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V O Y
lK"itro aifc « lu
Jo ne Jçiiiirois
s pourtant le pl-ailîr d'obrerve
ne .\di-agant lur le Mont Ida
>rer>dre pou
liAtrete, qn'
voit upparen
em-ieme liv
iphralîe: le;
noi l> IV-lon Ibûtemi -.noe tint
a ¡rcn troiivdir point en Ciuidic:
nom pas !û le premier eliapitre
d-j n.-miemo livre de l'Hilloire des pUuitcs de
TiKopliralie :les collines pelées des environs de
I l b.-r.;erie, produill-nt bemieonp de e Tr;!i;iCMitha,
& l'elpece en ert très-belle. Belon & Pròfpcr Alpin
l'ont lans doute connue, qnoiqn'i! n e foit guepoffible
un- leurs delcriptions, de lu dilìiiiì^ucr
.nres elK-ees dont ils ont parle. Elle dònne
cllement de la gomn^.e Adragant lur lu tin de
& d.ms les mois ini\-unts : 'dans ce temps-là,
épàiflipa -
ûes
natn
Juin
le ùi
leur
renf.
des ,
fibre
de ee
er b! plùp;u-t c
1 leulemetrt il
b!
plU)
fai
noi
itl'eaux où il e!
•malle dans le coeu:
hes, mais dans rinterllice de:
diipolees en rayon, comm.
f e coag'n
fitei de'l'i
•s d.
lelqne
j! puroit en la tige ce fr
de même que áuns les poi
ces fîtets p;ilîànt au travers di
peu .ï pen , à meinre qu'ils Ibnt ponlli
nouveau ilic que les racines tburniileni
matière expolec à l'air s'endurcit & forme
filets,
: e ; eV
Ibrtenr
par le
cette
des
gnmicaux on des himes tortuè-s, l'cmblables à des
vcrmilîeuux plus on moins longs , l'uivant lu matiere
qui le pre'tentc : il l'embie niême que la contrueJion
des fibres de cette plante, contribue à l'expreffion
de la gomine Adrugant : ces fibres délices
comme de lu filall'e, découvertes & foulées par les
pieds des bergers & des chevuux , fe rucourcilR'nr
p.-.r la chuleiïr , facilitent lu fortie du l'uc extraval'é.
C e ne fut pas tans quelqne.furprife, que nous
reconnûmes qunnre plante, que Profper Alpin n'a
pas t'ait diùïcultc de ranger l'ons les el'péces de Ti\îdevoir
être placée parmi celles de d Li-
Qui fe feroit imagiiié qu'il y eût eu dans
le monde une plante de ce iiernier genre, à feuilles
de Genièvre r A propos de Genièvre , celui que
produit ie ^ l o n t Idu, jie s'èleve qu'à deux ou trois
A G E D U L E V A N T . Lettre II.
fes branches étendues fur les cAtcz . fo[,l
' " ' ' Ole au Genièvre des Ai,l
)n I
tri
ronge que c
conunnn en
!e bois fee d'
leur t^ la mi
d'Auierique^
Elhunpes.
- 11 tallut r
gîte. Le lei
kl fontaine o
ces deux plantes que p,l
idie eli uulh gros eS: ami !
.•\ re ii bayes rouges, i j
ai Langucàoc: d'àîlleiitsl
Candie u lu même cou'
e cette cfpèce de Cedi,
à Piuiis les bordures liii
•lient un arbrilfeun un
.iiHingue
celui de Cu
ui du Geni
'rovenee &
Genièvre d<
ne odeiu- qr
dont ou fai
,CS feclKS , 011 il ne croît que de la Puiiprcle
èpincufe , nous allâmes coudicr tort près
nier du Sud , à lu » Trinit é , autre l illulis
milles & demi d'Apodoulo. Le 6. Juillet
nous pullâmes pur Novi-Callclli , hume.in à
près de dix milles, où nous urrivàmes de fort bonne
heure. Les ruines de Gortyne n'en font qu'à
deux milles.
evenir à la lîergcrie fiiute di
idemuin 14. juiUet , nous e
ù nous avions luillè nos cht
meilleii,
llames à
•aux; 4
s pa
limaçon
r ùe etoi!
.fie
; grande
:ro, touladiets,
tirant vers le ,Sud-onefl, nous dei'eendim
précipices horribles , touraez prefque en
lufques-au pied du Mont Ida , dont lu
t o ù j o a r s plus uffreufe ; enfnite le conti
ravit tout d'un eoup. On entra dans m
v a l l é e , e n t r e le Mont Ida & le Alont Kei
te plantée d'Oliviers, d'Orangers, de G
de iVleuriers. de Cvprés, de Noyers, de
èc de toutes fortes d'arbres fruitiers ; les
font fréquens , & les eaux admirubles :
Ida efi un gi-and alcmhic , qui fournit di
nrieri,
gesj
. Lä rilh
.r,<vtr a .ästi
ILuUícaii
„JLUissr-iu •
J l i . L If NM
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rillui
le Sloiií
I'c
J f^
rout le voiiiuago, ccti-u-dire à près d'u
r i l l c : la vallce done nous p;u-lous, Ic perd infeulibloment
cans la plus belle & la plus fertile c Plni
ne de Candic;cettcpIaines'étondJulgucsàiGirap£tr.
Nous nous retirâmes à nôtre "ordinaire, dans ui
monartere : celui-ci fe nomme f Albinatos,
à-dire le monadér e des Anges.; le Suoeri
ur qii
p:u-!oit îcaÛCD, nous logea le mieux qu'il p
comme il apprit que nous cherchions des plantes,
il nous fit voir quelques pieds de Cohctifui le long
des ruiifeaux de Ibn monallere. Nous fumes nv
Vis d'y trouver un Religieux qui s'en alloit à !a Onée
: iJ voulut bien le charger d'u paquet de lotn
es pour nôtre Confuí qui 'devoir faire partir une
barque pour Marfeille. Je profitai avec plailîr de
cette occalîon pour avoir rhonneur de vous rciidr«
compte de nos recherches, & pour vous aliûrcr
q u e j e fuis avec un profond relped, &c.
L E T T R E I L
C O K T I X V J T I O N T ) E L A T) E S C R I T T I O N T ) E C J N T ) I E .
M o K s E I G N E u R ,
Comme nos recherches ne fe bornolent pas à
la feule hilioire naturelle , nous partîmes d'Afo-
, f i n apot,
b Oi-ßn'. í-i I. crp. 1-.
c Tiaeflcsntha Ciclica, incana, fioi
fui.,,o Coiol. mil. Rei h;ib. !9.
ti Limonijm Cieticmn Juuipert folio. Infi. Rei iicib.
t pair , ]in s purpure
i-natos le Juillet , "pour aller voir les mines à
Gortyne , ù 24. milles de ce couvent. On palU
par Apodoul o , village à 6. milles de-là; & eo
toyant toujours le Mo n t Ida, an travers des nioiia
Erhiniis, id eft Tragac.intha :al,c
p. Alp. Exo!
juiiiperus Clerica, Jigno odor
ccniiorum Corol. Infi. Rei herb,
liffimo.
e La .MefTaria, m MalTeria.
f ¡ans corps , r.« le Monaflerc des Angel.
L'origine deb G p R T Y N E eft anffi obfcnre, I
que celle de la pi^\irt des anciennes villes. Que
nous importe qu'elle ait eii pour fondateur c Gar -
t y n , fils de Rhudamante , on d Taurus, celui-là
menie qui enleva Europe fnr les côtes de Phénicic.
Il eft certain qu'après lu décadence de Cnol le, que
les Romains affcftérent d'ubuifl'er, e Gor tyne de-
•iilt la plus puiffiinte ville de Crète; elle avoir même
p;u-tagé l'empire de cette Itle , avant que les
Romains s'en fulfent emp-urei. Anilibal s'y crut en •
lûtctè contre ces mêmes Romains, après lu défilite
d'Antioehus : f les grandes richcfl'es que ce fameux
Afticain V p o r t a . lui fnfeirèrent bien des ennemis ;
mais ¡1 fe- mit à' couvert de leurs infultes, en feignant
de mettre fes tréfors en dépôt dans le Temple
de Diane, où il fit porter quelques vafes remplis de
plomb. Quelque temps après il répaffu en Afie,
avec fon or caché, dans les llatués des divinité! qu'il
véneroit.
b Vtfriya. Sir^b. & Tt^L
c Gr«. U
d Cfrfr-í«. Ctm^tnd, Utji.
f L c s ruines de Gortnie ne font qu'à fil milles
d u Mont Ida, an pied des collines, à l'entréedela
plaine de lu Melliiriu, luquelle eft proprement le
grenier de l'Ifle. Ces ruines montrent bien quelle
a été la magnificence de l'ancienne ville, mais on
ne fcuuroit les regarder fans quelque peine : on labouré
, on fème, on fait paître des moutons par •
mi les débris d'une prodigieiife quantité de marbre,,
de jafpe, & de granit, travaille?, avec beaucoup de
foin : au lieu de ces grands hommes qui uvoient
fait élever de ii beaux édifices, on ne voit que de
pauvres bergers, qui n'ont pas l'efprit de prendre
les lièvres qui leur pufi'enr entre les jumbes, ni de
tuer les perdrix qui fe trouvent fous leurs pieds. La
principale choie que l'on découvre dans ces ruines,
eft le refte d'une des portes de la ville; quoiqu'on
en ait détaché les plus belles pierres, il puroît encore
qu'elle étoit d'un beau cintre; les murailles
qui tiennent à cette porte, font peut-être des reftes
de.
c Stub. 'Kfrn
f mil.
» c»^. //i.
1, r.f^r.