Plus bas, la rivière de iS^aqui sort du vallon de
Goudo-Chauri, près du village d’Atchekhoti, et
se jette par une gorge profonde dans le Térek.
Dans la vallée supérieure, elle reçoit différents
affluents considérables, le Pkha, le K o ra , le
Kananazê, le Verlchovis-tskali, YArtkhomis-
tskali.
Le Kouro-tskali, qui descend du mont Kouro
et*fee jette dans le Térek à un verst au-dessous
de Stépan-Tzminda.
La Kistinka, enfin, remarquable par la froideur
de ses eaux ; elle a sa source sur les montagnes
des Listes, coule par une gorge étroite et
tombe dans le Térek, près du poste actuel de
Darial.
A gauche du Térek, les rivières qui viennent
grossir son cours sont :
Le Kéva-tskali, qui y entre près du village
de Kanobi, à deux verst plus bas que le poste de
Kobi.
Le Kessia-tsTcali.
Le Khéçi-tskali.
Le Kreita-don (1), qui a sa source sur le
(1) Don, terme osse, signifie « au , rivière, et appartient
à cette branche des races indo-germaniques qui a imposé
des noms à toutes les grandes rivières de l’Europe orientale,
le Donau ou Danube, le Dnesler, le Dnéper, le Don ,
le Donets, la Duna, la Duina, etc. 11 paraît qu’on les doit
mont Tot-Khog, près du village osse de Tot,
et qui, tombant en cascade, n’arrive au Térek
que par une gorge profonde, taillée dans le
rocher.
Le Khoutsi-don.
Le Tselhèri, qui se jette dans le Térek en face
de Stépan-Tzminda; il est très-dangereux à
passer dans le temps de la fonte des neiges et
après de fortes pluies.
Le Chékhe-tsJcali, qui a sa source sur le mont
Chékhe, et tombe dans le Térek , au-dessus de
Gvéléthi, près du village de Zoudo.
Enfin, à un verst au-dessous de Gvéléthi, et
à 5 verst de Stépan-Tzminda, s’ouvre, comme
je l’ai dit, le couloir du Tsakh-don, par lequel les
avalanches du Kasbek tombent dans la vallée du
Térek, ainsi que le Tsakh-don ou Def-daroki,
en géorgien.
aux races Vendes : les Lettes disent Ouden, les Litvaniens
Vandin) les Russes Voda, pour eau.