
l'I
I , .
ÇO V O Y A G E
& de leurs Empereurs , jufques à rétabliiTeinent
des Empereur s Grecs. Elle fut de l'EmpiredeTiebifonde
fondé par les Comneiies , après que les
F r a n ç o i s fe furent établis à Conftantinople ; mais
T h e o d o r e Lafcaris ayant défait lathiue Sultan
d ' I c o u i um , prit Amallris en t i lo. avec Heraclée,
& quelques autres places. Ainallris étoit en la
puilfance des Génois lorfque Mahomet 11. pi
C o n i l a
iple & Fera. Ils
lui declare
la î;uerrc fur le
rendre Per:
. Mahomet alla
tris avec i
n e nombreufc a
une fi forte
impreffiûn , noi
la vil
mais fur l'efprit d(
en ou nt les 1
m e partie des hal
à Conllautinoplc
N o u s laMl-ror
jTiains des Tare
L e 4. Mai nous
j e ne trouve '
r e u r s : notis 1
)rtes. Il
•tillei
lilr
ViSiû'^ tranfpo,
e^ fit
propos de
'il fitdelenr
nue à Amaflaquelle
fit
murailles de
qu'ils lai
l a t r o i l i é -
r le telle
la ville d'Amaftro entre les
& pourfuivrous nôtre route,
s quittâmes la riviere de Sria que
i dans les Cartes ni dans lesAullâmes
qu'à jo. milles au delà, &
la tramontane nous obligea de camper fur une
m é c h a n t e pla^e où nous'eûmes delà peine à ntuis
m e t t r e à l'abri du vent. Le 5. Mai nous doublâmes
le Cap Pifith que les anciens ont connu
f o u s le nom de Carambis , & qu'ils out oppofé
au front de Bélier de la Cherfonefe Taurique ,
que l'on appelle aujourd'hui U petite tartane ou
Crimée. Les anciens, conmieremarque Strabon,
ont comparé la Aier N o i r e à u n arc bandé, dont
l a corde eOE reprefentée par la côte méridionale,
laquelle leroit prefque en ligne droite fans le Cap
P i f e l l o .
C e jour-l à 5. Mai nous ne f îmes que î o . milles,
& campâmes fur le bord de lamer à /Ibam où il
n ' y a que de méchantes cafernes deilinées pour
u n grand nombre d'ouvriers qui travaillent à des
cordes pour les vaiCfeaux & pour les galeres du
Grand Seigneur. J'ai oublié de dire qiie les côtes
de la Mer Noire fourniffent abondamment
tout ce qu'il faut pour remplir les arfenaux , les
magazins ¿t les ports de cet Empereur. Comme
elles font couvertes de forits & de villages, les
habitans font obligez de couper des bois pour la
marine , & delesfeier. Quelques-uns travaillent
aux doux , les autres aux voiles , aux cordes &
sgretz neceiTaires. On met des Janiifaires qui ont
i n f p e f t i o n fur ces ouvriers, & il y a des Comm
i l l i i r e s pour lever les équipages. C'eft de là que
les Sultans out tiré leurs plus puilTantcs flores dans
le temps de leurs conquêtes , & rien neferoi,.,
ailé que de rétablir leur marine. Lepaî! '
c e l k n t . i l abonde en vivres, comme bW
viande , beur re, fromages ; & les gens y vivenrtr
fobremenr. '
Il fcmble Ofi'Abom foir le relie du nom,
ancienne ville appellée Les m:irs £ Ahn, Si,
envois à quelque honune de lettres condainiici
puis long temps 1 feuilletter de vicu.x livto
m e f e r o i s beaucoup valoir fur cette prctc„d„e'i:
un Minillre qu. _ _
f e s , à peine ofai-j.
Quoiqu'il en foit, <
été qu'un méchant 1
P t o l o m é e & Etienne
f e r v é le no
J e fais bi
de Cbamm
d é c o u v r î m
m i m e qu'u
fleur purpurine que m
P e n d e r a c h i , à éclaire
encore à rendre raifo
arrivée aux Dix mill
jeune Cyrus
tes de la M
vous envoy
tes, lorfque
formez.
N o u s pan
fein d'aller ;
de reft
It la jufte
ptopofei
plu
i o n feulem
autre bell
'alei des
ces mur s d'Abono n'orni
village dont Strabon,
ne de Byzance nous ont coi.
de cas d'une efpece admirailt
à fleur jaune que noii,
ent elle p - • '
e efpece
f e retirer
N o i r e . J
endr,
: cettc
: dans k
eut ft
e de ce genre
veuean délit
it de Pline
cruelle aï
ès la ditli _
ir pays par lesci-
, ,Mg
les defcriptions de ces deuxpisiinous
en aurons vci les fruits ta
isltJti.
îmes d'Abono le 16. Mai d
Simpe ; mais la pliiye ut
• ié chemin & de camper
plage à 40. milles d_ .
beaux villages fur lacôti
font d'une beauté furp
pas un des moind
Mie. O n voiid'iltl
l'entrée des bûisi]]i
te. Stephm n'dl
10m a tant de rapwiit
;elui de Stepbaae qui fc Vrouve dans Î^L
dans Arrien , dans Marcien d'Heradée & Jj
Etienne de Byzance , qu'on ne peut sue
douter qu'il n'en foit dérivé , & que par cûd
féquent l'ancienne ville ne fût proche de c
village.
L a mer fut fi grofle le lendemain 17, Mii
que nons fûmes obligez de débarquer à une ante
à huit milles de Sinope où nous allâmes li
me jour à pied en herborifant ; nous y fejomi-
"" pendant deuxj
J'ai l'honneur
f p e a , ätc.
'ec un pi •ofoud
LET
D U L E V A N T . Lettre X n r .
^ • " L E"T" t ' R"-E XVII.
9 *
nVSCRlPriON DE S COTES DE L A M E R N O I R E , D E P U I S SIliOPE
J U S T E S J T R E B I S O N D E .
^ l o N S E I G N E U R ,
IL ftroit â fouhaiter que parmi tant de Regle-
Ljens qui ont été faits en France pour l'avanceiKnt
lies Sciences & des beaux Arts , il y en
•ùl quelqu'un qui regardât preeifement la pcrfecion
de la Géographie : car les fautes que font les
¡eomphcs font très-effenrielles, S e l l e s font caufe
,oenci-fouïcnt les voyageurs, les Pilotes, &
n>ii!îc quelquefois les Officiers Généraux prenitilt
de fauffes mefurcs. Je voudrois qu'on exidcs
Géographes quelques marques de leur
que de leur permettre de ptrblier
"ils fufiTent obligez de voyager
It un certain tcnaps , piiifqu'ils
itres dans leurs voyages,
de fi difficile que de faire une
qui foit cïafle. Il faudrait
es lieux dont on veut donner
les m'ûfures avec de bons inles
obfervations ueceifaires par
(es Cartes; & qu'
iiniéines pendan
nilent ^lider les a
Je ne trouve rier
Cute Geographiqn.
polircela parcourir
le plan, en prendre
llrpmens, & fai
npportaii Ciel Nos plus fameux Géographes traînent
le plus fouvent à veue de pais, fausconitre
les endroits qu'ils veulent léprefenter; ils
copient les Cartes qui ont déjà paru, ils s'en rapportent
S des Relations imparfaites , & ils fe
crûycntfort habiles quand ils ont fait graver fur
' larges de leurs ouvrages quelqi
particuliers , qui le plus fo
avec les pays dont ils font la dcfci
Cartes marines font plus exaBcs que
iptic
[ len
tie les fteqi
neccffite qi
noins les co
t mal deflîne
rtaines par
1 faut pas do
nés qui , p¡
eûtes,
oïdiuaireine
milTances c
wnimeiln'
'1! Attrone
ries, ont d.
Que ne doit-on pas ;
We &de ceux qui ont fui
taieut Mr. Caflîni mérite
Alîrouonie de ce iiécle ,
H«s grand Géographe qui
Cartes de M
diilcs Colmo!
; avec les ph
pins habi
'î'wecllei
« I s foi
ins naufragi
il y a de eoimoîi
tours de ces côte
. Enfin fi l 'on a d<
ipport à la Gcog)
t e r , o n en a l'obli
des obfervations
lé la' pofition d'une
s découvi
fes vcucs
le nom di
mai! enee
t paru. Si
. deLifl.
f o n t
«1 (ie Ge
m Iij : 01
igraphvs eu F
f e tout la
tes de Ga-
N o n feuplus
grand
e celui du
lous avons
e'ell parce
& qu'ils font
,s Allronomes,
lyageurs. Conibienvoit-
, en Hollande , &
tt des Cartes iiou-
•anci
plûpi
velles , foit de terre , foit de mer ^ combien ,
d i s - j e , voi t -on de Géographes s'appliquer à l'Ailrouomiei'
La plûpart bâtificnt des Royaumes , des
P r o v i n c e s , des Mappemondes auprès de leur feu,
la regie & le compas à la main , fans être jamais
fortis de leur ville , ou fans avoir confulté
ceux qui ont été fur les lieux.
C e l l la pofition de Sinope qui m' a mis demauvaife
humeur contre nos Geographesrt Elleell fi
bien marquée dans Polybe& dans Strabon , qu'il
n'eft pas permis d'ignorer que cette ville occupe
r i f t h m e d'une prefqu'ifle d'environ iix milles de
circuit , terminée par un Cap confidérable. Cependant
Sinope eft réprefentée dans nos Cartes
fur une plage toute découverte , • f ans qu'on y
remarque aucun Port , quoiqu'elle en ait deux
f o r t bons & bien décrits par Strabon. Une fit
u a t i o n fi avantageufe invita fans doute les Milefiens
à y bâtir une place, ou au moins à y envoyer
une colonie ; car Autolicus , un des Argonautes
, paiToit pour en être le fondateur. Plutarque
& le Scholialle d'Apollonius le Rhodien , remontent
plus loin pour trouver l'origine de cette
ville , mais on ne s'intereife plus pour ces fortes
d e recherches. Les habitans de Sinope entreprirent
de fortifier toutes les avenues de leur Cap
'oppofer aux entreprifes de ce Mithridate
• itPolybe, defcendoitd'un des feptPcrent
mourir les Mages , & qui gotivers
que Darius as;oit'donnc pour récoms
ancêtres fur la côte du Pont Euxin :
-être le m ême Mithridate fondateur du
n Pont.
:pas confondre ce fondateur avec le
idate Euparoriîls de Mithridate Ever-
3r nâquit à Sinope, il y fut élevf
de fes bienfaits, la
filler à Murena Gé.
près que Sylla fe fut 1
; fût
fes qui fi
noir 1
penfe
à fc
c'étoit
: peu
Royaume e
Il ne tïu
grand Mithi
gere. Eupat
il riiounor:
en état de r
Ri
•fin Mithridate fit Sinop
& Pompée voulut qu'il
fot le prender qui privi
C c P h a r n a c e ne fut pas
t e , mais fon ayeul ;
des Roys du Pont , d
un Pharnace qni fut pi
lus J
m a i n s .
M
fia & la mit
Il de l'armée
é d'Afie: Ende
fes Etats,
ré. Pharnace
.llle defa liberté,
le fils du grand Mirhridainr
fuieaiït la généalogie
fiée par Tollius , il y eût
te de Mithridate Evergcte.
. Sinope aux conquêtes des Rolivram
cette place dn joug .des Cili