
fcctxxfi Ï N Î S . Ô D Ü C T I 0 N.
tant de queftions Césmologiqués. Et en effet oii volt
àifértlent, que c’éft le principal but auquel tendent
fcéux même qui n’en parlent pas. 'Ils comptent bieii
que l ’H i s t o i r e de l ’Homîæè» fon origine, fa
nature & fa fin, feront dés conféquendes immédiates
de ce qu’ils diront dé ia 'ferre. Mais ce n’eft pas
ainfi que doit- être traitée cette queftion. l ’Homme
eft un phénomène Cosmologique i lès animaux, les
plantes font des phénomènes Cosmdlogiqués ; il faut j
les définir, tracer ouvertement leur Hiftoire, et-
pliquef leuis Loix ; faûs quoi l’on rt'a rién fait. Cît
ce n’eft rieh ehcoré que d’avoir arrangé la matière
fous la forme d’un Globe, d’y avoir fait des éleva; I
tlons & des enfoncemens, (quelque difficile qu’il foif
de le bien faire) fi après cela on né la fait pas végéter
& s’animer
Ce n’eft donc pas remplir foutes les conditions du
problème, que de dire tacitement : » jugez de ce
i» que font les plantés & les animaux, jugez de ce | I
« qu’eft VHomme lui-même, puisque le Monde s’eit
» formé ainfi, puisqu’il a fubi telles révolutions.
Î1 faut dire nettement l’Homme, les animaux, les
plantes , font telle & telle chofé, forfhées de telle
Manière, fe conduifarit par telles L o ix, tendant i
telles fins, où à nulle fin fi on le croit} & que tout
cela s’accorde avec les principes Cosmologiques quori
ëmbraffe, & avec les phénomènes Phyfiques qu’on
entreprend d’expliquer. Sans quoi l’on n’eft pai plus
for ¿’avoir réfolu lé problème, qu’ori né le &mt
à Jd Ü V î i î L i i ï s t CCtXxtif
ppi p i
d’avoir découvert une courbe, eh ne ¿niant paflef
celle qü’ori imaginé que par deux ou trois de fes
points. Je montrerai cela plus paTticulièremènt èri
fdîi lieu, car c’eft Une confldëratiort eflentiellc dané
l’objet que je traite;
Cette réflexion s’applique à tous les détails tëléoi
logiques, moraux, ¿économiques, politiques dont
cet Ouvrage fer trouve pàrfeméi Le but de fes1
faire fervir à adoucir les âfpërités dè là partie phy “
fique, m’a empêché de les traiter méthodiquement
en les réunifiant fous des chefs : mais quoique épars’
ils vont à nîon but, qae j’énoncerai ici en peu dé
mots. Tout concourt à une même Fin dans là Nature,
(f cette Fin ejl te bonheur. L ’ Univers efi l’Ouvrage
d’un E t r e intelligent t & cet E t R i n’a laiffi ignorer
à l’Homme, ni fon origine, ni fa Fin: tëllès font
les conféquences généralès auxquelles fe croîs d’àr-
jfiver par- la route des Faits, & qui pardonféquent
lembraflent plus que la Géographie & la’ Minéra-
flogie.'
Quant à la partie pittoresque, fâns douté qifellè
In’a pas le même motif. Mais il falloit bien décrire
les Lieux dont j’âvois ■à^pa'rles : peu dé gens ont
parcouru Iqs Montagnes les Plaines incultes & les'
jb9rd-s de la Mer; c’eft pour la plupart de m'es Lec-
lteurs line- étude à' faire. S’ils là faifoient fut les'
pu*; î,s jouïroient de tous-les objets intéreflims
pu’ils préfentent, l’initruftioif pafferoit chez eux
| ls ^ forme d’amufement ; c’eft la récompense de
IL Partie, g