
h. m.‘
Enchayfen. 31 44
Prés de Medenblick. ïo 30
Sur le Wla ck de Yitriegen. 9
Dans la rade des Marchands. 7 3°
Dans le palfage du Texel. 6 4S
Hors le Texel 6
Devant la Meufe. * y
A la Brille ou Denbriel. 3 3°
Devant la vieille Meufe. 3
A Rotterdam. 3 45
A Dordrecht. 4 30
A Goerée. 2 >5
A Eronvers-Haveru 3 30
A 'Weftcappel. i i JJ
A Veere. 1 30
A Armuyden. 1 4 $
Anvers. 6 45
Flefîingue. 12 30
Sur les côtes deFutlande.' 1 1
Aux embouchures de l’Efcaut & de la Meuf
e , & hors le Texel le long de la cote , la mer
monte de 10 pieds, & en rade des Marchands
en dedans du Texel devant Medemblée , elle
monte de 15 pieds, & de 7 feulement à A m f
iterdam. „ _ ■
P A N N E M A R C K ,
A Suy Derfy. I 30
Dans le canal de Sylt. J Z 1 5
Dans le Leidor. I Z 30
Devant l’Elbe.
A L L E M A G N E .
IZ
Hambourg. 6 fs
Devant le Weffer, 1 z
Bremen. 5 45
Dan? le Fade.
4Î
Dans toutes les côtes de Hollande, d Aileu.
magne & de Dannemarck, jufqu’à la pointe de
Scagen, la «1er monté de 1} pieds. J
CHAPITRE
C H A P I T R E I I .
‘Comprenant une defcriptionhijloriquedes ports les plus célébrés
• établis par les anciens, pour juger des progrès de l'architecture
hydrauliquerelativement a la marine.
’h is to ir e nous apprend que les plus anciens peuples
qui feToient diftingués dans la navigation, font les Egyptiens
& les Phéniciens , & que' ce font eux qui ont montré aux autres
nations . par leur exemple , les avantages qu’on pouvoit
tirer du commerce de lamer. Il paroît que les Egyptiens s’emparèrent
principalement de celui qu’on pouvoit faire à l’orient
par la mer Rouge ; & les Phéniciens de celui d’occident par la
mer Méditerranée , qui devint par.fucceffion de tems la plus
commerçante du monde , à caufe du grand nombre de colonies
qui s’établirent dans les endroits propres à former d’excel-
lens ports que la nature fembloit avoir difpofé exprès.
Quoique les Phéniciens duffent aux Egyptiens les connoif-
fances qu’ils acquirent du mouvement des cieux , pour fe conduire
dans les voyages de long cours , ces premiers les furpaf-
fèrent bientôt en puilfance & en gloire. Nés laborieux & avec
un génie excellent pour le négoce, ils devinrent fi habiles,dans
la navigation, qu’ils, en furent regardés comme les inventeurs.,
& comme ceux qui pouvoient prouver davantage à quel comble
de richeffes un peuple peuts’élever par les feules .reflources
du commerce.
6 1 1 . Les Phéniciens , dont l’origine efl attribuée à une colonie
de Sydoniens fugitifs après la prife de leur ville parles Phi-
diftins ,.m’occupèrent d’abord qu’une lifiere allez étroite de pays
le long des côtes de Syrie., nommée aujourd’hui Sourie, répondant
à la partie la plus orientale de la Méditerranée, où ils bâtirent
sla ville de T y r , 1.245 ans avant Jefus-Chrift. Ce.port étant des
.mieux placés pour l’aborddes vaiffeaux, ne tarda guère à devenir
de plus célébré qu’il y eût alors ; aufli fes habitans ^.épargnèrent-
-ils rien de tout ce qui pouvoit,le rendre,commode...& le mettre
en .état de défenfe contre les nations yoifin.es qui ne puèrent
.voir,fans jalonfie >ua établiiTement aufli floriffant. Les ri-
jcheifes de .fes citoyens s’accrureuttellement p a r is commerce^
,Tome IL Partie IL £
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Phéniciens
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peuples
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