
toujours les Mo//, qui 'font caufe que lés Idées
les plus cîairfes en elles-mêmes deviennent in.
ïiitellfgibles. Je dirai donc finipienient ici11,
que fentens par S e n t i m è W t f tiñe choi
que chacun comioît,qui eft la bafe dé la 'Géométrie1,
Science que nous régardons comme
fùré: que c?ëflr par lui èricofe què noué ret
p'ótiírdns ces àrgumens, qui fembleiit" invinci-
blës contre le 'mouvement, Yexïjlèride des corps,
Vextjïence de toute autre cbofe que de nous-müm'-
' c’el
Sofbyfe, n’étant pa^rentièrement femblable au mien,
nos expoikions du même objet, font différentes, Il
ne faifoit auffi que . d é b u t e r n o n plus que moi;), 4
par c e tte , rai fon i l n’ av pas, renfermé.,dans ce. premie!
Dialogue pi uiièurs, déyeloppemens ¿téce,fiai r e s , ;1dont
qn trouve déjà quelques ups - dans ; YAriftée , publié
d ep u is , & auxquels j ’espère qu’ il ne fe. bornera, pas,
Ç es deipt Ouvrages, enibralfent auffi quejqqes bran,
ches de Métaphyfique qui n’entrent pas-¡dans mon
p la n ; c e ,qui. met encore d’autr,es différences dans
l ’expofition de, nos idées communes. Mais au-mves
de ces différence s,, les Leéteurs ..attentifs ¡verront
b je n , que , nps idées, tiennent aa.-métpe¡,p9nc.
. .Mon S y f t êm e , fous la forme o ù . j e le publie,
étant poflérieur au premier de ces Ouvrages de Mr.
H e m s t ï r h d i s , j ’eu ,a i profité , & même, des avis
'âÇ'MW'Vrïj v x ai'ïH a
{îtSCOURS XÎI. DE LA T Ë È R E. 2Ï Î
" : ' 1 , î? Vt- - y < ■ . ■ ‘ ' v -
» é i en un mot le Juge des A x i o m e s que j’entends
par là m
| L’opinion dominante de tout tems parmi les
femmes1 fur eux-mêdiis, a été cellé-ciir ,J L ’HÔm-
■ m e eft un edmpcrfé de d'euï füBftàntèr diff&i
ren-
■(„) Quoique pour éviter d’occafionner dès l'entree
q’udque .dispute de mon, ou quelque équivo-
B ie , à l’égard du S e n t im e n t , je m’abftienne ici
de le défini! f pour le laifler définir su Le&eur luii
; Sème, d’après lei idées qu’ il s’en eft faites: je ne
iàe prbpôfé p'as dé laiffer cet important objet dans le
\fejue'qu’ont produit les iliuiions oppofées, de ceux
qui l’exaltent ,-- ou le rabaiffent trop. Mais je né
«end/ai à lé -déterminer plus- précifémênt, qu’aprèi
a|oir mis le Lëâélii' en état-'dè comprendre :mbii idée»
■Quand les Propofitions, ou lès nuances des idées;,’
le peuvent être exprimées1 par dés Mbfis non équi-
wqüeëVpè i ï ( ëff* blëù - tute qu’éllei puiilénti-’étrei)
jf nè éottprté ' juiriaâis; d’être gérrèràlëmènt1 entenduV
! ans lé fécdttfs dè dëveléppfeméns; ¡Ptcceffifs ëlaire-
■ent éribbeés.' C’éffi eft de1 fupprîmàiit,-autant’ qüe je
If puis-, auëune dés -idées ihtérmédiaires préalables,’
toc je tâché5 dé déterminer lei fèffs d’expteffions.,
■rit, faute de Mots,- db fouvent faute de préeifioa
I n s lès idéés^M Langage ôrdinairè p’dt plus encore
» Langage pHilôfophiqüèont multiplié lès . aei-
■«ptions.
I C’eft là ce qui peut être nommé des hngueurt, par
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