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tes, quife réuniront enfin en une Conclufiog
générale.- ' v
fi'efpère que ce Tableau fies^térefièra. C'efî,
par fa nature, le plus grand qu’ils puiffint
. confédéré}- ; car il s'agit de lTIiftoirc de la
Terre & de l ’Homme; & quelque fentimm
qu’il faffe naître chez eux par la manière I
dont je l'a i peint, feu approbation, dêsap-
probation ou fimple curio/îté d'en noir davân- I
tage, ils feront furent ent la Le Elute des proa* I
. ves avec plus d'attention, & la V é r i.t-é , I
quelle queUefoit fur cette matière importm- I
te , nepoitrra qu'y gagner. . ■
fife ne me diffimule point que bette idée pe- I
reitra d'abord fingulière...Quoi l (dira ten)
commencer par la fin la LèEture d'un Ouvra- I
ge philofophiqu.e ! Je vais en dire plus claire-
ment les motifs', d'autant plus qu'il fembleroit I
y avoir une \finefe bien éloignée de mon in- 1
tention. ,
I l fembleroit, dis-je, qu'invitant leLeEîcur
à voir cet ehfmble de Principes & de Faits,
dont j'ai dit que la plupart ne font pas accom-
pagnés de leurs Preuves, je voulujje le frap-
per.par fon étendue; afin que pour s'éviter la
peine de me lire en entier, il m'en crût fur I
. ma parole. Mais mon but eft tout oppofé: je
l'ai déjà d i t , je fouhaite d ' e n g a g e r parlâmes I
LeEleurs à tout lire.
San* I
CCCLXT
Sans doute que plufieyrs d'entr'eux pourront
au contraire fc contenter ffe cette première
IzEîure, Ce feront d'abord quelques uns de
ceux qui admettent déjà mes Conféquences générales
; & quelques autres qui, fouhaitanf
d'être promptement débarrajj'és à'Une leEhire
qu’ils pçnferont devoir faire, trouveront plus
court de me croire, & de changer dïdée fans
autre examen.
fie dirai donc a ces LeEleurs; que ce qui
rmferhe mes Preuves, eft un Voyage continuel
au, propre ou au figuré, dam le Monde phyfi-
qûe Eft moral; ES que jfy prêfentt une multitude
d'objets peu ohfervés ou remarqués» Sans
doute que le Peintre nétoit pas afjhzhabilspour
lés bien rendre ; mais ils ont en eux - mêmes
tant de beautés , qu'il doit eh pajfer toujours
quelque chofe dans les copies les plus médiocres*
J’ajouterai, que l'objet fondamental qttils
enveloppent eft d'une telle importance qu'il
ne faut en croire perfonne fur fa parole, malgré
l'air de candeur qu'a toujours T'offre de
l'examen', S
Mais ces confédérations ne regardent qu'un
petit nombre de LeEleurs-S? voici fur quoi js
fonde mes espérances à l'égard des autres. I l
yen aura d'abord qu i’ trouveront de l Aur
dace dans le ton que j'y prends » & qui ju geront
Convenable de le rabdijfcr : il faudra
ions