
î f i l
H', «il!
t ï o
& fûûteimës pnr une q
g n e s , latiuellc fort de l'aiffdlc d
V O Y A G E
: lip
e t . - ,
ddl
fleurs fc j a u n e s
It
iiii-ues de
é c h a n c r é
es. Les
ip plus pc
r t . p â l
u n cteiidart relevé ,
l a r g e de 7. on 8. lig
i n f é r i e u r e font beaucc
8 . lignes d
g e d'enviro
& découpt
p i n i l e eflm
b l a n c & velu ,
e n v e l o p p é dans une gaine
f r a n g é e en itamines à fi
p i f t i l e devient un fruit le
d e 8, ou 9. lignes , termi
g u e de 4. ou 5. lignes
Lvec
a i e , 1
a feuille
c a l i c e a
l o n g , ve
1 5. lignes
e n cniq p
b o u t o n pu-al
gue de d
u n e feuille affi
uë. Toutes o
i j . ligne
p r e f q u e
îles & 1
ites. Le
nnbranei ,
pa
Temé de poils blaucs
ites très-menuSs. Le
l a l épais de deux lignes,
u n filet blanc - Gile ;
m e m b r a n e u f e blanche,
m i n e t s purpurins. Le
ig d'un pouce, épais
ié par une pointe Ion-
C e fruit eft arrondi fur
! c dos , plat & fîlioné de l'autre côt é , cotoneui ,
d i v i f é en deux loges , dont les parois font charn
u s , épais de trois lignes lorfque le fruit eil enc
o r e vert. On trouve daus chaque loge un rang
d e î. ou 6. femences de la forme d'un petit rein,
a t t a c h é e s chacune par un cordon. Dans leur mat
u r i t é ces graines font brunes de même que le
f r u i t . Tonte la plante fent mauvais. Elle a levé
d e graine dans le Jardi n Royal ori elle fc porte
bien , malgr é l'éloignement & k difference des
c l i m a t s .
N o u s découvrîmes ce jour-là pour la premiere
f o i s , une très-belle efpece de r .oe- B , » » , , dont
j e n'avois vû que des ave
lelqu
a n n é e s , dans le Jardin d
P r o f e i f e u r de Botanique e
v i l l e , très-habile homme
d e fi belles plantes dans
d o n n é la figure de cell
,„if,
n dan
f e m b l e que R,
ait fait mentio
A Lt
¿fimil« ér,
t o n s il y avoitqi
L e y d e . Mr. H,
l ' U n i v e r f i r i de ladite
, & qui avoir obfervé
•s Indes lOrientalcs , a
d o n t nous parlons. Il
M e d e c i n d'Ausbourg , en
la JitUtio« dr fm Voyage
nom de Belle efpece d'Or-
Tieluis is' deoMpees frofoadém
L a racine de cette
g u e d ' u n pied, grofli
l e pouce , blanche t
. é c o r c e r-ouge-orang
n e r f de cette racine
f o n t affe-i grolfes &
p o n i f e une ou deux
g r o i f e s vers le bas <
f i n e s , couvertes d'nn gros duvet bU
pagnées de feuilles d 'une propreté q
l o n g u e s de huit ou neuf pouces, dé
ques vers la côte en parties longue;
t r o i s pouces fur demi pouce de large
d e groITcs boiTes toutes chagrinées
chStre. La côte & la nerveure font
, Ion
i p a r t :ites
p l a n t e pique en fond
an collet deux fois comme
e n dedans , couverte d'une
• ou couleur de Saftan. Le
eft dur & blanc , les fibres
s ' é t e n d e n t fur les côteï . Elle
tiges hautes d 'un pied & demi,
me le petit doigt , purpnic
, accomi
fait plailir,
:oupées jufd
e deux ou
i r , relevées
vert - blani
m e t r ;
c e t t e côt e a d e m pouces de large à Í
aiffaii
gée d'un duvet ti
p u r p u r i n e en quelque! endroits
ùle:
• b l a n c , de mime q
us des feuilles. Celles quiviennentenfuitefom
iffi longues & embraffent une partie de la ,¡1
rondies , mais elles diininoeït
vers le mi l ieudelat ige oùeilc
IX pouces. Enfuite les tiges d,
branchues , a - "
d e feuilh
dei
leur longueur
n t larges de de
enneut toutt
es , accompagu
f é e s
q u ' i
fleur
c i l l e
D U L E V A N T . Lettre XV111.
d u t .
l e «
•ondies, H ,ojf.
longues d'envi,
linfi dire, en a,,
eft fort ai.
iiiéei
p o u c e , coupées, poui
cade gothique, dont la poiu
ces feuilles ne font pas boCfeL^, ,
f e u l e m e n t & velues. Les tleurs naiffent paru,,
neanx & par étages le long des branches , difto.
a iimple rang. Quelquefois même il „'',,
n e ou deux fleurs à chaque verticille. l,
cil longue d'environ un pouce, épailTcd'unt
; & demi à fa naiffance, blanche, évarée^ti
levres dont la fupérieure eft courbée en Tularge
de deux l ignes, parfemée de poils fort
^ u i u i s , coloréed'un petit oeil citron, prefqueimp
e r c e p t i b l e , échancrée & arrondie; la levreinfc.
n e n r e eft beaucoup plus contre, divifee entroii
parties dont la moyenne , qui eft la plus grmide,
eft jaune-citron ; les deux antres parties fontbljiil
ches & relevées en manière d'oreilles. Les tnm
i n e s font de même couleur , & entreiafe
c o m m e les divilîonsde l'Os Hyoïde. Lepilliltel
à 4. embrions furmont< par un filet violet S
f o u r c h u à fa pointe , lequel fe courbant dans Ii
f a u c i l l e déborde de trois ou quatre lignes. Lt
calice eft long de demi pouce , rayé , verl-pilf,
v e l u , partagé en deux lèvres , dont l'une a trois
.pointes aflcz courtes, & l'autre en a deux feti!-
rnent inais beaucoup plus longues. LehantJes
n g e s e f t un peu g l u a n t s fent mauvais. La rjciic
d e cette plante eft amere. Les feuilles ontungoil
d ' h e r b e & fcntent le bouqui n , comme la Tmu-
Bon}?e ordif^aîre.
Il faut avouer, Monfeigneur, que l'crnJitii
eft d un grand fecours pont allonger des Uim
L e pays où nous fommes fourniroit beanconpi
m a r i e r e à un plus habile h omme que moi. Com'l
bien de grandes armées ont dOi paf lêr par ici > Pent-1
ê t r e que L u c u l l u s , Pompée & Mi thr idat e y reconn
o î t r o i e n t encore les reftes de leurs camps. Eiiinl
nous fommes dans la g rande Arménie ou Tnrco-1
manie. Les Romains & les Per fes en ont prottg
é les Roi s en diffirens temps. Les Sarralîiis l'ont
pofTedée à leur tour. Quelques-uns croyeiit qnt
Selini l 'ajout a à fes conquêtes après fon retonrdt]
P e r f e , où il venoit de gagner cette fameufe tat
a i l l e contre le grand Sophi Ifmael. Sanfoviii
convient que du temps de Selim qui mourntiil
I S 2 0 . il y avoir un Roi de la grande, & M
a u t r e Roi de la petite Armenie appellé J k U .
S e l im fit trancher la tête au Roi d'Aladoli, i l
l'envoya I
l'envoya à 'Veiiife pour marque de la vifloir
qu'il venoit de remporter en Levant. Il y a beau,
coup d'apparence que les Turcs fe faifirent et
même temps de la grande Armeni e , afin de pouvoir
palTer en Ferl e fur leurs propres terres, fans
fi; lier aux Princes voifîus. Quoiqu'il en foit,
l'Armenie ne tarda pas de tomber Ibus la domination
des Turcs, car les Âmales Turques , citées
par Caivifius , marquent que Sel im fils de
Selim, conquit l 'Armeni e en 1522.
On nous fit partir le 14. Juin à deux heure
.près niinnit, & nous marchât
heures dans des prairies fertiles
; fortes de grains. On camt
d'Elija f L une des bran
1ÌI illiiles de la vine á'Arx,ei
es jniques à fept
f e m é e s de tou-
1 t o u t proche du
s del'Euphratc,
i OQ i'Arzerum.
HZ
q u e d'antres appellent Erzeron , quoique Arzerum
foit l e v t a i n o m decettc ville, comme je Is
élirai plus bas. Elija n'eft qu'un méchant village
d o n t les mai fons font tout-à-fai t ccrafées, moitié
enterre'es , bâties de boue ; mais le Bain qui eft
a u p r « du village rend ce lieu recommandable.
L e s Turcs l'appellent/rBaw^'Aîera». Le bât
i m e n t eft a f c propre, oflogone, vonté & percé
en delfus. Le baflin qui eft de la même figure ,
c ' e f t à dire à huit pans , pouffe deux bouillons
d ' e a u prefque auflî gros que le corps d'un homm
e ; cette eau eft douce & d'une chaleurfupport
a b l e . Dieu fçalt comme les T u r c s y courent ; il!
v i e n n e n t d'Erzeron s'y baigner, & la m o i t i é do
n ô t r e Caravane ne lalifa pas échapper une Ci belle
o c c a i î o n ,
. I-e lendemain nous arrivâmes à EtïerOii
Ipelhue aiTe?, grande ville à cinq journées d
Mer Noir e , & à dix de la frontiere de Perfe.
« t r o u eft bâti dans nne belle plaine au pied
«•ne chaîne de montagnes qui empêchent l'Euf'tlte
de fe rendr e dans la M e r N o i r e , & l'obli-
8W def e tourner du côté du Midi . Les collines
1911 bordent cette plaine étoieiit encore couvertes
d e neige en plulieurs elidroiti; On nous M r s
m ê m e qu'il y en étoit tombé le premier jour de
J u i n , & nous étions fort furpris d'avoir les
iriains engourdies jufqu'à ne pouvoir écrire fur
l e point du jour : cet engourdiiTcment duroit enc
o r e une heure après le foleil levé, quoique les
n u i t s y fuftTent aftez douces & les chaleurs incomm
o d e s depuis les d i j heures du matin jufques -à
q u a t r e
i :
li
1