dant de 2- 4- i i - i 3- i 6 à 75 zolotniks pour 4<>
quintaux de même minerai. Le quarz l'enfermait
aussi quelques cristaux d’améthyste, et quelque
peu de galène plombifère,
Je ne puis désigner la localité où se trouve
cette mine, M. Eichfeld n’en ayant indiqué aucune.
En poursuivant plus loin mon exploration, j ’aborde
derechef les roches porphyriques de D a -
chesalakli, que j ’ai décrites tome III, p. 282 et
283. Un chemin qui mène par les sommités de
ces rochers à Kouroumsou surl’Indja, à 12 ou
i 5 verst de Dachesalakli, longe un grand rocher
qui couronne la montagne, et dans lequel on dit
qu’il y a de l’or. Des ermites géorgiens ont demeuré
dans d’autres rochers qui sont dans le
voisinage.
Kouroumsou est sur la rive droite de l’Indja,
En traversant la rivière pour prendre vis-à-vis
de ce village, à Kalatchi, la route qui longe la
rive gauche, on arrive, en remontant la vallée,
au village de Koulp (1), qui est le centre d’une
exploitation de fer. On en trouve de grandes
masses dans les montagnes qui sont au-dessus
(1) Koulp est à 3 o o u 35 verst de Salakli, à 20 ou 25
yerst d’Akhtala. L’Indja, qui arrose cette vallée ferrugineuse,
a sa source sur le mont Gog-dag.
du village : les paysans de Koulp le travaillent
d’après le procédé suivant.
Dans un fourneau de quatre pieds de long sur
deux de large, muni d’un trou par-derrière, on
met 5o à 60 livres de minerai pulvérisé : en 8
heures la masse est fondue, et l’on retire environ
24 livres de fer, c’est-à-dire 43 pour 100. Trois
garçons sont occupés à mettre le soufflet en
mouvement.
Le fer qu’on retire est très-durable et mou,
et on le vend 3 francs les 10 livres. Pour 8 livres
de fer on emploie en charbon la moitié de la
charge d’un âne.
Les habitants de Koulp l’extraient aussi du
minerai de Barana, placé vis-à-vis de Koulp, sur
la rive droite de l’Indja, où le fer cristallisé en
fer de lance reparaît en grande quantité. Cette
mine donne le meilleur fer.
M. Eichfeld appelle le fer de ces mines circonscrites
entre Barana, Koulp et Kartig, du
fer micacé disséminé , ou de la mine de fer ( ei-
senstein) renfermée, selon lui, dans du calcaire.
Ces quelques couches appartiendraient à ces lambeaux
de calcaire jurassique que j ’ai signalés plus
haut, et qui ont été soulevés comme sur les rives
de l’Akstafa, à une grande hauteur. Ce qui vient
à l’appui de mon assertion, c’est qu’on assura à
M. de Stéven que le fer se retrouvait encore beaucoup
plus haut que Koulp par couches régulières,