
les facultés dè l’H om M e , n e l e blâme que
d’avoir laiffé dans fon Syftême l’ embarras d’une
Ame . Je Viendrai donc à fa prérendue Ampli,
fication, après avoir examiné l’objet fous un
point de vue ji>lus général ;
Ce Matérialisme abfolu répugne tellement à
toutes les notions communes ; aux Axiomes dirai
je, qu’ on y a déjà répondu de bien des ma«
nières, toutes viètorieufes. Mais comme on
en répète fans ceffe les prétendus argumens fous
de nouvelles formes, i l faut auifi leur répondre
fans ceffe; ainfi je n’ai point la fauffe honte de
n’ofer traiter un fujet û rebattu. -D’ailleurs il
n’en eft pas d’ un objet fi grave » comme de
ceux qui ne regardent que les Sciences pure«
ment pbyfiques. Dans celles-ci. on peut attacher
tin grand prix a u . mérite de l'invention.
Mais quand il s’agit des Sciences qui tiennent
à la Morale, & qui touchent aux fondemens du
bonheur de l’Ho mm e ; les découvertes qu’on
pour y faire font en elles-mêmes un fi grand
bien, que le plaifir d’en paroître l’Auteur aux
yeux.des autres, n’ y ajoute.que fort peu (a).
t « -V,- Je
(¿y'J’ai été prévenu ( très agréablement pour moi)
dans l ’expoûtion de ce qui fait la bafe de ce ¡Dit4
Je veux mettre ici en wfage une forte de
■Principe, fur lequel il faut que je m’ explique
■d’entrée; fans quoi on le regarderoit peut-être
Lommé déjà pul.vérifé par les. attaques., qü’il.a
■reçues; c’eft le S e n t i m e n t .
; Pour mettre ce Principe, à. l’abri des fubtili*
liés par lesquelles on a cru le détruire, ilfuffira
Idc ne pas entreprendre de le définir d’abord,
& de l’interpeller lui - même.. Ce font presque
tour
h'urs, par un homme dont le génie & les lumière«
I nè font pas équivoques, & que j’aime & eftimé fin-
I dèrement, à caufè de fori coeur , & de l ’ufagé qu’il
p iit de la Métaphyiique pour lé bien des Hômnied.
■C’eit Mr. H e A i s t e r h u y s de la Haye, qül pubiià
là la fin de l’ année dernière ( 1778 ) un Dialogue S o i
■trafique, intitulé Sopbyle, où fc tfo u v è ce tte baifè
Id es connoiflances fur l’Hoirime.
I Nous falvons, Mr . H j s m s t é r h ü y s À ih o i, qué
■Wus ne nbus ibmme's pas copié s ; & l’ intérêt qué
I» / ' A
pious ÿ prenons confîite principalement en " c e quô
l e t t e reneoh tfe , faite fur la route de / ¿ P h y s i q u e ,
ftious donne lieu d’espèrèr ^ que nous nous y rènèori-
Itrerons aulïï avec bien’ d’autres P b y f t c i e n s ; & que? toù i
Itnfeinble, nous contribuerons à détrbfaper pJaiîéUrs
|de ceux qui penfoient être dans cette route, & dèï
p>pe£lateute qui les. y croyoient. <■" *
Le plan qu’ avoit Mr. H e jm s t e r h u y ' s dans'foÜ
Tome I. h Partie. O