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DISCOURS XIII.
Examen du Syftême du Dr. P i m e t s l e ÿ
Jètr /a nature de /’Homme.
TJL_^e Dr. H a u t l e y. faToit du Cerveau la
Scène de tour les puénomèneA pfycbokgiquest,
mais il y mettok’ un Speda^eur, fâvoir L’AmeI
Etre ¡entant. Le Dr; P k i è j t l y a cru qu’il
étok plus fmiple de fâke de la Scène même, le
Speâateur. C’eft eneffer fuprimer un E t r e ; &
cela feul paroiffoit au Dr. P r i e s t l y une
grande recommanda tien pour fon Syftéme.
J’examinerai cet argument géuéal , après avoir
expofé comment notre Dr. s’y prend pour atteindre
à cette grande Jlmplicim
J’entre d’autant plus volomiers dans l’examen
de ce Syftême, que j’ai l’avantage de connaître
fon Auteur, Se que par mes relations avec lui,
j’ai été perfuadé de la vérité de la profetôon
qu’il fait dans tout fon Livre, d’être Chrétien>
& de croire travai lier au bien de la Société par
l’avancement du Cbrijîianùm » en le débarraflànt
de
de ce qu’il regarde comme une Dodrine qui
donne prife aux Incrédules. Heureufement pour
les Hommes, le Chriftianifme a de-plus folides
fondemens; car je compterois peu fur celui-là.
Le Dr. P r i e s t l y s’ eft mal rcpre'fenté le
Syftême du Spiritualifme. f j ’employe ce mot
pour défigner en général l’opinion de ceux qui
ne croyent pas que la Phyfique explique tout
l’H o m m e ). Il a arrangé ce Syftême d’une manière
propre à le rendre, je ne dis pas fou-
jlement aifé à réfuter, mais ridicule; &; il
a. triomphé aifément de ces chimères. Les Spi-
ritualiftes qu’ il combat,font ceux dont j’ai parlé
¿dans le Discours précédent, qui croycnt que
| :A m e & le C o r p s n’ont aucune Propriété commune,
& que malgré opla, ces deux Substances
□font capables d’une communication intime &
jd’une adion mutuelle l’une fur l’autre ( a ) : &
jil leur lattribue de plus, une telle répugnance
lpour la M a t i è r e , qu’ ils la regardent comme
vile & abjede, & comme le tourment de
P f ï l ¡entant qui afpire à en être délivré (/f). :
Mais- il y a d’autres Spirituaüfces qui penfent,
que les S o b s t a n s e s.,¡entantes & les S u e s-
It a n c s s phyftquer ont de très grands rapports;
& qui en meme tems n’ont aucune répugnance
(a) Dlsquijîtious retating to Maiter & Sptrit, page'
I X X X V Iir . & pajjim.
i frf Pag. 34. & pcÿtm.