
être uhe raifon de découragement pour beux
qui fe Tentent portés à cette recherche. Le p f j
habile des hommes ne fauroit toiit entreprendre
h! mpme tout voir dans ce qu’ il entreprend. Et
s'il eft difficile de trouver une Caufe méchanim
de la G r a v i t ! ' ’,' qui foit pleiriefhéht iàtisfal,
fau te , il ne l’ eft pas ( comme pn l’a, yu) de
démontrer .qu’ il doit iiëçeirairemeiit ypn avoir une;
ou .en un mot,une Çaufe quelconque,étrangère
■aux Particules de Matière qui romèent les unes
■vers les autres; Mais je-ne.yeux pas anticipei
davantage fur ce que verront les Philofophes
quand mon Côntf toyem Mr. Lè Sageaura pu?
hlié lpS Traités folides de Phyiique générale, que
fa foible fantéretarde malheureuferpent trop,au
gré de ceux qui connoiflent cette vraie Philo*
fophie -de la Phyfiqu.e, &, qui ■ pn profitent .déjà,'
^U.ih déclaré-je gy.ee recon4oiffguce? que p’efi à
■mes fiaifons intimes avec lui, que je dois plu?
fleqrs des Principes qui- m’ont ■tenu eq garde
contre les erreurs que je combats:
Sans une atténtioh fcrüpuleüfë' à tpttS les pq
qtt’ on fait dans l’ étude de là Nature, des Mai
$én\afiqy.es & la Mêtapbyfique nous égarpront également.
L’une & l’autre de ces Scicqces, çon-
fidérées comme Inftrymcnt, nous font fans dou-
tç qéçeflgires; mais jl ne faut pas permettre
qu’elles nous en irapofent, qu’elles nous fubju-
guent.. Si le fubtil Métaphyficien & le profond
Analyfte en favent plus que nous dans
Ja partie méthodique de leur A r t , celle qui enchaîne
les Propolkiofls, & fournit ainfi des ré-
fulcats qui découlent de certaines données ; nous
ne devons pas pour cela mettre notre fort dans
leurs mains- ■ Ils eroyent quelquefois, que parce
qu’ ils fc perdent pour nous dans les nues ,
ils peuvent nous raconter tout, ce qu’il leur plait
de leur voyage, à nous qui alions terre à terre.
Mais nous les voyons partir, & nous pouvons
[juger par la manière dont ils dirigent. leurxou-
[te, s’il eft probable qu’ils parviennent au Sanctuaire
de la Vérité
Rien: ne montre mieuxîla petitefle de l’Homme
i que la grandeur qu’ ont à fes yeux les Mz-
îbêmatiques fublimes. Appliquées à la Nature,
c’eft la faculté de fuîvre dans leurs Effets des
Eoix découvertes, quand elles font fort fimples.
Car dès que les cas font un peu compliqués, les
méthodes manquent, les traces des Loix fe perdent,
les réfultats deviennent incertains. Cependant
les Enoncés de ces L o ix , faits ^ notre
manière, fe reifentent eux-mêmes de notrç foi-
bleflc,; ils découlent de notre faculté bornée
d’obferver, qui fait disparoître une grande par»
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