
4<S H I S T O I R E I. PAniiÉ.
ment, onpourroit avoir de'l’infltterice iitr les timides
? Etabli'iôit-ôii üxie adtbrïté PMbfdphtyue i
Êoniûie' il "ÿ a un'é autorité' Eccléjiajliqice, afin
de fixer àtf maffia la Mo rate âé fÈtatl Hélas f
quand aurions nous Un Co'de F S^il y a des Schismes
dans l’ Eglife'fur le feiis détextèsreconnus f
comment ne S’ën élêvëtoît-ii rpa's1 p à la J vàrïèté
dès façons dë Voit', dëpënfét, Ùë fefitif ', &'pait
lés oppofitions des intérêts? Châctin à" part,'
croit qu’ il la fixeroit' 'aiTémëht ; côïfime cha'cün
c ro it7 qu’ i f ferait le mëilléür Codé pûïitiqü'é:
Mais comparez tous ces' pn^enS miéux, & lë
bien s’èclip'fëra.'
Et que ferons nous encore des ighorans, d’eft-
à-diré, d’une fi grande partie du Peuple,'qui
n’ a'ni lé loifir, ni les cbfindiïHncés^ prëihhînàî^
rës, qui permettent d’ étudiet; Cè Pëu'ple qui
fent que D i e u a dû didtér aiïx hommes les
Loix de la Juftice & de là Bénéficence, recevra
t-il ainfi d’une manière implicite lés fpécu-
latioîis du Pbiîofoph'e fubàlterne qui balbutiera
dans fa Paroifle ? *
I l eïï aifé de blâmer; & le blâme, presque
toujours fort hardi, fédüit par fon aflurancè.
Voilà toute la force qu’ont eu contré la Religion,
les attaques de tout genre qu’on a por-
/
D I S C O U R S II. DE LA T E R R E. 4 7
tées contre Elle & contre les Eccléfiaftiqüesi.
Ceux qui les ont faites , & ceux qui les ont encouragées
en lés écoutant, n’ont pas confidéré,
qu’ il fallait' nféceiTairement des inftitutions pü-
bliqûes,; pour rappeller aux hommes leurs devoirs:
& qu’ indépendamment de la foibleilè dë'
l’autorité dès hommes, pour d’ autres hommes;-
foiblefie, qu’éprouvent toutes les Lé'giflktÎoftsiÿ
indépendamment du bonheur individuel, quela
Religion fetile peut produire; fubftituër uri'
Corps de MoraliJles à un Corps d'EccléfîaJlfçues,
n’étoit que changer lés noms. Tous les hommes-
qui enfeignent par état, font e n ! danger de dévenir
pédans; tous ceux qui râifonnent par é-’
tat, font ftfjets à préfenter dn fatras & des fo-
phismes; tous ceux qui ont du crédit ou dm
pouvoir, font tentés de le tourner à leur profit :
e’eit là le fort de l’Humanité ; & l’ on n’a rien
dit d’utile, quand on n’a fait que ces remarques.
je m’ arrête ici à l’ égard de ceüx qui ont regardé
la Religion comme un mal. Mais il reftér
Une claffe de perfonnes, q u i, en croyant qu’ élleferoit
un bien, doutent de fa vente, & pcnfeiic
» % . |
qu’il faudroit abandonner ce moyen, & tâchéf
0 fortifier ceux que fourbit la Philofophie. j’ai