
tie des Elémens mêmes des combinàifons, auifi
bien que de l’exaètitude des combinàifons re?
marquées; & qui parconféquént déguife à nos
yeux lesCaufes qui font un peu reculées. Il 'n’appartient
déjà qu’aux plus grands Mathématiciens
de découvrir les Effets des Loix de la Gravité,
en les appliquant feulement à trois Corps retenus
par elles dans des Orbites ; quoique VEnoncé
ümplè de ces- Loix, ne fpit probablement encore
que : l’effet de notre foibleiTe dans l’Ob-
lervatipn. Gomment donc pourrions-nous nous
flatter de remonter mathématiquement, par Pim-
menfe enfemble des Phénomènes, à la Caufe
formatrice de l’ Univers ; ou de redescendre à tout
cet enfemble, en partant de quelque Hy-
pothèfe fur une Caufe primitive quelconque?
Principes , Obfervations, Faculté ¡de calculer,
tout nous manque. Combien de fois ne
s’eft-on pas trompé fur des Hypothèfes phyfiques,
avant que d’y avoir, appliqué le Calcul!Et files
conféquençes des Hypothèfes que nous formons,
furpaflent le pouvoir de notre L o g i q u e »
même mathématique, par la multitude des com-
binaifons qui fe font dans la Nature »qu’elle fu*-
reté avpns nous en comparant de fi loin les
Effets aux Gaufes, de lesjier enfemble par leur«
•vrais Rapports?
- Cependant - je le rép è te , je në re je tte ’ point
pour’ cela toute hypothèfe; & moins encore les
feeours que peuvent nous fournir la M é t a p h y s
i q u e & les M a t h é m a t i q u e s ; ’ mais
je ne les refpeéte que qqand elles relient dans de-
| juftès bornes. Ayons donc pour elles toute la
confidération que méritent des moyens de comparer
quelquefois , des »Principes, avec les dernières
conféquences qui doivent en réfulter ; faT
chon's un très grand gré à ceux qui découvrent
; de nouvelles routes pour nous faire franchir ces
: pas, • qui fi fouvent encore nous arjêtenty quoique
dans des routes bien unies & bien fimples
en comparaifon dé ce cahos atterrant qué pré-
| fente la Nature à des Intelligences aufli faibles -
| que nous le fournies:mais appliquons furtoutno-
tre jugement aux entrées de ces chaînes: de cal-
| cals ou de raifonnemehs. En Vain la L o g i -
i Qu e des Figures&c celledesMoufranchiroient-,
elles les obfiacles qui fe trouvent entre, les Hy-,
pothèfes & leurs dernières Conféquençes, (fper-
j feétion dont elles font encore, bien loin}.; tant
I que les Hypothèfes elles-mêmes ne feront pas
! raifonnables, nous n’aurons aucune fureté. Quand
notre L o g i q u e t e feroit arrêtée nullp part,
dans la route d’un Effet donné k ü. Caufe, ou
d’upè Caufe imaginée à tes Effets néceffaires, les