
i l l
V O Y A G E
t .Zu .^eni^ian-c de C<i7.iia.
2 ^«m.-.c .{.iJ^^mpU
2 ^ Âï VitZe. Sam
^^uiri^ d 'une an
S .Jiuznj:s d'um dfU
au.¿ti-cit- dt
•¡.^.tuncs d'tute. an£
''s .tTsli^Yai-rc.x„ü^ N„n•Ji faS,
a .Jie de
" róTTofiiJ-^r
i S a M O S
Satn^s
•• t f t ^ p s j é fëîgni -&- -qni , fuivant les apparences, -
été tati fur les ruines de l'ancienne ville de • Prien
c , où Bias l'un des fcpt Sages de Grece avoir pris
nailTance. Les voleurs qui courent fur ces côtes
par bandes , ne nous permirent pas de nous en éclau
cn de plus près, non plus que d'aller vériirer
li le village de Tchangli cil litué dans le m fme endroit
où était le fameux b P m h a m a , lieu facré
o ù s'aiTembloient les députez des r i . villes d'Ionie,
parmi lefquelles Samos tenoit un rang coniiderable
: on y regloit les afi'aires les plus importantes après
avoir facrifié à Neptune, c Tchangli e(l entre Samos
& Scalanova, au nord de Mycale , jullemcut
dans la politton que Strabon dorme au Panionium.
11 ne manque qu'une infcription pour autorifer ce
fait.
Au milieu de ce détroit vers fon embonciiûre
meridionale fur un écueil, cil élevée une ancienne
chapelle ; & la petite Ille que les anciens appellent à Nitrucïs eft placée entre cet écueil & l'iile de
Samos. c Nartecis fert à de'terminer la lituation du
a J/MÍ,
itrb aTLi rl,i bn.» g. «.. » irì ñi UmAi
d « Naf^wiV. Str^b. T^tr,
C i'xu iTÎ yiiil liffilià/i,!. îTfMfC
ip de Ncpraae,qm avoir pr i r f t i t .nom d'mTsrpie
dédié à ce Dieu, f L e Roi a une médaillé *
Commode, dont le revers reprefente Neptune S
Jupiter, à la legende des Sami
L e grand Bogh fudi
Ciagr. 14.'
11 ii (tÍT(i¡ WìSm
:ft au
meft de l'Illc elle
- la pointe occidentale , appelle
Samos & la grande Ifle de Fourni
huit milles de large , & n'eft éloii
que de dix milles ; ainli l'on cor
de Samos à Nicaria de cap en cap
mens qui defcendent de Conftanrii
& en Egypte, s'étant repofez à SeU
de palier par un de ces détroits. Il
me de ceux qui montent d'Egypt
nople. Ils y trouvent de bons ports, „
feroit trop longue s'ils alloient paiTer vers Mjcone
h Cap je
Ce détroit >
lé de Nicirit
3te 18. milles
Tous les bitijple
en Sjr'e
, iûut obligez
ai eft denäà
Conllaiitileur
roule
& vers Naxie: ainli ces Boghas font les véritables
croilieres des Corfaires, ¿omme l'on pirle
dans le Levant, c'eft-à-dire que ce font des
lieux propres pour reconnoitre les bâtimeiis 5111
paHènt.
.«'»A,
M I nN.
. KKi^a'fm, äimb, lit. 1 g A4. Labecb.
D U
Onoiqiie le trajet de Sealant
juede 2f. milles, la bonace
L E V
à Samos ne foit
A N T. Lettre X 157
dans cette Ifle qiic la plaine de Cora. La grande
„„"de i f - milles, la bonace nous obligea de re-
S h derriere un petit écucil appellé » Prafm,/,,
eoucl eft aflêi près du petit Boghas. Nous débar-
„utaics le Iciidemaui 30 Janvier, & nous arrivages
eu deux heures & demie au Van, village au
nord de rifle Ilir la pente d'une montagnc,à près d'un
mille du port..ll n'y aguéres plus de 300. mailons dans
ce village, avec cinq oulix chapelles; mais les unes
& les autres font très-mal bâties , quoique ce foit
lUldes endroits des plus conliderables de l'IDe.
Les villages de la côte du midi, font > Cota,
Qui en Grec vulgaire lignifie la mile, & néanmoins
il n'y a qu'environ 600. maifons , la plûpart même
abandonnées depuis que le pays fut ravage par
Morolini Général de l'armé,
qui font habitées fc terminent
cochons & les chèvres vont
riture Cora eft à l'entrée d'r ris à deux milles de la mer
celles
en terraffes, où les
chercher leur nourine
gorge de niontatout
près des ruines
comme l'on verra
l'ancienne ville de Samos
plus bas
L'air n'en eft pas fain aujourd'hui à cauqtii
fedesca...-, croupiifent ^ dans la .plaine, ,
& qui fe
vuidoient autrefois ^ " dans • la • mer ; cependant ependant la la cam
cam-
pignceft belle, fertile, riche:
..„arrofe de ces eaux
les champs, les villes, les ol
viers & les orangers.
A une lieue de Cot a on trouv
• " n P«!' Vi
pelle t iVliles, ou les Moulin
, enfuite d Bavonles
da à quatre milles de la mer j
autres villages
vers le midi, font = Neocorio ..à
deux milles de h
côte, f Gueitani à trois milles, g Maratrocampo
à pareille diftance, h Eforeo à cinq milles, • Spa-
Biei fur le cap Colonne , k Sureca n'en eft pas
loin. I Paleocaftro eft à deux milles de la mer du
côté du nord.
1» Vourlotes à pareille diftance. Fourni à trois
milles, n Carlovaffi à un mille, & » Caftania refte
au pied de la montagne de Catabate , de même
que p Albaniticorio. 11 faut ajouter à ces villages
q Platauo, qui eft le plus beau de tous, i Pyrgos
A r Commarea, qai font vers le milieu de l'IIle.
Cette Ille eft toute efcarpée, c'eft ce qui lui avoir
foit donner le nom de Samos , car felon ConftaiitiaPorphyrogcnete,
les anciens Grecs appelloient
Samos, les lieux fort élevez. Il n'y a d'agreable
;haînt
de montagnes qui traverfcnc Samos dans Ja
i r , s'appclloit c Arnpelos. Sa partie occiqui
fond dans la mer du côté de Nicaria,
: le même nom;elle s'appclloit auiiî v Can- 1 & X Cercetcus, C'eft cette rochc effroyafait
thariu
ble qi
confc
chofe de C, bate qui iîgnifie un
Du temps que 1;
Ifle étoit fort pei
voit encore au plui
gues murailles tàitc
crois pas qu'il y ai
de 12. mille hommes, luus uu
que trois maiibns de Turcs : (
de l'Aga qui demeurent tous d'
d'un Subdelegué de l'Aga qui
Carlovaffi ou au Vati féjoui
l-'rancc. L'x'\ga proprement n
envoyé pour exiger la taille réc:
Tous les ans on établit u
deux dans chaque village ,
Vati, & à Carlovaffi , où
quatre bourgeois , fuppofé qi
leur défaut on prend des Patro:
laboureurs. Les Papas mêmes
fans promûs aux Ordres, fans
voir appris la Meflè pa:
200. & le nombre de;
plus grand : ainfi 1<
tres I
le cap de Samos. Les Grecs lui ont
le nom de Kerki, qui retient quelque
. Ils la nomment aulïï y Catuprecipice.
L Grece étoit floriiTante , cette
plée & très-bien cultivée. On
; haut des montagnes , de lons
pour arrêter les terres. Je ne
prefentement dans Samos pi
rite Grec. Il n'yjla
: l l e d u C a d i , celle
ux à Cora, & celle
fait fa réfidcnce à
du Viceconful de
lit qu'un Vaivode,
. adminiitrateur ou
excepté à Cora , au
l'on élit deux Papas &
il s'en trouve : a
> de caiques,ou des
le font que des paylutre
mcritequed'acoeur.
11 y en a plus de
Caloyers efl: encore bien
:ns d'Eglife font les maîi
r i f le; ils y poûedeut fept monafteres faz
Nôt re- Î )amc de la Ceinture, «aNôtreDam.
e du To:
cc Saint Hclie, le couve
George, & ff Saint Jean
Il y a q
1'
t'b la grande Nôtn
de la dei Croix.
-Dame,
« Saint
; couv
Nôtre-Dar
nier au mo
aflura qu'oj
ticulieres.
L'Evêqu
ria, réflde
V 3
de religieufes dans Saà
Saint Helie, l'autre proche la grande
,e, letroifiéme à Bavonda, & le derailere
de la Croix , de plus on nous
y comptoit plus de 300. chapelles par-
: de cette Ifle, qui l'cft auffi de Nica-
Cora, & jouît d'environ deux mille
écus
« KifXi.
ab-.tT», m 1 piit' fair
tigne des piécipic
Í Lfoibgannoimtiii eii/Hs
ùJayix 1- '
defcfndo. Í«í u fiud, icmitJoM-
'ri» Û«,« ^d uur^. eî;« ¡arUnt dt Jv£iUT Kai-cu
bb n«
dd
«Xi
a BfoviTa. « /Atyih,,.