
près idées. On doit fe repréfenter ]e g ] aj
levé fur fa..tête^ .prêt à :frapper, fi l’on parle-
fe demander à loi-même , fi l’on eft aflêz fiW
ce qu’'ôn veut publier eft vrai, & fi on. le J
d’une telle importance aux-Hommes, qu’on fi
prêt à dire au Boureau* laijje^moi parler,
frappe. Quand on eft arrivé à ce degré
conviétion, fans doute qu’il faut parler.
Mais, qu’une pareille > conviétion eft rare ^
une tête bien organifôeifinQuiconque -a fi
TIgnürance.de l’Homme-* •yùjfes-méprifes, M
le danger de nés pou voir rebâtir g ce qu’on cr
nécei&ire, après avoir démoli ’Ce qu’on ne troj
voit pas bon; t,qui;aura confidéré. même, ;:q|
les Errturst qu’il, tviendfoitdà répandre, pe
roient ne pas produire toujours de folides réfutions
;, fera bien rarement capable d.e foutenir a
telle épreuve.,.
Si nous examinons .a. prefent les idées que
Dr. P r i e s t l y a xm r /m u r publier, nous p i
rons que. toutes ces réflexions s’y appliquent de
manière la plus.dire £le. D’abord quant à le ctrtii
de de lcur vérité, je tiens qu’il eft impoffibleq
l’ait eue. A tout moment il eft forcé de con
nir qu’il: marche dans les: ténèbresilrfæij
de; plus-, qu’il n’y avoit, aucun de -fes Argumec
auxquels fie bonnes jêtes ri’eullènt fiéjà répond
ce qui devoit du moins, l’engager .à réfléchir pi
i-J'lij \ 1 0 4>Vu>ï'A. ..* I ni
inûrenient. Dans fa dernière controvérfe même?
avec le Dr. P r i c e , il a été réduit enfin à dire,.
vous voyez ainfi p & moi je vois autrement. Elice
là de la certitude^?- • Et faut - il, fur de fi graves
fujets, & où deux hommes-fi inftruits éprouvent
de telles difficultés, faut- il,‘ dis - je, jet te r
dans les efprits qui ne faüroiene.'approfondir, les
femences du : douté, & les expofer à confondre
l’obfCurité des AcceiFoires * avec celle du
Fond? T ■ j:Qp :
Mais voyons.les: Idées elles-mêmes, & leur
importance. Aucune clalïè de ceux qui .adoptent
l’immortalité de l'Ame ne fâuroitpy gagner.
S’il Iaiiîè aux Chrétiens les promelTes fie l’Evangile,
ils les avoient; & quand aux. ;autres, il
leur ôte tout ; c’eil même fon Ijut* -Et pourquoi
ce but? D’abord ppur défendre le Spcianisme.
Mais le Dr. Price lui a montré, que fon Syftê-
me ne fait rien à .çettefqueftiqn.-- Et d’ailleurs,
fommes-nous au teins des Perfécutjons fur ces
Opinion particulières? ; Il fiira peut - être, qu’à
caule de fon opinion à cet-égard, il eft exclu
des Bénéfices de l’Eglife anglicane.-, & quei ç’eft
une forte de perfécution. Mais commç il n’a
point discuté la quertion : „ s’il n’eft p,as con-
‘„"vénable.qu’jl y ait une Religion de l'Etat-,
„ pôur que les. cpntroverfes ne. fpyent ,pas por-
,V tées jùsques dans,-lçs Exercices ^publies’’; je
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