
agg H I S T O I R E Iî. Partie.
che eft fouvent aodcflus de fcs forces ; p&
tude des Livres Sacrés ne le fait pas Phyficien;
& il s’embarraüè •quelquefois à cet égard dans
des raifonnemens qui- décréditent là logique,
Aulïïles Théologiens fages,, qui n’étoiemt pas
Phyficiens, ont ils laiffé à ceux-ci le foin de
défendre, la partie de notre Religion qui fc lie
à la Phyfique.
Les Phyficiens Chrétiens de leur coté doivent
avoir grand foin de me point faire dépendre
la vérité dés faits, dé la certitude de
leurs explications. C’eft-là un dés écueils .des
imaginations vives. Elles fe pénétrent fi profondément
de leurs fyftêmes, qu’elles tranche
presque le mot, cela n’eft pas, ou ë >efî ainji
Le Philofophe Chrétien doit fe garantir de cet
excès de confiance, lorsqu’il ¡s'agit d’expliquer
quelques objets de notre -foi. Qu’ il s’enflame
tant qu’il voudra fur les effets de PEieGlricité
du Phlogiftique ou de tout autre -agent phyfique
dans l’Univers: s’il fe trompe, il ne nuit
effentiellement à perfonne. Mais s’ il veut expliquer
-comment le Monde a été créé, corn-
inent presque tous Tes jhabiûans ont été une
fois détruits pàr les eaux, comment la Divinité
s’eft unie Æ Jéfus-Chrift, comment nous
exifterons après cettte vie., il doit dieu prendre
garde de ne pas lier la certitude dé ces vérités ,
avec fes explications. Prouver que ce ne font
pas dés contradictions, éft de fon refibrt, comme
de celui des Théologiens: nous fommes
tous engagés dans la défenfe de ce points car
nous ne. devons pas admettre dés chofcs évidemment
contradiâroires. C’eft-là l’eflentiel;
le dogthe, oit le fait, tiré feulement de la c!as=-
fe des impojfîbles a fà preuve pour nous, dans la
vérité de la Réligion qui Penfeigne*
Lorsque nous nous engageons dans la recherche
des preuves extérieures de la Religion
avec cette prudence raïfonnable ; nous pouvons
quelquefois rendre fervicé aux Incrédules*
qui ont befoin d’abord de preuves de ce genre,
puisque pour eux la Réligion ne prouve rien
avant qu’on la leur ait prouvée.
Les Phyficiens Chrétiens ont donc cherché
à prouver Je Déluge ; & dés Corps Marins répandus
à la furfaee de la Terre, ont ferablé
d’abord leur donner une anfe bien favorable*
Mais jusqu’ ici il n’ en eft rien rëfulté de folide.
C’eft ce que V. M. aura lieu d’-apperccvoir
dans le compte abrégé que j’aurai l’honneur de
Lui fendre des tentatives qu’ on a faites ¡à cet
‘égard. '§■
Sans doute qu’en admettant 4a -réalité dtf