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liavitc montagne du pays,
fous le nom de la montas
a bâti fur le foinmct dt
le de Saine Hclie aupn
mais on ignore ce qn
vieux chateau " ué '
li
a des fourccs d
Cal antra.
Les villages ;
t i a , l'holopotai
didliima, Paita,
flimeufe chapell
c i a , P: •
s de
V O Y
c connue aujourd'hui
d e a Sparconda : on
cette inontague la chapel-
; d'une excellente fource;
c'cil que les ruines d'un
: la même montagne : il y
•aux chaudes proche le village de
ax Lentifiues
lit Calima-
u , Mcrmiughi, ühidhij
, Oxoiù
C a t a r a â i , Kini, Nenit
eli la
de Saint Michel, Vou
F l a -
C a l a m o t i , Armoglia où l'on tait des
pots d egr e e , Pirghi, Apolychni, Elimpi, Elata,
Vciia, Mella dans le tameux champ Arvitien.
T o u s les Lentifqnc cultivez font au Grand Seigneur
, & l 'on ne les peut vendre qu'à condition
que l'acqucreur s'oblige de payer la même quantité
d e mailic à l'Empereur : ordinairement on vend la
t e r r e , & l'on le refervc les arbres.
Ces arbres font arrondis & lort
étendus fur les
c ô t e z , hauts d'environ dix ou dou
pieds, à pluaîle
iieurs tiges bnuichues dès leur naiiiîi:... ,
dans la lliite ; les plus gros troncs ont près d'un
pied de diametre , couverts d'une écorce griiatre
r a b o t e u f e , gerfcc; les branches fe fubdiviienc en
plulieurs rame-aux chargez de feuilles compofces de
pluiieurs paires rangées fur une côte creufée en
g o u t i c r e , l o n g u e d'environ deux pouces & demi fur
ligne de large, à comme dilatée en deux petites
"lies difpofées par trois
s d'envipoi
« x r s l'i nfercion des fc
o u quatre paires fur chaque côte , longi
r o n un pouce, étroites à leur naiflance,
à leur extrémité, larges de demi pouce vers k
lieu, relevées d'un filet confiderable, répandi
les côtez en fubdivifions ailèz legeres ; celu
ôtez qui regarde la côte des feuilles cft k
fque qui fleuriiTent ne portent pas d<
i qui portent des fruits ne fleu ""
lifililes des feuilles , pouffent
en grappes de neuf ou dix ligi
fleur ell à cinq étamines hau
; , chargées d'un fommet u
•dâtre ou piirpurin, étroit, iîlk
ceii
les
fíei
s;;«.
:omme boilu ou anguleux. Les
pieds de
f r u i t s , &
iifent pas : dans
des fleurs entafles
de long ; chares
de près d'une
1 peu plus long,
' fur le dos,
canclé de l'autre côté & rempli de
.uffie
jeunes fruits naiiTent fur d'autres pi
o u embryons font entalTez en grappes pareill
bord à celles des fleurs ; 3iiais un peu plus le
dans la fuite : chaque embryon eil; prefqi
l o n g d'environ deux tiers de ligne , c
petites crêtres foyeufes, crochues, co
late : il devient une coque de même fc
de trois lignes, couverte d'une écorce
n u e , rouge-brun, puis noirâtre, luifa
tique, remplie d'un noyau blanc dont 1;
•e : les
is fruits
¡ d ' a -
lgues
lé de trois
ur d'écarle
, haute
peu char-
, aromapelure
eO
toulTâtre : ces arbres fleuriflcnt au mois de M;
A G E
les fruits ne meurilTent qi
automne ^ .
hiver.
Les Lentifqucs ne font pas rares en Provence &
en Languedoc , mais leurs feuilles ne font me
grandes que dans le Li
marque que (
qucs grains d(
conlîderé, cc
donner
le il s
f em prefque rie
gner les pieds
Mr. Gaffi.
côté de Toulon ils rendent quel
m a f t i c f i o n les taille; & tout bien
'ell pas la culture qui les rend proprès
à ce malhc, comme on le croit : dans
Scio même s'en trouve beaucoup qui ne produin
; il faut donc conferver àprovi-
. dont le fuc nourricier s'épanche
abondanmient par les incitions ; c'eiî par cettcraif
o n que les Lentifqucs ne font pas alignez dans les
champs; mais qu'ils nailfent par gros pelotons ou
bolquets écartez les uns des autres : l'entretien de
ces arbres ne demande aucun foin ; il n'y a qu'à
les bien choifir & les faire multiplier en couchant
dans terre les jeunes tiges : on émonde quelquefois
les Lentifques dans la lune d'Ufiiobre , oil pour
mieux dire , on décharge leurs troncs des uou«
veaux jets qui empêcherbient les inciiions: du refis
o n ne laboure guere la terre où font ces arbres,
parceque l'expericnce a fait connoître aux gens du
pays que pour avoir beaucoup de maftic, il nef;il.
loit que provigner ceux qui naturellement en produifent
beaucoup. Peut-être que lî on incifoit les
Lentifques en Candie, dans les Ifles de l'Archipel,
& même en Provence, en trouveroit-on quelquesuns
qui répandroient autant de mailic que ceux de
Scio ? Combien voit-on de Pins dans les niéines
f o r ê t s , qui ne donnent prefque pas de reiîne,quoiqu'ils
foient de la même cfpece que ceux qui en
donnent beaucoup : la flruélure des racines plus ou
moins ferrées peut être la caufe de ces varietcz.
O n commence les inciiîons des Lentifqucs dans
r i f l e de Scio le i^r. jour du mois d 'Ao û t , coiipsiit
en travers & en plufieurs endroits l'ecorce des
troncs avec de gros couteaux fans toucher aux jeunes
branches ; dès le lendemain de ces inciiions,
o n voit diftiller le fuc nourricier par petites larmes
dont fe forment peu à peu les grains de maitic; ils
f e durciiTent fur la terre, de compofent fouvent des
plaques ailez grolfes : c'eft pour cela que l'on balaye
avec foin le deflbus de ces arbres : le fort de
la récolté eft vers la mi -Août , pourvû que le temps
foit fee & fcrein ; il la piuye détrempe la terre, elle
envelope toutes ces larmes, & c'eA autant de perdu
: telle eft la premiere récolté du maftic.
Vers la fin de Septembre les mêmes incillons
fourniffent encore du maftic, mais en moindre
quantité : on paffe le maftic au fas pour en féparer
les ordures; mais la poufficre"qui en fort s'attache
iî fort au vifage de ceux qui y travaillent, qu'ils
font obligez de fe laver le vifige avec de l'huile, Il
vient quelquefois un Aga de Conftautinople pour
recevoir le maftic dû au Grand Seigneur, ou biea
on
c
D U
lors 10 Douanier dan;
ipaux villages don "
L E V
Douanier de Se
quatre des pj
A N T. Lettre IX.
'g;-lh°ci.iilcs de maftic , 1
vient une caiftè à 1
^ resîtres d<
mme
I parlé, & ñ
rter le : conti
rtir les
: tous
troi
ilei
tiCUv ---
de m-.iit
t deux cens quatre
:fquelles pcfent cent
le Cadi de Scio reçoit
e-vingts oques chacune,
:nvain des villages qui
cc que les particuliers doivent
; du Douanier qui pefe le mafn
prend une poignée fur la part de chaque
ier : une autre perlbnne qui eft encore au
liouaaier en prend autant pour la peine qu'il a de
Îciraiier cette part : ii quelqu'un eft furpns portant
du maftic à la ville ou aux villages où l'on ne cultive
pas des Lent ifques, il eft condamné aux galènes
& dépouillé de tous fes biens : les paylans qui
recueillent pas aftez de maftic pour payer leur
portion , en achettent ou en empruntent de leurs
^ & ceux qui en ont de refte le gardent
pour l'a le vendent fecretemc
ICC le Douanier
& le vend deux
ceux qui cultie
la moitié de la
inche autour de
' grande partie
; elles en mânidre
leur foufle
Quelquefois ils s'en accommodent
mii le prend à une piaftrc l'oque,
plallrcs ou deux piaftres & demi ;
veut les Lentifques ne payent qu
apitation & portent la Selle bl;
leur turban de même que les Turci
Les Sultanes confomment la pi
du maftic deftiné pour le Serrail
chent pour s'amufer , & pour j
-Ti-eable fur tout le matm à jeun : on met
de maftic dans des caftblettes &
nt que de le mettre dans .le four :
;urs eft bon pour les maladies de
premières voyes, pour arrêter les
& pour fortifier les gencives,
de la Tercbentine fe fait atiffi en
T« avec une hache les troncs des
aufîi des grains
daas le pain av;
le maftic d'aill
i'cftoniac & des
pertes de Lang,
a La récolté
iiiclfant en trav
gros Terebinthes depuis 1
ciiOaobre; la Tereber-'
fiir des :es plates placées fous ces arbres pa
fin de Juillet jufques
m coule tombe
lis l'amalîènt avec de petits bâto:
1 la
qu'ils laillent égoutcr dans des bouteilles
vend fur les lieux 30. ou 35-. parats l'oque
, c'eft-i
dire les trois livres & demie & une once,
Tout
fille n'en fournit pas plus de crois cen
oques
b cette liqueur eft un excellent baume nac
r e i . u
grand ftomachiquc & un bon remede à pc
)uffe
par
les urines; mais il faut fe garder de la donner aux
perfonnes qui ont la pierre, non plus que les autres
ditiretiques : l'experience fait voir que les malades
en font plus incommodez.
Les Terebinthes naiffent dans cette Ifle fans culture
fur les bords des vignes & le long des grands
chemius ; leur tronc cû auffi haut que celui du
Lcntifque, auffi branchn , touffu & couvert d'une To-m. /.
écorce gerfée, grifâtre, mêlée de binn : fes feuilles
nailient fur une côte longue d'environ quatre
pouces , rougeâtre , arrondie fur le dos , lillonce
de l'autre côté & terminée par une fcuille, au lieu
que les autres font difpofées par paires : toutes ces
feuilles ont un poucc & demi ou deux pouces de
long fur un pouce de largeur vers le milieu, pointues
par les deux bouts , relevées fur le dos d'un
filet conliderable, fubdivifé en menus vailfeaux jufques
fur les bords; elles ibnt fermes, vert-luifant,
un peu foncé , & d'un goût aron^itique mêlé de
ftipticité : il eft du Tercbinthe comme du Lcntifque
c'eft-à-dire que les pieds qui fleuriftent ne portent
point de f rui t , & que ceux qui portent des fruits
' ordinairement ne flcuriiFent pas; fes fleurs naillént
à l'extrémité des branches fur la fin d'Avril, avant
que les feuilles paroiiFent; ces fleurs font entaftees
î grappes branchues & longues d'environ quatre
pouces : chaque fleur eft à cinq étamines qui n'ont
pas une ligne de long, chargées de fommet s cane-
Icz, vert-jaunâtres, ou rougeatres , pleins d'une
pouliîere de même couleur; toutes ces fleurs font
difpofées par bouquets fur leurs grappes, & chaque
bouquet eft accompagné de quelque petite feuille
, blanchâtre, pointue , longue de trois ou
quatre lignes; les fruits nailfent fur des pieds diffeis,
rarement fur le même que les feuilles: ils commcent
par des embryons entaffez auffi en grappes
de trois ou quatre pouces de longueur & s'éleent
du centre d'un calice à cinq feuilles verdâtrcs,
w, 1
J »115-». Di'fC'
a peine
cft luilà
de long : chai
t , lilfc, ver t -gai , ovale poincrctes
couleur d'écarlate; il
q u e affez ferme , longue de
, ovale, couverte d'une peau
, un peu charnue, ftiptique,
la coque renferme un noyau
' d'une peau roullatre : le
i le pays en teir
ivoye un Pacha
M u f t i de C.
(<
; Scio
'eft-à-dir(
,ps de^
pan:
iftantinople
pointues, qi
que embryo
t u , terminé par trois
devient enfuite une ce
trois ou quatre lignes
orangée ou purpurine
aigrelette, relîneufe,
c h a r n u , b l a n c , envelo
bois du Terebinthe cft "blai
L e Cadi gouveri
pendant la guerre <
mander les troupes
nomme le Cadi di
près par joui
T u r q u i e , q
pour ces fortes d'Officié
honneur en plufieurs rangs
afpres par jour,de 400. di
Juges vivent d'un droit de huit ou dix poi
qu'ils retirent ordinairement fur les procez qu'
jugent. 11 i f y a point de Vaivode dans cette Ifli
mais feulement un Janillaire Aga commandant e
viron ifo. Janif[;\ires en temps di
400. pendant la guerre. Il n'y
plus de dix mille ames parmi les
mille parmi les Latins ; mais on
cent mille chez les Grecs.
:ft u n Cadi a 5-00. af-
L premier rang) car en
point d'appointemens
o n les diftingue par
f^avoir ceux de 5-00.
300. de 25-. tons ces
; paix, & 300.ou
a pas dans Scio
T u r c s , & trois
en compte bien
T ]
b nfc*>si ii 'ïï»9iii T»ï PuTlvSy à lif/xiY^'m. Di,[. Ibid. c
j III!'
I^^líii