Suite àzs
autre s 'mon- j
dations eau-
■ fées par la'
même rivière-
'Autre ma-
zïiere de former
les mêmes
i t 8 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE , TLlVRE HI.
avant une chute d’environ fept pieds, l’inondation precedente,
qui s’élève à cette hauteur,devient un refervoir abondant pour
E m i r les autres inférieures : la fuivante, foutenue par la
chauffée 4 1 ,4 0 , 39 , 38, de la porte du parc, & encore par
la berge gauche de la Haine, fe forme en ouvrant une eclufe
a i placée a u pied de la première redoute*
4 L 4. La prairie qui eft fur la gauche de la porte du p a r l a n t
environ neuf pieds de pente jufqu’à la digue 18 , on a fait en
l E I un retranchement 3 0 , 3 1 , 33 , appuyé aux ancienne
redoutes 23 & 3a , pour communiquer extérieurement de la
pone du rivage au fort de la Haine, & en même tems foutenu
les eauxdellionda tion répondant à la gauche de la chauffée
jj ,g que l’on forme en ouvrant une petite eclufe 40, places
f ’1 ■ 1 . . , An , 1 ,8 27, répondant a la prife d eau 42
& a u point 17 de là baffe Trouille, pour deffécher quand on
16 T l ’égard^e la derniere inondation homée par la digue 28 ,
qui répond à la redoute de Quefme 25 & a celle du Corbeau
26 , elle fe forme aufli en ouvrant une eclufe 31 placée fur la
SiwSffl m *• m B m B Ê Ê
inondations
<en faifant
gonfler la
Haine par une
fu ite d’ éclufes
difpofées par
tçqfcades.
iP l 2CXXI1L
yiere fe répandra i toute part & fournira aux inondations inférieures
, enpaffant par les petites eclufes 4° & 3’ - .
On voit au® quen faifam une éclufe au bas delà Haute
Cous la proteaion de la redoute 26, elle pourra encore féconder
^ précédente & fuppléer à fon défaut pour inonder la plus
Ïrrnde partie de la prairie, 11 eft vrai que nous avons éprouvé la
I f f ic u k fd e s’emparer du fort de la Haine qui a foutenu huit
fours de tranchée ouverte , à caufe de 1 inondation qui le couu
, fans i oe
fonérieure qui nous gênoit beaucoup pour 1 attaque de la porte
Î Z y J V t u n pis lieu d’être furpns que vu 1 importance
ï l’éclufe 46, on ne l’ait foutenu que par W M rép u té >
Il eft à obferver que de toutes les inondations de Mons, il
n’y avoit que celles des étangs des Prêtres & des Apôtres qui
fuffent permanentes, les autres ne fe formant qu’en cas de fiége,
pour ne point être privé de lajouiffance des prairies dont nous
venons de parler.
Je paffe tous filence le merveilleux ufage qu’on pouvoit faire
des petites éclufes pratiquées dans les batardeaux répandus autour
de la place pour la défenfe des foffés, cette partie étant
réfervée à la troineme fe&ion. Je dirai feulement qu’on ne s’eft
point apperçu, au dernier fiége de Mons j que ceux de la place
le fuffent mis en peine d’employer toutes les reffources de la part
des eaux , qu’avoient ménagé pour la défenfe de la contref-
carpe les habiles gens qui l’ont fortifiée, puifque ce n’eft qu’à
tnefure que Fafîiégeant approche l’enceinte de plus près, qu’on
peut lui faire éprouver tout ce qu’elles peuvent oppofer de fâcheux
: autrement le travail le plus ingénieux devient en pure
perte quand on difpenfe l’ennemi d’arriver jufques-là.
9 5 6. S’il s’agiffoit d’entamer le fiége d’une place dont l’enceinte
fut défendue d’un côté par de bons ouvrages détachés ,
répondant à un terrein propre à la conduite des tranchées, &
que de l’autre elle eût des parties foibles garanties par des inondations
, il faut un mûr examen pour fe décider fur le choix du
front auquel il conviendra de s’attacher, foit en faignant les
eaux qui font obftacle pour cheminer vers la partie foible, ou en
donnant la préférence au côté le plus impofant, mais quioffri-
roit en récompenfe plus de facilité. Il y aurait bien des chofes
à dire fur un fujet aufli inréreffant, mais qui feraient peut-être
déplacées ici; c’eft pourquoi je me contenterai d’expofer feulement
les principales.
11 n’eft pas difficile de juger fi une inondation peut être fai-
gnee en tout ou en partie, dès qu’on aura examiné le pays qui
la borne, pour réconnoître les endroits qui ont une pente
propre à faire écouler les eaux, moyennant des tranchées creu-
fées à cette fin ; cela eft prefque toujours pratiquable fans un
grand travail, lorfque l’inondation répond au côté d’aval de la
riviere qui la forme, fur-tout fi on en eft quitte pour prendre
quelques petites fortereffes qui défendraient les berges ou
digues dans lefquelles il faudrait faire des coupures.
Au cas que l’inondation réponde au côté d’amont, il faudra
voir fi le terrein permet de faire une tranchée qui conduife les
eaux dans la partie d’aval, ou fi on ne peut pas leur trouver
B-k ij
RemaîqwtL'
fu r le choix
des attaques
d'une place
qui n eft cou-t
verte qu'en .
partie par les.
inondations,