
se répondrai pas à cette objeffion y d’autant plus
qu’il ne l’a pas faite.
Un autre de fes buts,; eft de rendre le Christianisme
plu? admiffible par les Incrédules. | Mais
je ne me rappelle pas qu’aucun d’eux aîc;refufé
de l’admettre, fur ce qu’il fuppofoit que l’Ame
fiirvivoit au Corps avant la Réfurreéfion. Qn a
attaqué fans doute des explications; mais çelane
retombe que fur les Doiteprs,, non fur le
Chriftianisme qui n’explique point.
C ’étoit donc là encore un dmt bhm peu réfléchi;
& vofc-î quelle pouvoir en être la coefé-
quence,G fâ ' fentence fui?. FAme étoic aüffi irrévocable
qu’elle Feftpeù. Je le répète , il fait
qu’il y a beàùconp de perfonnes qui croyent à
l'Immortalité de 1?Ame,? fans .croire au -Chrisfui'
nisme: Mr. Mèndelssohn, par exemple* & tous
les Juifs avec lui, tous -les Mahométans , tous
les Payens, tous les Déiftes. Si donc il eût
ïéufïï à rendre incertain que Pâme exifte après la
Itâort â e P Homme , & qu’il les eut tous renvoyés
aux prômeffes de l ’E vangile pour une BaifurreBion,,
que leur eût- il laiiTé ?
& M ah, dît - il, ils en admettront plus aifément
TEvan'gile. Voyons donc ce qui les y attirera.
1 L ’H omme , fuivant le Dr- P r i e s l y , eft une
'Machine phyfîque. Son Cerveau, à fa «aiflànce,
à la Faculté d'appcrcevoir, réfukante de fon pre-
"Sa D loier
niier arrangement. Ce Cerveau eft tout cornpo-
fé de Fibres , fur lesquelles les objefts extérieurs
font des impteffio.ns par Pentremifedes Sens. Ces
impreffions font Vikmms._ La 'première
eft une Perception-fmple, •&; k< Fil«® qui. la reçoit,
continue à vibrer doucement pendant Je. rH-
te de la Vte\ elle- a une vibrationcule, ■ Des Fibres
qui ont été rnjfes enfembie en mouvement,
confervent une telle ajfociation les unes avec les
autres, que fi l ’une .eftmjfe de nouveau en mouvement,
elle réveille le mouvement dans toutes
les autres. De ces milliards de vibrationcules,
de leurs milliards ¿'affaciations &âs.combmaifons
laffbciations, & de* innombrables modifications
du milieu par lequel elles doivent fe communiquer,
réfultentla Mémoire-Oe Jugementh.-Vobnté\ tou*
te la provifion ¿'Idées quelconques qui conftituent
.h PerfonnaMt.é à - dire, ce qui fait qu’un
Homme n’eft pas un autre-Homme. (Il ne s’agit
pas ici de favoir fi tout cela eft vrai.)
A la Mort ^xomccàmouvemens ccflbttt; PAme
-éteinte : plus dè Faculté à'appercevoir, plus
¿'Idées : les Particules du Cerveau une fois é-
parfes, ne vibrent plus ; « PH om m e n’exifte pas
plus, que s’ il n’eût jamais exifté wï ces Particules,
autrefois vibrantes pour lui, pourront fort bien
aijer vibrer pour un autre, ou pour un loup qui
l’aura mangé.
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