
que pourroit leur fournir le coeur s’ ils prévoient
une,autre: route; & la Raifon ne balan-
çeroit pas entr’eux. Je fais (comme je l’ai
dit d’ entréé | ce qu’emporte le mot dêmonflra-
tion, auifi ne Pemploié-je pas pour caraétérifcr
les remarques de ce genre. Je les appelle
feulement des fources de bonheur, qu’on eft bien
loin de pouvoir tarir par des dêmonflrations.
Lors donc que dans le cours dé mes recherches
d’ Hiftoire-naturelle & de Phyüque, j’ ai
trouvé de telles fources de plaifir, je nie fuis
fait un devoir de les montrer à mes Leéteurs :
Sc en le faifant, je ne fuis pas forti de mon
fujet; puisque c’eft là mon fujet. Il eft furtout
une de ces fources, qui ne peut que les inté-
reffér fortement, & fur laquelle je ferai dans
le Discours fuivant quelques rémarques préliminaires*
DISCOURS VU.
Suite du même fujet — Remarques
fu r tes disposions naturelles
de l ’ H o m m e »
| C 3 uand je contemple le Monde fous le point
■de vue des Caufes finales, mes regards tom-
■bent bientôt fur I’H omme . Car une mùltitu-
■de7 de chofes aboutilfent à lui : & s’ il y a des
MFinS, |1 paraît êtré la principale fur botte
■Globe. Mais remontons plus haut.
■ Je commence donc à confidèrer la partie dé
■l’Univers que nous connoiifons le mieux; &
■je vois fix grands Globes, 1 tournons autour
■du Soleil, & dont plufieurs font accompagnés
■dé plus petits Globes, tournons autour d’eux
■de la même manière*
J’examine enfuite ce qu’on fait des Règles
■ de ces mouvemens; & je trouve une Théofié,-
Iqui a faifi 1 attention des Philofophes comme
| la yérite même : toute Seété Pa embraffée ; ellè
H a