
L E T T R E
Cl appnt
ne mai '
acides,
très-cl
NOI
parties
tion,
& (l'ai
décoir
en connoître la vertu
convaincante , que
les Ibuffres, les lels différens, 1:
rement leurs qualitez, & jugecontent
d'
r le moyen de
ique Artifte í
•iiryr
; font les alkali,
ï peut appercevoir
femblables à <
aidée du micri
itres par lelqui
ert par iir péi
defquek
malyfe cliymique. L'Auteur y montre d'iiftruii'ant
par là, fi
terre, ou l'eau qui y domine:
quelles maladies chaque Plante peut être propre,
fait l'analyie^des Plantes, il en a fait l'anatomie; &il y a démêlé des
:elles des animaux, qu'on ne leur connoiflbit pas avant lui. Son attenifcope,
lui a fait découvrir des tuyaux où les fucs de la terre fe filtrent,
;ls ils refluent;il les compare aux artères & aux veines. Il a pareillement
létration, d'autres conduits en figure de colomne torfe, par le moyen
Î'air contribuí: à la nourriture & au foutien des Plantes, & efl porté dans des trajfpeces
de poulmons, qui jufques alors nous avoient été inconnus.
C'étoit trop peu pour lui, que d'avoir trouvé dans les Plantes une vie prefque fenfitive;
il a encore renouvellé, & qui plus eil, bien prouvé leSyileme de la vie vegetative des pierres.
Plufieurs Differtations curieufes qu'il a lûes à 1'Academic des Sciences fur ce fujet , lui
ont acquis beaucoup de Sedateurs.
On luicîjit auffi mille particularitez étonnantes fur la formation des coraux, des éponges,
des champignons marins, des madi'epores, des lythophites , & des Plantes pierreufes, ou
autres qui naiffent au fond de la Mer ; il les a defignées par le nom de Plantes marines,poulies
diftinguer des maritimes qui croiffent fur les bords.
M. de Tournefort a étendu fon Syfteme de la vegetation, fur les minéraux , & même jufques
fur les métaux, fur les criftaux de roche, & fur les^pierres précieufes. Quelques Perfonnes
penferont peut-être qu'il hazardoit de pareilles idées. Mais non, Mo N s i E u E , ce
n'étoit nullement fon carañére. Sa retenuiá étoit fi grande fur cela, qu'elle alloit même jufques
à une efpece de fcrupule. De fimples conieftures, & qui iTétoient pas appuyées de
preuves, n'avoient chez lui aucun crédit. Il fe fondoit uniquement fur d'exaélres expt
ees, ou fur des démonftrations folides. Ainfi tout ce qu'il av;
ne donnoit que comme des obfervations, pouvoir pafler pour
Il fçut même mettre à profit jufques à la fimple curiofité.
fon Cabinet, qui n'appuyât quelque point de fes_Syfl:émes.
que dans un certain temps de l'année, le corail laiflè í
une liqueur acre plus pelante que l'eau del à Mer, qi ^ , . ,
& qui étant extrêmement gluante , s'attache au prémier corps folide qu'elle y rencontre,
• amailez, étoient la preuve de cette curieufe propagation. Il en fai-
& de toutes les manieres, depuis le premier point , (qui en eft
rs à i'entiere form.ation. Parmi les coraux qu'il poffedoit, il y en
de rouges, du couleur de rofe, du couleur de chair, du noir,du
Les uns font venus fur des cailloux , d'autres fur du bois , fur
irceaux de vaiflélle de terre, même fur un morceau de crane humain s
extrememe
divers coraux qu'il avoit r
foit voir de tous les âges,
comme le germe, Jjufqu
avoit de difii-rentes fortes
blanc, & du feuillemorte
des coquilles, fur des i
& ils fc' font
Mer, &fur
Quant à L
hypotheiè oi
voyages, il
avoir le moii
le fatisfaire;
imme incorporez avec te
lefquelles ils ont pris leur
i vegetation des pierres, o
iblice depuis long-temps,
examinoit avec une attei
idre rapport. Loifqu'il
m o n s i e u r , B E G O N.
madrepores, & les
,rs conttruits d'une
n diiFérens Païs; il c™. n „OÍ, .b« ÄtZfS™ JSjirnaf
& dans quelques autres des
iverture des coquilles n'ctoit
. g--r ; , • ' „-s où bien encore en germe ; & qu'enfuite elles s'y
û'eiles auoient piS kur degré de matuntcTgrandPhyficien
alla plus loin, & p.
nt; que par une
;nt les unes dans
.nçoit, & que par modeftie il
;onftant & pour avéré.
Il n'y avoit pas une pièce dans
Par exemple, il avoit avancé
chaper par l'extremité de fes branches,
i par confequent fe precipite au fond,
utes ces matières, qui s'étoient trouvées au fond de la
rroiffance.
a doit à M. de Tournefort le renouvellement de cette
Inftruit par fes leélures , mais plus encore par fes
iion éclairée, généralement tout ce qui paroiifoit y
voit fait quelques découvertes, cela ne fuffifoit pas pour
ûlement il en cherchoit les caufes ; mais même il lui en falloir les preuves.
Nous les devons ces preuves, & s'il eft permis de le dire , l'évidence de ce Syftême,
aux réflexions qu'il a faites, & en même temps au foin qu'il a eu, de recueillir tout ce qui
jiouvoit appuyer Se fortifi.er fon fentiment.
Com-
,uva que les coquilles vegetoii iilEiiiipS^iil^
criftaux, & des pierres precieufes de preuves convaincantes,
férentes que la '1 erre donne ^ cel ,, ? de tous ces
quoique muettes, Syilcmc qu il piopoi ' fur toutes les découvertes qu'a
S . di : . q^'n' Î ' t : :^'^; ^ . Nature, qi^enfin 11 a iurpris ion i.-
cret dans une infimté d'opérations. ^„..¡„r.té qu'il àvoit compofé fon Cabinet, qui
Oen'étoit point p r ^ ^ S, dont l'a'ffemblage étoit d'un
lui feul en renfermoit pliiiieuis . ^ Phiftoire naturelle, il étoit bien moins
le