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donc qu'ils me Hfent ; fans quoi leurs coups
porteront en fiaW, & H me fera aifé de le
faire conpoître. D'autres né Verront dans
ce ion, que la confiance d'un hommeperfmâé;
& pour acquérir eux-méme cette confiance's'il
eft pojfibie \ ils entreprendront de tout lire.
D'autres, commençant à voir que le langage
de là Pbilofophie, de la Phyfique, de l'His.
toire naturelle, n'efi pas aujji obfcur qu'ils l'a-
volent imaginé, & que les Faits âécififs font
mieux connus & plus aifès à entendre qu on ne
le penfe communément, defireront de les connaître
, & feront engagés ainfïàme lire. Ceux
qui aiment la Religion , mais qui penfoient
qqe les Incrédules avaient des argumens tm.
barraffans, que leurs attaques étaient dan^
gereufes, qu'il fallait les ménager pour ne pas
les exciter à répandre le poifon, voyant le
ton de confiance avec lequel je parle de leurs
Syfiêmés, voudront chercher, en me lifant, a
je, tranquillifer eux-mêmes fur: ce point.
Ceux enfin donc le coeur eft flétri par les
argument de l'Incrédulité qu'ils ont laijfe
introduire dans leur Ame ; que le dédouragement
avoit faifi y parce qu'ils voyaient drop fie travail
dàn,s les recherches nécejfaires pour Jéclai
rèr, & qui par là ne fient oient plus, qu un defir
vague de changer d'état ; entendant des paro-
Us:confiantes y de la bouche d'un Homme qui dit
avoir
'CCCixVtj'
avoir vu pour eux & qüi les àffure que cet- -
te étude n'efi point difficile 1 poufferont 'un' ■
foupir de foulagement , commenceront à rèle--
ver leur têtè abattue , fehtirôiït renaître leur
courage, & me liront. !-
Telles font mes vues en invitant mes Lecteurs
à pàjfer immédiatement à /tf ' derfii^fë*
Partie de cet Ouvrage. I l nè rffétoit pas pos-
fiM'e de faire remarquer à chaque ffiàs: l'imp'or- '
tance des 'Objets ; les fùfpenjîons de ce genre
auroient été trop multipliées. Je vouloiseêco-'
re, s'il m'était pôffiële, adoucirdûmoins cette'
longue route: & pour cet effet j'a i très fou-'
vent préfenté des remarques■ utiles & mime
importâmes , fous des formes pittoresques ,de-
feriptives, épifodiques, en un moti comme f i r
je n'avàis voulu les faire fervir que de déîas- ,
jementï: Le Lefteuratièntif qui aura"lu
/¿ dernière Partie , découvrira alors où a b u s
tifent ces routes que j'â ï efjayé de gazonnerf '
& il s'y plaira ou s'en défiera davariiage.
Il fembléroit donc ainfi que cette dernière
Partie auroit dû-être la première; Mais d'a- -
bord, fi cela était, l'inconvénient Jeroit petit
; car il fe réduit pour le LeÏÏèùr A chètn-4
ger maintenant de Volume. Cependant encore
je crois, que, s'il entreprend en fuite toute la ‘
le&ure ± & qu il life de* nouveau la dernière
Partie (comme je le lui conjeille ) , sii jüge-^
ra alors qu'elle efl à fa place. Car dans la
prt