
r à b l §
S E C T I O N P R E M I E R E .
Pu cours des fleuves , confédérés félon leur .largeur, profondeur & pente;
Recherches fur lacaufe de lu yîteffe naturelle de l*eau des fleuves. 2 7 4
Les fleuves ont plus de vîtejfe dans les endroits çh leur lit ejl rétréci, que
dftns les autres plus larges, " 2.7 5
Les pentes & contre-pentes du lit d’un fleuve 3 aujji bien que les flnuojites
de fes rives 3 contribuent beaucoup a rendre fa vîtejje inégale, Ibid*.
Ce que la vîtejfe des fleuves 3 acquife par la pente 3 perd de la part des,
pbjlacles 3 e(l le plus fouvent réparé par la hauteur oh Veau s’élève, 2.76
Difficulté de mefurer la vraie vîtejfe d’un fleuve ; on rien peut guère juger
par celle de fa f r f ace 3 mais bien par la vîtejfe moyenne que cauferç
Vénergie de Veau, Ib id ,
C’efl une erreur de croire pue les fleuves n’ont (je vîtejfe qn’à caufe de la
pente de leur lit 3 puifque Vénergie de l ’eau fuffit pour lui en donner- 2 7 7
H ! Maximes déduites des principaux articles de cette fcclion. 2 7$
S E . C T I O N I I .
jQ ii l ’o n e x am in e l ’a v i o n d u c o u r s de s f le u v e s fu r le u r f o n d & fu ;r le u r
b e r g e o u r iv e .
Recherches fur les caufes qui ont déterminé le lit des fleuves, 7.7 y
Démonflration de la maniéré dont Veau agit pour approfondir le terrein
fur lequel elle coule, ' 2- 8 9
L'aclion de l'eau a moins de prife contre les berges que fur le fond du lit•
281
Les berges droites ne fe reffentent de la vîtejfe d’un fleuve quepar.ee qu’elles
ont ethorfonçai 3 ce qui cft toujours exprimé par la ligne qui en marque le
palud. I b id .
Trois caufes principales concourent à établir le lit des fleuves 3 la qualité
du fond 3- fa pente 3 & la profondeur ou Vénergie de l’eau, Ib id .
Les fleuves régulièrement diriges s'approfondijfent davantage fans le milieu
de leur largeur que vers leurs rivet ou berges. Ib id .
Examen des caufes qui contribuent à élever les fie.uy.es, iBp
Le lit des fleuves régulièrement dirigés , dont Iç fond flt fahjonnpux ^ devient
concave en maniéré de voûte renverfée. ' 28^
Examen des caufes qui font que des fleuvps fe maintiennent toujours
renfermés dans leurs lits lors meme des crues, & qu’aq contraire d'autres
débordent. 2 ^
I l arrive quelquefois que les parties d'un fleuve qui ont plus de largeur
qu’il ne leur en faut 3 fe rétrécirent naturellement 3 & que l'eaufe preferiç
elle-meme de juftes bornes. Ib id .
. lnconvénions
DES MA T I E R E S . x t v
Inconvèniens aux quels font fujets les fleuves qui -coulent fur un lit de grà<
Jner, p a g e 2 85
De quelle maniéré les pierres que charrient certains fleuves occaftonnent
des attérijfcmens. I b id .
Examen d'un corps chajfé tranfverfalementfur un plan incliné 3 d’oh l’on
déduit la caufe qui produit les finuofités des fleuves. 28 6
Les directions obliques du .cours d’un fleuve fon t la principale caufe de la.
dejlruction de fes rives. ' 2 8 7
Les différentes ténacités du lit des fleuves contribuent beaucoup à faire
naître des corrofîons qui occajîonncnt la deflruclion des rives ouberges. I b id .
Origine des barres qui fe forment quelquefois au travers du lit des fleuves.,
288
S i le lit d'un fleuve penche en certain endroit plus ver s une rive que vers
l’autre 3 il n'en faut pas davantage pour en occaftonner la ruine 3 quoique
la ténacité du fond foit-uniforme. ' Ib id .
Un fleuve qui en reçoit d’autres peut devenir tortueux par cette feule caufe.,
2 8 9
Importance de bien étudier le cours des fleuves pour ctre èn état £ en.ordonner
les réparations. I b id .
Réflexion fur la caufe du peu de durée de certaines réparations faites
flux fleuves. 2 90
Pourquoi il arrive que des digues réparées en maçonnerie font détruites
par 1'acÿon d’un courant, peu après leur réparation. Ibid.
I l eji bien plusfur de s’attacher a détourner les caufes des dégradations qui
.arrivent aux fleuves 3 que de s'opiniâtrer à vouloir en empêcher les effets.
||| 1
D e s
S E C T I O N I I I .
e ffe ts q u e p r o d u i f e n t le s ép is c o n f lru it s d a n s les f le u v e s , d ’ou l ’o n
d é d u it la m é th o d e d ’e n r ép a re r le s d é g r a d a t io n s .
Définition des épis 3 à quelle fin on les confirme. Ibid.
Examen des propriétés d’un épi qui forme du côté oppofé au courant un
angle obtus avec là rive adjacente. ' -■^--0.91
Quelles font les différences que peuvent faire naître les combinaifons de
Peau réfléchie 3 d’avec ce qui a été expofé dans l’article précédent. 293
Quelles font les propriétés d'un épi qui forme avec la rive adjacente un
angle aigu oppofé au courant. 2 9 4
Examen de l’effet d’un épi élevé perpendiculairement fur, une rive. 29,5
Réfultat des trois pofltions qu’on peut donner à un épi 3 eu égard d la
nature des angles q u il formera avec la rive adjacente, 2 9.6
Examen des propriétés des épis triangulaires. 2 9 7
Les épis triangulaires ont l’avantage de ne point trop rétrécir le paffage
d’un courant dans les grandes crues. l i id ,
. Application des épis pour rafer des attérffemens.
p a r t ie I I . T o m e I I , d