
feulement de quelques Dunes dans-leslieux. ou
le fable feroit mouvant: 'qu’en un mot, il n?éîn
xéfulteroit rien qui- eût, le moindre rapport
avec l’état actuel de la furface de la Terre.
Quand on a des principes aufii fûrs; il- pa-
roit inutile d'examiner les faits* on peut d’a-
Vance affurer qu’ils y feront conformes: c’eft
dans les fyftèmes. Amplement probables, qu’on
en a befoin. | Mais quand toutes- les Loix de
la Nature feroient- bouleverfées- fi les ehofés
étoient autrement que la Théorie ne les fuppo-
fe ; il femble que fi les faits lui paroifloient
contraires, cm devroit en conclure, qu’on né
voit pas bien.
Cependant il n’arrivé que trop fouvent aux
hommes trompés , d’avoir de ces vives perfua-
fions qui ne .devraient provenir que .de l’ évidence.
- Il ne. faut donc négligée aucun moyen
de preuve. Nous devons- en: trouver une ici
dans les faits, il faut l’ examiner. La Mer a
certainement détruit quelques terreins ; elle en
a vifiblement-formé d-autres: il fera doiic inté-»
reliant d’examiner fi ces faits fâvoriiènt l’idée
d’un changement de Terre en Mer, & de Mer
en Terre, produit par le: mouvement des
eaux d’Orient en Occident.
Do1
L E T T R E XXVI.
Fin de l'examen des effets du mouvement
des Mers d’Orient en Occident, quant
au déplacement des Terres. Les Faits
font contraires à ce déplacement.
L a u s a n n e .le 12 Janvier 177(5*
M A D A M E
ü e proposant dé faire connoitre à V o th e
M a j e s t é les moriùmens fur lesquels On fonde
la circulation des Continens autour de notre
Globe, pâr celle des Mers, je ne fauroîs
mieux faire que de les rapporter ici d’après
M. d e B u f f o n , qui adopte ce fyftème. 11
intitule, des changemens de terres en mers & de
Mers eri Terres, l’Article X I X des Preuves
de fa Théorie, qui devroit en être l’Article
effentiel ; & qui cependant eft bien court &