Approbation du Çenfeur Royal.
J ’a i lu par ordre de Monfeigneur le Chancelier, le fécond volume de la deuxieme
'partie teX architecture hydraulique, par M. Belidpr ; ce volume , ainfi que ceux qui
le precedent, eft rempli de plufieurs recherches intéreffantes & utiles. On y trouve
les principes d’une exa&e théorie , & l’auteur a donné tous les détails d’une prar
tique éclairée. Nous ne chutons pas. que le public nç reçoive avec grand plaifir.ee
volume , qui termine tout l’ouvrage. Fait à Paris , ce 2.5 novembre 1752,®
MONTCARVILLE , lecteur du roi , 6* profeffeur royal en mathématiques,
P R I V I L E G E p U R O /.
Ï - jOUIS , parla grâce de Dieu, roi de France & de Navarre : à nos amés &
féaux conseillers les gens tenant nos cours de parlement , maîtres des requêtes
ordinaires de notre hôtel , grand-cbnfeil, prévôt de Paris , baillifs, fénéchaux ,
leurs lieurenans civils, & autres nos jufticiers qu’il appartiendra, Sa lu t . Notre
gmé C h a r l e s -A n t o in e Jo m b e r t , libraire à Paris, nous a fait expofer qu’il
defiroit faire imprinjer & réimprimer des ouvrages qui ont pour titre : architecture
Jrançoite , par 1Vf. Blondel. Cours d'architecture, par D ’aviler : méthode pour apprendrp
le dêffein , avec des figures & des académies. Traité de la Stéréotomie , par M. Frefier.
Architecture moderne: De la décoration des édifices, par M. Blondel. La Théorie &
la pratique du jardinage , par Alexandre le Blond. Oeuvres de M. Be l id o r , fa*
pair le -cours de Mathématique j la fcience des ingénieurs ; le bombardier français ; &
V ARCHITECTURE HYDRAULIQUE. Cours de fcience militaire-, par M. le B lond,
contenant ïarithmétique & la géométrie de l’officier, la fortification , l ’artillerie, Ifib
laqué & la défenfe des places, la cafiramètation , la tactique , &c. Recueil des’pierre*
gravées du cabinet du roi. S’il nous plaifoit lui accorder nos lettres de privilège
pour ce nèceffaires. A ces ç a j js .e s ., .voulant favorablement traite): l’expo-
fant, nous lui avons permis & permettons par ces prçfentes, de .faire imprimer
'réimprimer lefdits ouvrages aujant de fois que bon lui femfelera , & de les
vendre , faire vendre & débiter par-tout notre royaume , pendant le te ms de
À'ix années confécutives , à compter du jour de la date des préfeates ; faifon^
dèfenfes à tous Imprimeurs', Libraires, & autres perfonnes , de quelque qualité
& condition qu’elles foient, d’en introduire d’imprelfion étrangère dans aucun
lieu de notre obéiffançe ; comme auffi d’imprimer ou faire imprimer, vendre ?
faire vendre, débiter ni contrefaire lefdits ouvrages, ni d’en faire aucun extrait,
fous quelque prétexte que ce puifte être, fans la permilfion exprefle & par écrit
dudit expofant, ou de ceux qui auront droit de lui, à peine de coiififcation de$
exemplaires contrefaits, de trois mille livres d’amende contre chacun des cpmre.-
venans , dont un tiers à nous, un tiers à l’Hôtel-Dieu de Paris , & l’autre tiers
audit expofant, pu à celui qui aura droit de lui, & de tous dépens , dommages Sç
intérêts ; à la charge que ces préfentes feront enregiftrées tout au long fur le rë-
eïftre de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Paris a dans trois mois te la date d’icelles ; que l’impreffioa defdits ouvrages fera faite dans notre Royaume,
non ailleurs , en bon papier & beaux cara&ere's , conformément aux réglement
la Librairie, & notamment à celui du io. Avril 17:15 ,' à peine de déchéance
Au préfent privilège ; qu’avant de "les expofer en vçnte ; lespjanufcrits qui aurons
fervi de copie à l’impreifion defdits ouvrages feront remis dans le même état où
l’aporobation y aura été donnée ès mains de notre très-cher & féal Chevalier
Chancelier Garde des Sceaux de France, le fieur DS Maupeou; qu’il en fera
enfuite remis deux exemplaires dans notre bibliothèque publique , un dans celle de
jiQtre çhâfeap du Rouvre ^ §ç un d.qiis celle du^lif h f-X h-AUrgO'J , -le -tçuj
a peine de nullité des préfentes i du contenu desquelles vous mandons $c enjoignons
de faire jouir ledit expofant & fes ayant-caufes pleinement &paifiblemem-,
fans founrir qu’il leur foit fait aucun trouble ou empêchement.* Voulons que la copie
despréfentès qui fera imprimée tout au long au commencement ou à la fin defdits
ouvrages, foit tenue pour duement-Signifiée-, & qu’aux copies collationnées par
l’un de nos amés & féaux Confeillers - Secrétaires, foi foit ajoutée comme à l’original
Commandons au premier-nôtre Huilfier ou Sergent fur ce requis, de faire
pour l’exécution d’icelles tous d&es requis & néceflaires, fans demander autre
permilfion, &. nonobftant clameur de Hàro, charte-Normande, & lettres à ce
contraires : C ar tel eft notre plaiftr. D onné à Paris, le mercredi, dixième jour -
du mois de Mai, l’an de grâce mil fepr cent foixante-neuf, & de notre regiie le
«inquante-quatrieme. Par le Roi en fo» Confeil^
Signé, LE BEGUE,
Regiflré fur le tégifirc X V I I de la Chaihbré Royale & Syndicale des Librairès & ’
imprimeurs de Paris , N ° . ƒ 07, fo l, 66f t » conformément au Règlement de tyif* •
A Paris f - ce stj. Mai tf6p*
B RI A S SON, Syndic^