
• ; Vdyons maintenant cè que le Dr. fait promettre
: par le Chriftianisme. Que le Cerveau de chaque
Homme fera d’abord rétabli avec l©:refte de fon
Corps. Mais jusques là il n’y a qu’un E t r e capable
à'appercevoir ce n’eft pas encore le même
- Homme. - Dè plus donc , par un àéte d© fa Volonté,
DïEù rétablira en un inftanc ces milliards
de combinaifons femouvemens-, qui dans chaque
homme , s’étoien't accumulés'., afîociés , -combinés
-pendant le cou«: de fa première Viex s & il l’exé.
; cutefa pour certains Individus ; afin qu’ils foufrenp;
parce que chez les autres-individus qui leur
scorrespondoient dans lepaiTé ; certaines cômbinai-
'fons d'affectations de vibrations - de vibration-
cules", ont -pouffé. leurs braS ' k-Tüer oii voler.
Je m’arrête -, car je vois., bien clairement', que fi
j’étois réduit à cette preuve- dû 'Cbfi/ïioenisme, -je
le rejetterais avec autant d’ardeur qüe je le chéris
.aujourd’hui;; & je vois beaucoup; de perfonnes
qui penfenc comme nioi. : o; if -novil oj h:
; Aucun Homme ne peut être aiféz fur de fes
-forces, pour bazarder d’enlever les-Baîes d’un
-Edifice tel que celui du Dogme de Ylmmort'alité
de l’Ame & toutes-fes conféquences, dans l’efpé-
rance feulement de -lui en fubilitüer de plus
•folides. V ; r ’ "v/,
Celui qui croit avoir de nouvelles preuves ' de
dogmes de cette importance, &qui a p r è s les
- . avoir
avoir longtems examinées i féient bien fur., qu’au
cas qtfelles ne fuiïènt pas. folides comme il le pen*
fe , elles ne nuiraient point aux preuves d’après les*
quelles d’autres les t admettent ; peut fans- doute
les expofer.. Mais, par amour, pour un fyüême.i
dont on etl- bien loin de pouvoir fe dire àfoi-mê*-
me qu’on eft pàrfaiumentlfnr', 'Æ^^é.-eertmnà'
ment on le fera recevoir % attaquer'. ceux qui font
admis, &:d?jcà rdécoulent lés mêtoés cohféquen-
ces fondamentales , c’eil agir au moins contre toutes
les règles de la SagefTe. /feîaiiib 1
Jusqii’iciqe mai parlé de la Liberté d'écrire ^m a tières
pMlqJvpMÿües.jp que rélativementi aux! Théis *
tes:- & parconféquent îe fujet des difcuffioos;,-de
cette Philofophie ; était: un Moîioe: crée. paç >ÿn
E t r e v.fage & bon. Dans un' tel MoNDE, il
n’y -a fans doute d?autre; motif de ne pas auaquôr
légèrement les BafesJde^la Société, ni; celles,fur
lesquelles les Individus ont placé leur. Bonheur; in-
telleéîuel* qUe' l-indertitüde= de§. Hommes dans ce
qu’ils Croyetit être la Vérité : < car-,1a çonrioii^i^qe
dè toute visité) réelle , ne;-pourrait qPé s&îürsiu
bien fous'le. -gouvernement d’une fage PR-ovtnErî-
ce. 'Mais, quel prétexte-peut 'avoir' l’Athée
pour colorer la tentative de faire recevoir fes Opinions,
dont même il ne. peut, jaunis fe êéfayeuer
au moins rip.çertitude ? quel motif.bienfaifantpeut-
îl alléguer, dé chercher des vérités Cr ' Ç “ -J - ' j,d ans fon ^Jonu\e
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