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lisbits
Grcqvie; les * Papa:
Pi-Otrcs loculicrs, &
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àl'Eviliie; ell celui
eil de lire l'Ecriture
grandes Petes , ces
eux qui le deltineii
ar , dont l'offict
peuple les jours di
eviennenc ^ Chautrès., p
lECnt l'Epitre à la Aielli
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;l:its de l'Eglitc
' des
f Diacres & ch;
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du
endroits où l'on donm
noncent les Antiennes
marquer ce qu'ils doive
qui le prelente le peut faire
tous inllruirs à cehi. Le
orncmens & des wiTes "fe
l'E'
•crile. Pour cc
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ippelle Clero; t
rps du Clergé
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IX Chantres
dire
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igile : k.derqui
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: proprement
Dütes les per-
: il y a des
:eus qui an-
, pour leur
îe prémier enfant
r ils font prcfquc
:re prend foin des
\'ft lui qui difpt
. fe le pain à conlacrer & qui le met fur la' table' di
Propoiition ; il reçoit les oftnmdes, habille le Prêtre
, i lui donne à laver éc à eiïïiyer les mains : le
Diacre porte l'etole & tient k réventaij poiu- chaffer
les mouches qui font fur î'Autel.
II ert permis aux Prêtres de fe marier mie fois
en leur vie,pourvu qu'ils s'engagent dans les liens
du mariage, avant que d'être ûcreï ; il faut pour
cela qu'ils déclarent en confellion à un Papas,
qu'ils font vierges & qu'ilsveuleutépouier une vier-
: s'ils s'accufent d'avoir connu des tcmmes, ils
-lie fauroicnt fe ihire Prénes, fi ce n'elt qu'ils corrompent
leur ConfeÛeur p-.u- argent. Après donc
que le ConfeiTeur a recû la de'poiidon du Diacre,
il certifie à l'Evéque qu'un tel eft vierge, & qu'il
a deflèin d'époufer une vierge : on le marie , &
enfuite on lui confère l'ordre de Prêtrife ; mais il
ne iauroic patler à de fécondés .aoccs : c'elt pour
cela qu'on lui choilit pour époufe i la plus belle
iîlle du village & dont le teint promet uñe longue
vie. A l'égard de la viande, les Piipas ne iont
obligez de s'en abftenir que deux-jours par femaine,
comme les féculiers. La Bibliothèque de ces
Prêtres eft ordinairement fort petite ; conime leurs
bréviaires & les autres livres de prières font chers,
par la.neceffité où ils fe trouvent de les tirer de
Venife.; ils fedifpenfent de reciter l'Office, quoiqu'il
foit en Grec vulgaire : pour la Mei îe, ils ne
la difent pas tous les jours, parce qu'il ne leur çft
-^as permis de coucher avec leurs femmes la veill.e
Acs j ows qu'ils doivent célébrer.
X n»;
O u dillingue les Papas des Caloyers par une „ ta
de blanche, Haute d'environ uu pouce appliquée ,,
bas des bonnets des Papas : il y a bien des eïdroiî
même ou les Papas & les Caloyers portent n
piece de drap, noir, attachée au dedtms duobor
qui leur pend lur le dos, cela leur donne un pc
m air de Prélat : tous leurs boimets foiu du mimimodèle
, . lats par dellùs,
: P habit cil noi
e fontane toute fìn>
: ceinture de mèiiîe
A G E
Ceu:
m Mo
& taits à Monte Santo
noirs, & à deux oreilles ; leui
biuutbneé, c'eft une elpice d
pie , lur laquelle on met
couleur.
- ^ ' • ' i . ' i ! ! ? - ' ' ' " i' o b i ï f l anc c , de chaSe.
te dablhneuce ; ils ne difent pas la Mel f i , s'ils
veulent le- tenir dans leur régie : s'ils le font PrJ.
tres, ils deviennent q Moines lacrei , & ne célèbrent
qu aux plus ginides Fêtes ; c'elVpourqiioi
dans tous les couvents il y a des Papas entretenus
pour délervir l'Lglife : aiulî les Moines ücrei „-
fflfterenr preciléinent des Caloyers que par la Préqui,
veulent le faire Caloyers, s'adreffent à
_ ne lacre', pour en recevoir l'habit, & cette
cereinome coure environ une domaine d'éens.
Aviuit la decadence de l'Eglife Gréque , le i Supe
netir d'un couvent exaininoit le polliilant avec
loin, & pour éprouver la vocation, il l'obliseoit
de relier trois ans dans le Monallérc - -
me, s'il perféveroit dans fon defl'ein,'
le menoit dans rEglife , & lui teno
luivant : „ Nous voici, mon frère,
„ de l'Auge du Seigneur, devant qui
„ mentir : N'efl-ce pas pour e'viter
„ de quelque taute que vous voulez vous retire
„ dans cette miufon ? Ne feroit-ce pas quelque
„ chagrm domeliiquc , quelque dépit amoureoi,
„ quelque aftaire criminelle qui vous ameneroit
„ parmi nous ? Non, mon perc, re'pondoit ordi-
„ nairemenr le polhikmt; ce n'ell que pour vaquer
„ a moD lalut quej e veux quitter le monde & fes
„ vanitez : alors le Supérieur lui dounoit l'habit,
& après quelques prières, il lui coupoir une treffi
de cheveux qu'il attachoit avec un morceau de cire
contre la muraille près de l'Autel
Il ii'y_ a plus de dUapline à prélent parmi les
Grecs; on reçoit les Religieux fort .jeuiiei, & lut
tout dans les couvents, où l'on en voit qui n'ont
que dix ou douze ans : ce font le plus fouvent des
fils de Papas, a qui l'on montre a lire & à écrire;
la aux offices les plus vilsj
e noviciat ; dans les couvents
d'ailleurs ils font empii
& cela leur tient Heu
• -HnJf
D U L E V A
™ t s les plus réguliers , le noviciat fe prolonge
iiicore deux ans, après la prife d'habit : ces couvents
font ceux de Monte Santo , de Saint Luc
froclie Thébes, d'Arcadi en CJudie, de Nèamoiii
à Seio , de Mavremolo fur le Bofptorc , des
Monaftères des Ides des Princes, &c. La vermine
iuconiniode fort ces pauvres novices ; nous leur
aptîines l'ufage de • l'herbe aux poux, pour la faire
mourir : le Seigneur y a bien pourvû, la plante
ell eonunune dans tout le pays.
Les Caloyers & les autres Ecclefiaitiques font
mal propres, leurs cheveux & leur barbe fout tout
à f.iit négligez ; car la plupart gagnent leur vie à la
fueur de letir corps, & s'appliquent à toutes fortes
d'ouvrages, fur tout à labourer la ferre & à cultiver
la vigne : les frères laies font les plus mal
tournez & reflemblent à nos frères donnez - je ne
fçai pas conunent on les appelle chez les Grecs
ee four de bons paylans , qui
leurs femmes , font donation
eùuveut où ils palfent le relie de
la terre : tous ces Moines ne vi
ques poilfons, de légumes, d'ol
après la mort de
de leurs biens au
leurvieà travailler
vent que de quel-
;, de figues fèrétecloire
ne vaut guères mieux qu^
la Trappe, ii l'on en excepte le vin ; & le
réeliaut vin de Grèce vaut incomparablement
que le meilleur cidre du Perche. Les étranlaugeiit
de la viande chez les Calovers ; mais
l'y porter ; on y trouve ordinairement des
vertes & lalècs tout à fait ragoûtantes ; les
noires y font aulfi communes & d'un meilgoût
; on les met par couches avec du fel d:
~ elles fe
iides cruchc!
peiiHaut plus d'i
prépaier en Pro\
n'a pas réilifl.
Tomes les po
téres Grecs ; h
que le dernier di
: la
pour ce qui regardi
quand k b Supérieur fort d.
ponillè que de fon authoritè
gcj il u'oferoit en abufer, fv
chádmens & aux pénitences qi
tes de fes Rèiigieux ; la
" i t quelquefois prend: '
fervent fins eau
année ; j'ai eiîaiè d'en faire
: de cette manière , mais cela
is font égales dans les Monafpèrieur
n'ell pas
aifon
le:
•ft de mime
IS bcibins de la vie:
chargc, il n'efl delorfqu'il
eft en chartout
par rapport aux
: mdriteroient les f.tumoindre
feverite leur fee
turban, au lieu du be
înces font done
l'y connoît guènet
de Monte Santo. Les pén
volontaires dans les cloîtres ; on
res la foumifíion & l'humilité : ces verti
pratiquées que par les cuiiiniers ; car ils viennent
fe proileruer à la porte du refedtoire, pour y recevoir
la bénédiction des Rèligieini qui en fortent.
Comme il y a trois états de perfedtion dans la
a Delphin îUiJni folio ,
Ex^upiridit.
Siaphifugria diaum ïcft. Kc
c .M,.f.;>, M»,«.,
N T. Lettre 111. 41
vie monaftiquc chez les Grecs , on diftingue auffi
les Rèiigieux par trois fortes d'habits ; c les novices
n'ont qu'une fimple d tunique du plus groflier
de tous les draps ; les proies ont une c tunique plus
;unple& pins propre: on appelle f Rèiigieux du petit
liabit les plus fervcns,pour lesdifting-uerde ceux qui
vont le train ordinaire ; enfin on donne g la cueulle
& le h fcapulairc aux plus i parÊiits , que l'on
ne fait pas difficulté de comparer aux Anges : on les
enterre avec ces orncmens, car pendiuit leur vie ,
ils ne les portent que durant fept jours.
Il y a des endroits dans la Grèce , où les Caloyers
font diftinguez en Anacorètes & Afcétiques
ou Hermites : les Anacorètes vivent trois ou quatre
enfcinble dans une maifon dépendante du couvent,
duquel ils la louent à vie : ils ont leur chapelle,
& s'appliquent après leurs prières à cultiver
des légumes, la vigne, des oliviers, des figuiers,
& d'autres arbres , qui leur fournilient des fruits
pour leur année : ces Moines ne diifèrent des conventuels,
que parce qu'ils fe communiquent ino' -"
ivec le monde, & qu'ils font en pei inbrediuis
lei -etri
fl la plus
d u s , qui
s les plus
L a vie des Afcétiques ou Hermites,
dure de toutes , ce font des Caloyers i
fe retirent volontairement dans les rochi
affreux : ils ne mangent qu'r
e fois le jour , exceple
tè les jours des Fêtes ; à pc
leur nomriture fufmourir
fit-elle pour les empêcher d(
: les Pacomes
& les Maeaires n'ont pas "
icu plus anftérement ;
j e ne crois pas que fans un
vocation bien particu-
liére, il Élit permis à des hoi
;s de mettre leur
vie à une telle épreuve ; Dieu
t fans doute que
nous la confervions ;
liant que cela dépend de nous,
& ces bi gens „ .. le font mourir à plailir . ;.
d'
autre côté , ces grandes auftèritez , jointes à tniè
retraite perpetueU'e, leur font bien fouvent tourner
•la cervelle. La plûpart des Afcétiques donnent
dans des réverie-s pitoyables, & bien éloignées de la
veritable connoiüimce de nos de^-oirs ; peu à peu
leur cervelle devient un moule à viiions : au refle
ces pauvres Hermites ne m.andient point ; les Moines
leur fouruiffcnt de" tcnipi!-en temps un peu de
bifeuit, lequel joint à quelqû-^-hcrbes.clTJmpêtres,
fait tout le foûtien de leur/Vié.
II s'en faut bien que, 1= les Religieufes Grequesne
vivent fi auilérenFttt'î In plûpart font des Magdelaiues
mitigècsv.Wfln le retour font voeu de ménager
des,,'vçrfcs:Jilu'eIles ont fort négligées dans
leur jeunciTe :• elles fe" retirent enfin dans des monaftères
, pour y mener une vie un peu moins fcandaleufe",
Ibu's les yeux d'une 1 Supérieure qui n'eft
pas trop févére. ^
g Ksukîl^xmï.
•h A»á>.«<:»t.
k .«ncirplí, Sonní ïiellc.
V-xliyfin,, Ki^tyí,;^, ^Iflclî-flii. Aíf.^XÍ.
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