
tout ce.qui -s’ y opère: & il air contraire .op
ne répandrüit pas une grande lumière dans l’ £/-
tüvetis admettant les '■Qriginëi'- nécefiairés.*
comme ayant leur Caufe hors de lui.
I,o Mouvement - imprimé à lâ Matière, répand
îe plus beau Stlun-jonr abiblüïnent né-
eeflaire, dans la Monde phyfique inanimé. Les
Ett-es' fértfâles iJ ~'Coafidé’é s - Comme principes de
Mauwtrietiïi rendent raifort* fans Contradiândn
ni idée inintelligible, des mouvemens fponta-
nés qu’on leur voit faire,- & du fentiment que
chaque Homme à des ftens. Une Education,
Primitive- dé l’H D m m e f : éclaire ¡.toute ia Pjy*
chologie. -Tels font les fublimes' avantages* qui
découlent immédiatement de l’idée d’üne C a u s
e p r j É m R E I n t e u U i g e û t e ; fans laquelle
au contrairej on ne trouve partout’ que
Cahos. Quelle idée fe feroit un Organifte dé
fon Orgue, s’ il ignôroit, 'ou. ne vouloit pas fe-
conhoître , que-quelqu’ un par-derrière en! a enflé
les foufflèts ? : î 1 p ; '
Une- des confideràtidns qui rh’oht conduit à
cette opinion fur ie Langage, ëft ' que nos dbn-
noifl&nces intellectuelles ont beau s’étendre,-
nous ne ’ faifons plUS: de Mots originaux ; &
nous n e : fentonS i ni befoin * ni poffibilité
dÿen faire.'1 Chaqttè Idée fimpte a .déjà ion Mot f
& l’a eu dans tous les tems qui peuvent nous
être connus. En avançant le perfectionnement
de notre Intelligence, * nous ne faifons ; rien
de. plus, qu’apprendre- des Faits & , combiner
de mieux en mieux des Idées- fimpks, Ainfi ?
pour transmettre aux autres nos découvertes;,
ou les réfultats du travail de notre Entpndc*
ment, nous ne pouvons non plus faire autre
chofe, que de combiner les Mots attachés pat
un lien orginel aux Idées fimpks.
_ Chaque, Idée ¡impie a donc Ton Mot primitif t
qui a fon figne& fon Mot correspondant dans
toutes les Langues des Hommes qui ont raifon-
iué ou qui raâfonnent. Cependant les Hommes’,
qn formant des Idées complexes par- des comportions
Vidées fimpks t ont fait en même tems
des Mots compofés ; & c’eft ainft que le Langage
lùnricbit. Mais c ’eft auifi de l’ufage abuflf de
ces Mots, que naiflént toutes les-équivoques; à
caufe de la négligence qu’on apporte dans le
[Discours ordinaire,; furtout du peu de L o gh
que de nombre de ceux qui ont prétendu rai-
[foiiner philosophiquement. Un manque très corn-1
mun de eohérençe dans les-idéej , ■ rend indifFé-
tent l’emploi de certains Mots plutôt que d’au-
éus ; parce que fouvent, en prétendant fe faire
comprendre par. lés j autres, on ne fe comprend'