
$ i t H I S T O I R E I. Partie,
rentes, dont l’une apperçoit fans , être apper.
„ çu e , & l’ autre1 eft appercue fans appercevoir,
„ L a . première, eft proprement ce qui conilitue
„ le S o i dans l’ Ho mme : l'autre lui appar-j
„ t i e n t comme organes* Ces; organes font un
compoceux
qui aiment ¡àv aller vite, , Mais j’ai fi fouvent
éprouvé, qu’on ne m’ayoit refufé certaines Çonfé.
quences, que parce que leur fens, .ainfi que c,eluide
quelques Propofitions qui les lioient ,auX'Principes,Hc|
s’étoient pas imprimées dans Ifefpric du Le&eur fairi
te de développemens fuffifans, que je reconnois to:J
jours plus la néceffitéde cette efpèce, de /on^wurJ
Le Lefteur croit fouvent qu’on auroit pu fe dispen.
fer de l’arrêter par des chofes qu’U auroit fupplééesl
lui-même. Mais je.vois par expérience, qu’en lesj
fuppléant par quelques nuances de plus ou du unoins,]
il fort peu à peu de la route qu’on, vouloit tracer; &
qu’enfin, lorsqu’il s’agit de conclure, l’Auteur & m
ne renferment pas les mêmes idées dans les mêmeil
expreffions, ou n’ont plus des chaînons communs. J
Cette remarque pouvant s’appliquer à nombre d’au*
très parties de mon Ouvrage, je faifis de bonne heu*
re l’occafion de fournir un exemple de mes motf
d’étendre les développemens, & même de me répn
ter ; ce dont je n’ai donné que des raifons général®
dans le VIII. Discours.
I compofé phyfique, qui peut être détruit, fans ‘
I qu’il réfuite de là , comme conféquencb né-
I ceffaireni même probable , que I’E t r e fen-:
I tant qui lui eft joint foit aulfi détruit. ” ’Si ce
fc’eft pas là l’expreffion qu’emploieroient - tous
les hommes qui , dans le fond, ont la même*
[opinion fur l’Efpèce humaine, c’ eft du moins
■celle que j’emploierai pour déterminer ce que*
je pénfe en commun avec eux.
I J'admets cette Propofition fur plufieurs fonde- m
■mens. i° , Parce que je l’ai ouï dire ainfi (a).
■o. D’après ^ce que* j’ éprouve en me confidë-
tiant. 30. Par ce que ma Raifon médi t , en
Bconfidérant un grand enfemble dans l’Univerà.
40. Par ce que m’a enfeignë la Révélation, à laquelle
je crois.
I J’ai cela de commun avec la majeure partie
■es Hommes, à quelques différences près dans
B (d) Je crois que beaucoup de Pliilofopbes qui penfent
lavoir découvert cette vérité par la . force de leur Eh.
■endement, pourroient bien fe tromper. H y a une
Birès grande différence, entre reconnoitre la vérité d'une
.Idée énoncée, & découvrir Vidée même. L'Homme tient.
I I ■problablement par une Tradition qui date de fon Origine,
■bien des vérités qu’il croit avoir découvertes. Mais
■cette opinion étant "indifférente à la queftion que je trai-
■te, je ne fais que l'énoncer ici.
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