Okhotsk, lorfque le vent les pouffe du côté du
Fleuve Amour.
On trouve enfuite les petites rivières de Kounirkan , Otingri y
Gorloukan, Tourka, Mana, Aliongda, Kouloukli Si Itimitch :
depuis la riviere OuliJufqu a celle Kounirkan, il y a pour deux*
jours de chemin 3 les autres ne font diftantes les unes des autres,
que d'une feule journée.
Il y a une égale diftance de la riviere Itimicch à celle d'Ountchiy
de cette derniere on gagne celle de. Tchengeide ; de celle de Tcken->
; gddc celle de Lentekana , & de celle-ci les petites rivières Kekri , *
Talpi, Vangai Si Afanki ; de cette derniere il y a un jour de che-'
min jufqu au rocher Toktekicha, où les Toungoufes s’affemblent
au Printemps.
De Toktekicha il y a auffi pour un jour de chemin jufqu’aux ro-.'
¡chers Simita, après lefquels on trouve à une égale diftance la Baie
Odianskaia ou Odianama.
A deux werfts de cette Baie fe trouve le rocher Oulkat, où les-
Toungoufes à Rennes viennent camper pendant le Printemps. De-i \
h il'y a pour une journée de chemin jufqu’à la petite riviere Tokti.
j Après la riviere Tokti , on trouve les rivieres Kikirkan , Nirou-
\mrnle, Kokalni, Kemkera, Eikan. Moukdiji Si Nelva. Depuis
yiokti, jufqu’à la riviere Kikirkan , on ne compte qu’environ cinq
hyerfts ,& les ttqis autres font éloignées d’une journée de chemin ’ 1 une de l’autre. De la riviere Eikan jufqu’à celle de Moukdiji, & de
[celle-ci jufqu à celle de Nelva, il n’y a que deux werfts de diftance^;
Trois werfts avant la petite riviere Eikan, il y a un rocher appellé
Motokam, où l’on prend, dit-on, beaucoup de Chats marins.
A une demi-journéede chemin delà riviere Nelva, coule la ri- '
vier tOulkan» d’où il y a pour un jour de chemin jufqu’à la grande
Tome II. y /