„ taux furent, fouis exceptés de dette diiïolu*.
„ tion générale, l’entrelacement de leurs fibres
„ les conferva.
„T o u te s ces matières furent enfuite aban-
„ données à l'effet naturel de la pefanteur. Les
„ particules des folides, | plus pefantes que
„ l ’eau, commencèrent • alors à defcendre, &
„ formèrent, (on ne fait pas trop comment)
,, une nouvelle,, prifon à l’Abîme. En s’abais-
,, fant ainfi, elles s’arrangèrent par couches
„ fuivant lews piyerfes pefanteurs fpécifiques;
„ & les corps organifés, defcendans à leur
,, rang, prirent leur place dans celles qui fe
,, trouvèrent de .même pefanteur qu’eux. La
„ première croûte qui fe forma autour du non«
„ vel Abîme, fe crevaffa bientôt en divers en-
,, droits, & ouvrit des paflages aux eaux ex-
„ tèrieures fuperflues, qui, dans leur retraite,
,, ainfi que par leur agitation tandis que les
„ matières fe précipitoient, donnèrent lieu à
„ la formation des Montagnes, à celle des
„ baflins de la Mer & des Lacs, en un mot,
,, à toutes les inégalités que nous obfervons à
,, la furface de notre Globe, Il fe conferva
„ ainfi des communications entre l’Ocean &
„ l’Abîme. Ledefiechement delà croûte enou-
„ vrit aufli dans le fein des Continensi & leî
h couchés: formées des dépôts fucééflifs s’étant
y, trouvées de natures différentes, plus tiü
„.moins perméables à l’eau, la chaleur intérne
„ l’y fit bientôt - circuler comme avant lé Dé-
luge.: les -fourees & les rivières fe rétàbli-
■„-rerit.*>. éc tout reprit fon prémier état: non
„.à la vérité' fi parfait qu’avant le Déluge; &é
,y;c’eftf parla que s’explique l’accourciiTenîént
: y, dé la vie: des -hommes, l’un des buts dé là
„ Divinité dans;ee grand événement, & Qu’Elle
„ même avoit annoncé à Noé en même teins
„ que le Déluge.’*
-L’ iîhpofibilké-tdë cohcevôir y ç[i*ë péhdaîit le
peu .de tems que dura le Déluge, les corps ma-
1 vins aient .été enfoncés jusqnes dans le feiri dés
J .Montagnes ; a été pour tous les PhyficienS q ü i
ont bien .-connu ee phénomène, le plus grand
-obftacle à .en imaginer l’explication. IVood-
wardAe connoiffoit; & il n’â fçu l’eXplicluet
Qu’eh ëiffolvant to u t , à l’exception de tcà
tnêmës.» Corps iqu’ il falloit ëonfefver. Il eft fi
pénétré ide ; la folidité de fon invention, qu^il
| ne -croit presque- pas néceffairé d'explicjuër
le comment. Ces corps iè trouvent daiïs les pie#?
•tes, dit-il y • il faut donc biëri qu’elles âîëfit été difc
foütes. S’il s’étoit Contenté de dife',' itfaüi âotiè
| ïku qii’eliës aiéiii été molles j perfanné n’àëfôif
tt i