mode, l’ont nivelée en 1818. Voyez Description
( en russe ) de la Géorgie, I I , 125 ;
Le troisième est un résumé de différentes notices,
qui m’ont été communiquées, du voyage
intéressant de M. Meyer, l’un des compagnons
de M. Kupfer, dans l’expédition du mont Elbrous
, sous les ordres du général Emanuel,
en 1829 ;
Le quatrième n’est qu’un fragment donné par
M. Frédéric Parrot dans son Voyage en 1829
sur le mont A rarat, publié en allemand, à Berlin
, en 1834. M. Parrot n’a donné ici que ce
qui pouvait compléter ce qu’il avait déjà publié
en commun avec M. Engelhardt de son voyage
de 1811.
Ces différents nivellements ne sont pas complets
et présentent entre eux des différences qu’il
importe de relever.
Entre les nivellements de MM. Engelhardt et
Parrot, en 1811, et de M. Meyer, en 1829 , je
trouve sur quatre observations à bases communes
et fixes, un moins chez MM. Engelhardt et
Parrot, qui est de 288 pieds, en moyenne (1).
La différence qui existe entre ces quatre
(1) Térek à Vladikavkas, différence 2o5 pieds.
— à Lars, — 346
— à Kasbek, — 298
— à K obi, — 3o3
points se retrouve dans plusieurs auti es observations
communes.
MM. F .n g e l h . et P a r r o t M e y e r
estiment la hauteur Différence,
du Kasbek. . . i 4,4oo i 4,700 33°
la ligne de neige à 9,882 10,011 129
hauteur de Mosdok, 21 441 420(1)-
Ce moins constant dans les résultats du travail
de MM. Engelhardt et Parrot est frappant et en
tout conforme à l’erreur de chiffre dans laquelle
leur nivellement de la Mer Noire et de la Mer
Caspienne a entraîné les savants, en faisant supposer
que le niveau de celle-ci était de 3^9 pieds
au-dessous de la première. M. Parrot lui-même
est convenu de cette erreur, qui a dû se faire
dans la partie du nivellement qui a eu lieu entre
Mosdok et la Mer Noire. Je suis surpris seulement
que ce savant 11’ait pas mis plus d’importance
à niveler une seconde fois le trajet de
Mosdok à Kobi, s’étant guidé à tort sur le nivellement
de 1811, qui est faux, nécessairement, puisque
la base sur laquelle il est calculé est fausse.
Ce second nivellement aurait eu d’autant plus
de prix que, selon toute probabilité , il aurait
été pleinement d’accord avec celui deM. Meyer.
Car les deux seules observations à bases fixes ,
(1) Cette trop grande différence peut venir de la diversité
des points d’observation.