OSSE.
Satin, je romps.
Sihda■,iH pur, sain.
Simeg, hiver. Sissin, je possède.
Sm ag, odorat.
S mis, sable.
S pari n, je pèse.
Soudzim, brûler.
Syl, seigle.
Syrkh, sourkh, rouge.
Tahkt, vite,
Thoug, sang.
Tsad, marais , marécage.
Tsoub , sommet, dent de
montagne.
Tsiht, honneur.
Thirsen, je me garde.
Vassal, froid.
Valdzak, printemps.
Varan, pluie.
Zaghin, je dis, je promets
Zerdee, coeur.
Zondghin, sage,
Zonin, je sais.
Zonis, tu sais.
Zirgha, soc de charrue.
l e t t e - c o b h e and a ïs .
Saudét, gâter -, rompre , perdre.
Svédgs, pur, sain,
Sïéma.
S est (ap-sest, posséder).
Smakka.
Smiltis.
Spïast, peser, presser.
Soûst, fumer de chaleur.
S île, gland.
Sarkans.
Taggat.
Taugs, graisse. — Gras, bien
nourri.
Tezzét, couler, ruisseler.
Soabs, dent, dents d’une scie.
Tizzét, croire, se confier, honorer.
Tirs, pur, net, clair.
Tîrit, purifier, nettoyer, cen-
| server.
I| VVéassss.ât, verdir de nouveau.
Valodsé , l’oiseau du printemps
(merle doré).,
Varravîksne, arc de pluie,
arc-en-ciel.
Sazzît, dire, parler.
Sirds.
Sinnât, savoir, Lelte', zinnet,
Litvanien.
Zirst, couper, tailler.
Zirris, hache.
Le résultat de ma recherche m’a donné un second
sujet de satisfaction. M. Alexandre de Hum-
boldt, à la lecture de mon premier volume, avait
été frappé des analogies que j’avais trouvées entre
les Letto-Litvaniens et les Tcherkesses, et il
m’en avait écrit pour obtenir quelque chose dé
plus précis sur la langue des Letto-Litvaniens
et sur la place que je leur assignais, soit parmi
les Finois, soit parmi les races sanscrites.
Je m’étais occupé alors de cette question ;
mais, restreint par le manque de temps, je n a -
vais pu confronter les Letto-Litvaniens qu’avec
leurs voisins les Finois et tes Goths runiques, et
seulement pour une époque qui ne remontait ni
à l’origine ni au lieu de départ de' ces populations
émigrées sans doute de l’Asie. Je n’avais
pu atteindre le pied du Caucase, ni interroger
les Osses.
D’ailleurs, je n’avais qu’uii but bien marqué
dans ma réponse à M. de Humboldt; c’était de
repousser toute idée qui pourrait faire confondre
les Letlo-LitVaniens avec les Finois.
Déjà alors mes résultats avaient été surprenants
; mes secondes recherches ont confirmé
les premières dé la manière la plus satisfaisante.
Mais, afin qu’on en puisse juger avec connaissance
de cause, je vais transcrire ici la lettre que
j ’ai écrite à M. de Humboldt. Je le fais d’autant
plus volontiers, que je sais que chaque jour
s’augmente le nombre de ceux qui s’occupent de
l’hisloii'e et de l’origine des Letto-Litvaniens,