
le Philofophe dévroit s’abftenir; je veux dire
Ceux qui n’affeétent qüe des parties vicieufes
'd’une Syftêtne| particulières à /quelques uns de
ceux qui en adoptent le fond î ou même qui
■peuvent être féparées 'dû Syftême d’un Morii-
m e , fans que fes ■ raifons fur le fond fbycnt
'moins folidest A in f i , par èxemplé, il attaque
îèihcore des' opinions particulières fur la préexisten
c e de P A m e à la naïffnn'ce de Î’H o îmme,
ïür fon état après la M o r t , fur le Véhicule qui
ia tranfpurte hors de ce Monde. En cela il ne
m’attaque p a s, non plus que tous les autres
:Spiritualiftes qui ' fe contentent d’ admettre ce
qu’ils / en ten t, & n’entreprennent pas d’expliquer,
lorsqu’ ils v o y a i t qu’ ils ne le peuvent pas. Il
employé auffi, pouf fo u teh lf Ÿ iâm tlié de I’Am e
avec les G r g A n e s‘, tous ces Argumcns aux*,
quels on a cent fois rép on du , tirés des Maladies
& du Sommeil. Mais quiconque, en diftin-
guant la S u b s t a n c e immatérielle d’avec la
S t JBST a n c e matérielle, n’ a point Tefufé d’admettre
entr’elles des Rapports, eft à i ’abri de cçs
objections ( a ) .
» ( a ) On peut Voir f a r ce point une partie du feeond
Mémoire de Mr. ¿Sutzer fur ¡’immortalité de l'Ame confié'
eés pbyjîquemetit i dans les Mémoires de l’Acsdétnie de Ber*
lin pour-d’année 1774,, L’équivoque de 'tous les Phéno.
mènes par lesquels o.n prétend p ro u v e r, que le mauvais
état du Corps affefte. eflentiellement findent\tê perCannelle,
jusqu'à U détruire momentanément, quoiqu’elle Te rp
Je crois donc avoir ’fiiffifamment répondu à
mus te s argumens par lesquels, le D r .P r ie s ts^ t
pôviS:/«« tou* à fa it à ia Mbtf-ÿrgi.tin de .pouvoir
attaquer avec plus d’avantage une Doctrine qu’il
n’aime pas : je. vais donc finir par une: f emarefue
flîr l’ opinion qu’ ii peut avoir lu i même de fo u
I I TSivJ’ hwêmei . ai , Mîc
Après.! avoir établi didactiquement. ce Çyftêmç
| fur des Principes ,■ le Dr; P r îe s t ly „fait' eommo
1 divers-Aoaiéte que j’ai du occafioh de -réfuteF:
idans te-cours de mon Ouvrage ;c’elt-à*dire, qu’a-
1 j# t avoir- tiré -toutes. tes CoHiéquenfcês des Pfin<*
çipes i Conféquences qui font. Tes, Prop é lid o n s
|fondamentales; craignant que les Principes nid
payent pas à i ’abri d’attaques direèles, il les
abâàdtmue daiis un Apendicey. intitulé EcMm
‘fu r lks recherches précédenteï. L à il v eu t
InéUf ag nous; âe-defirons, noùa ; rendre notre.
1 Mat ï e r® Nçivtoniehne 1 ï l fè môntre très
coulant'fur cet objet. Mais alors il devoir retourner
‘ en arriére, & voir fi, ‘eft embraffanc
pntfée la Phyfiqüe de N 'Ë ^ T O k ; il eâx pu
. ; . faire
fanvplte p a t tfà tnellieu'r état du C o rp s, eft démontrée
d'üiiè manière ' très Inmineufe dans ce Mémoire; t ie n
^u’aiTooiée à un Syftême ftfr l’A M E , qui gène beaucoup
î’Suteur , & que je n’admets p a s , excepté dans les Ar_
lumens généraux, qùx prouvent la totale impaiiTance’ du
WàÇériapsmeà expiiquçr tout I’H om m e ,