
û 3
tìeii fous le p:\viHO!! de !:i R.
rendi
i m e j u l l v
Si un Gt
•nùlte
Ini-ci n'a
taine qui
enlevé s'
Capitaini
1 i
1 Ciu-érieu
qu'à porter feï plainte
relâche dans le port,
1 n'obéît pas, & bàtt
ilden: les proce?, 1;
le Ü
nni
U s papiers ;
O Y
CCS Meffi;ars
Ireilent à eux,
ite Litin, cepremier
Capi-
•c elt :n;uidé,
s'il a tort. Les
i Avoc;us ni Probord
, & l'on cil
n coups de bâton;
la par: des Juges,
in ninid de vin on
d.
: Milo
in \'icaì
êqne G
:tolt
On.pc
condamiic paver en argent ou
tout cela le iait" gratuitement do
S'il y a quelques Cpices , c'elî
quelque veau ^-as.
On a die plus haut que TEvc
Evéquc de Siphanco : il n'
lient qu'
& Ton Egliie ert fort pauvre
L'ArclK
cil richt ; car il eli Scis;ae
fpirituel des' liles d<
N a a f i o , Polic-audro, ÎNili
Scrpho, Hycon<
Sikilio, Stamixilia & Amorgos
Les Daines de Siphanto pour confcrver leur tein
à la c:mipagnc couvrent leur viiàge avec des bandes
de a liage qu'elles roulent lî adroitemoat au'on
lie voit que^leur bouche , leur nez & le blanc de
leurs yeux. Certainement elles n'ont pas Tair conqucr.
mc avec ce malque , & relîemblenc plutôt à
des mumies ambulantes : auffi Ibnt-elies DIUS foigueules
d'éviter les étrangers, que celles de Aiilo
& de r_\rgentiirc n'ont d'emprcijement à les acvâquc
Pour ce qu
font fort malteau
eft des antiquitcz de TIlli
aicées. En allant du pc
pi
aitique .
maux :
proche d'un
voit un tombeau
faire boire les an'
d'un grand goût
fur deux pieâs hu
quatre pouces di
de feuilles-d'Ai
très iri
longue
t pou-cc;
hauteur
;hc, d.
elles.y
.u châgauche
du chemin , fe
lequel fert d'auge pour
c'eft une picce dè mart«-e
de lix pieds huit pouces,
; de large, & deux pieds
: ce tombeau e l i orné
pommes de pin & d'
Tout auprès de ce monuuient elî une
autre pièce de m:u-brc enclavée dans le mur, ¿ic
qui étoit le reile de quelque autre tombeau.
A u pied d'une colline à quelques pas de-là, tout
proche des ruines d'un ancien Temple, qui pourfoit
bien avoir été celui du Dieu Pan , anciennement
adoré dans cette Ifle_,ou voit encore un tombeau
de marbre de huit pieds de long , fur trois
pieds quatre pouces de haut , & deux pieds huit
pouces Qcjarge: mais les ornemcns en font mefquins
& fentent le colifichet : ce iônt des cnfans
qui tiennent des feftons,d'o-ù pend une groiî'e grap-
pe de railîn." ' . L e devant d'un f emblable tombeau eft
eucalrrc dans la
ade d'une maifon de ia grande
ruë du boui-g." il v a u
inlcription fur ce dernier,
rirais tout en eû cifacc
: e n'eft une parcie du mot,
î A 2 I A E.
A u Monalk're de Brici tout près de l
¿c d'une belle fource qui palfe par un pait
maifoi
, ifyi
un tombeau de iiïirbrc dont l'uCiirc eft bien rfi
rent de celui auquel il étoit deluS"
d abreuvoir : cc tonibeai
ponces de lonçuciir ; n
PnilVil 1«
pieds hr
1 loient détrt
fur le devant, qi
étoit d'une e.vcel
Jiacun le be
S.ur la porte di
-- la
1er an port , fonr end
ñgures de minbre d'une
nuë & l'autre drapée,
tonr quarrée, à "auche
volt un bas réliei de n
l'hiltoire de Tobie : je
bris de quelque tombeau
même mur le relie d'un lion , qu:
la tfte & la poitrine.
L e lotid de la porte du Chiteau eft à deux ara,
des lonrenués piu: un pilier de marbre odogone,
lur Icqiie on lit en earaftéres gothiques JhCCC
¿ A T i l j i S L C £ . r,„,i,l.i% Ce
¿»eiguecr , a ce que nous dire
l'IÜe, étoit de Bologne en Itali
Corogna, lequel donna la fille uniqi
que
mais quoique les otiiciira,
temps a épargné trois cnfn
rqueiit bien que tout le rdlj
main : ces entans foûtiai,
m fefton.
il le par où l'on fort pourul.
ilavei les tronçons de dm
mediocre beauté , l'une i ;
A un coin d'une efpécc de
; de la porte du cliatcaii S
narbre que l'on prend pou:
-rois plûtôt que c'ell le dc-
O n a maçotmé dam le
ne montre que
nt les principaux de
e , pere d'Otulyde
:lo Goiadir
Then
cbé de aV
:n lit la conqi
Sipha
Seigneur de Siphauto & c'e
1 avoit été-démembré du b Dali
eft certain que Marc Saiiudo
AI:
„ . „ & la joignit à ce Duché ta
Henri II. Empereur Latin de Conftantinople.Noiit
avons vû chc^ le Vicaire de l'Eglife Latine, l'aile
par lequel Omly de Corogna établit en ijfii. me
rente en faveur de l'Eglil'e du. château. La finulle
des Goiadini a pollcdé Siphanto jufques st
temps que liarberoulie s'en rendit le maître fous
Soliman II. cette amille eft prefentement rediiiie
à trois treres retenus dans leurs lits prefque pendant
toute l'année, l'un par la goutte, lautix; par tin
rhumatilme cruel, & le plus jeune par la ptiralvlie.
L a femme de Mt. Guion Confuí de France i
Siphanto eft de cette noble famille : ce Confil,
y i i eft favant & qui parle plulicurs langues, couferve
le cachet d'Angelo Gozadiul , par lequel II
paroît qu'il étoit Seigneur de Siphanto & de Thamie.
Il nous allûra que la fontaine publique qiii
eft tout au fond de cette .vallée qui conduit an
port, étoit un ouvrage des plus anciens, & venoit
d ime allée taillée dans le ro,c à plus d'un mille de
profondeur.
L e voilînage de l'Ifle de c SERPHO nous fi
naître la curiolité d'y aller:elle n'eft qu'à 12.milles
de Siphanto, ft l'on compte de cap eu cap; mais il
faut bien compter le double du port du château de
Siphanto d'où nous partîmes,le 24. Août , jufqû'î
celui de Serpho. d Pline ne donne que ia. milles lie.
d Hijî,
: Ifle : elle t
, u . w, 1
1 cependant plus de
Les
n u L E V A N T .
les de Scrpho font li rudes & ii cf
...i « Poetes ont feint que Perice avoit
pieiTC julques aux habitans du pays. On
ces côtes, dit Strabon, s'il en faut croi-
:,unc quaiiie dans laquelle Acrilîus avoii
•fée & la mere Danaé. Polydecl:i
; ceccellle, voulue l'obliger à 1
une fes fujecs fxvorifoient fon d<
i avoit apporté la tête de Meduzc , les
1 pierre. Il y a beaucoup d'apparence
.les 'de fer ¿c d'aiman de cette llle n'e-
:onuuës dans cc temps-là; c.îr on n'auauqué
Les mont
carpees, q
changé eu
picha fur
Fable
aitcrmé Pc
:ji,oitdan
:r, &cor
Pcrfée, qichangea
en
qoc les mil
C
' deJlS
d'en attribuer la produótion au
la Gorgone : cependant ces mines font
;s les découvrent tous
s
les jeu
udroi
Cell;
pour... - -
1er protondem-.-, -- - —.
pars, où parmi tant de fer, à pein
des outils propres à arracher les o"
culiiveiu parmi rochers dans
humides : ces oignons font fort doi
ctoilée en plufieurs
d'Antimoine étoile,
•t abondantes ; mais
tux , il faudroir creuqvu
Se les pKi
L a mine de fer y <
!ommc le regu
fout fo
c i l tres-diflicile dan:
de fer, à peine trouve-, .
u'ils
)nds
que
- Rcti:
[ li(
)fe pas_, font
D, qu'on n';î
Pi-o\'ence; :
mais quoiqu'en
'aiu ne font pas
roit rr
s b d'à
' y
T de bo
; leurs
.X's oignor
.'S oignons de Siphai
\;!l! iicres q
Î\I'. Spou,Ics oignons du Lî
illcurs,, que , ceux de de c
certains quarcFers de<
roiis de Paris. Enfin les habitans de Serpho font
il glorieux dVo i r de fi bons oignons , & ils les
trouvent (i délicieux , qu'ils ne s'avifent pas de
prendre les perdrix qui mangent la moitié de leurs
grains de leurs railîns. Il n'y a dans cette îfle
qu'uobourg qui porte le même nom, c^ \m mé-
'^Mt hameau :appcllé San Nicolo. c Le bourg
ell autour d'une rociie atîreufe à trois milles du porc,
& ce port qui cft d'une gran
remite qu'à des vailleaux'dcAtemi'
ie beauté, ne fert de
)yc2 dans une violenvienncnt
s^y mettre à couvert de
es : car les habirans de l'Ifle font
mflî méprilablcs que leurs ancèuiant
fiire connoître à à Celiè,
de reprocher la naidimcc àjefusmd
même il feroit né dans Tille
id il feroit né le dernier des Serim
enir qu'il a fait plus de bruit
les 'ThemiiVodcs, que les Pla-
.-jores , que les plus fages des
ids de leurs Rois & de
»êîe , i
h fureur des v
ülü faioeans -
res, Origene
ca'il e'toit ridic
airiil,hiidit: Qu
Seriphe ; qu
iens, il faut cc
dans le monde que
que les Pyih;-
que Ies plu
lem Gt.....«,,.
. Les habitans de Scrpho ncpayent que 8óo. éciis
ûc capitation & de taille réelle , aulîî ne rccucilleut
ils qu'un peu d'orge & de vin. .e Les meiileu-
^ ^ ai,. :
B:l,lU,h. Ub.
?«ciie lumioibuí P
Ore Mcdufsto lilic
b H' KÏXAUÎTÂ.
^ Ȕfl-st xai -,
; nmgliine fecit'. Ovid, Mtìamtrfb.
I \ i ¡ x h , Scjl.
L í - t f r e I V .
: Moil
mie & de
:s Moine
de Sa
•Il au N(
fous la
ulgnirc ìe.
gare
appari iennet
angc, dont le co
, à la vue de Th.
: i l , où (
cochons
.l'en grec
.Vy a pourtant aucune
.ivenal avent vonlu parh
nom à<;ï>arva Scn^hus
s- un mille de tour, \
•igenc & ces Autcuriy c
lile . piu-ccque
3Ó. milles de circ
né, ¿c Olì l'on v(
, qui ont doi
tfç,
It Mid
pris
•phopouipparenec
r de Serft'ed
tippei-
C'eft-hV
lieu à la fable
r i f l e for
: que celt
; .grec :
Í de Siph
le
res terres
chel Arel
de la mer
l a , mccldes
chèvres & des
Caloycr. Quoi qi
lignihe petit, il
f qu'Ovide & g J
pho-poula fous le n
écucil, qui n'a pas
été habité, h Orii
lé Scrpho une petit'
cette lile n'a qi
où Polydefte a regni
effroyables rochers,
de Pérfée.
Tous les habitans
Cadi cft ambulant,
to. Le Vaivode de Serpho Ttirc de Négrcpo...,
à qui nous avions été recommandez piar M ' . Guion,
nous reçût allez bien, & nous invita a\-ec emprefiement
à l oir danfer les Grecs à la Madona de la
Mafteria , qui cft la Chapelle la plus propre de
rllle. Il eft vrai que les Grecs n'ont pas tout à
fait perdu cet efpritde plaiiîmterie, ni ce génie de.
fatyre qui brillolt chez leurs ancêtres ; ils l'ont tous
les jours des chanfons fort fpirituelles, & il n'y a
point de poftnres dont ils ne fe fen-ent dans leurs
dimfes. La Fête nous parut un peu fcandalcufe
& encore plus ennuycufe, parce qu'elle dura toute
la nuit : bien loin de foupirer ap-rès les belles dn
s tardoit de palEr dans l'ille de Therft
qu'à 12. milles de Serpho; mais le
pays,
mie, qu:
vent du
tant de •
le trajet.-
Il ne faut pas chercher des antiquité?, dans Serpho:
N o r d , f e leva le lendemain au ma'tin. avec
.•iolence-qu'il s permit pas de rlfquei
cetrellle n'aja:na:s été ni puift'ante ni manque,
quoique fou porr fait rendue recomman-
, même dn temps de la belle Grèce. Suivant
Hérodote les habitans de Scriphos, de Siphnos,
furent les feuls, p;u-mi les infulaires,
de recevoir les troupes & la Hotte de
s le temps que ce Prince , qui s'étoit
nquête de Grèce, voulut s'alltlrer des.
:ntreroient dans fon parti , en letu-
^er la terre & l'eau. He'rodote fait
.Melos,
qui refuferent
Xèrxes, dam
propolë la co
peuples qu"
tàifiut deman
defcendre les Milores des Lacedemoniens, & ceux
de Siphnos & de Seriphos des Athéniens , qui
avoient pris le nom d'Ioniens d'un de leurs Généraux
Ion fils de Xut'mis. . Après la bataille d'Artemilium
, où les Grecs & les Perfes eurent à peu
près les mêmes avantages , les Atheniens inquiets
1 3 avec
a & isiiobUililaia kiula
íefta Setiphî. OfiU
• Sen,.ho. Í,,.
Oris- itiä.