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. a pai-lé fous le n om á'Jlh^i Mmrum ; mais il
l ' a décrite iì füccinaemcnr fuivanc la coutume
cript
uttiiL«. u iiiivLtuc ia coutume û^
temps-là , que j e crus en devoir faire une defption
exaiibe lur les lieux.,— i i i i 11.J .h-HhV,, de pvve-uiiri qquu 'etllJlie: lniee
nous cchapâc dims le rertc de nôtre " rout e : il me
parût même fort extraordinaire qu'une plante qui
tait une partie des beautez des plaines d'Armenie,
de Geòrgie, & de Per fe, fc t rouvât comme retranche'c
dans les liles de Syra & de Tine. Mr. Whe-
1er l'obfen-a dans Tine & la prit pour nne plante
n o n décrite, a J'en ai fait un genre particulier fous
l e nom b à^Alhagi.
Ses racincs font ligneufes , épaiiles de quatre
o u cinq lignes , brunes , garnies de fibres ondoyantes
, peu chevelues ; les tiges ont près de trois
pieds de haut , épaillès d'environ deux lignes vertpâle,
liffes, dures, pliantes, branchuïs dès le bas,
accompagnées de feuilles- aiTei femblables à celles
de la Renouee : c les pt^s gj^ndes ont fept ou huit
" lignes de l ooe; , fur environ trois lignes de large;
vert-pàle auffi &;iîires , aiTez pointues à leur naifiimce,
attachées par nn pedicnlè fort court, arrondies
à l'autre bout où elles ioñt quelquefoisìeeeremcnt
échancrées & terminées louvent par"une
pomte fort déliée ; cette pointe n'eft autre chofe
que l'extrémité de la côte , laquelle traverfe les
feuilles fans former de nerveure fenlible ; à côté
des ftu¡ll,es;ie trouve toûjours.un piquant; dur &
feiá]^e ,- lQhg;, depuis cinq lignes iafques à u n pouce,
épais quelquefois d'nne Time à fa iiaiflâncé rayé
dms fi longueur & roiiflltre à fon extrémité : les
piquants des branches font plus petits & naiffent
des aiflelles des feuilles ; ceux par où finiflcnt les
branches & les tiges .ont im pouce & demi de long,
plus déliez que les autres &chargei chacundedeui
e u trois fleurs legumineiifes, loi^ues d'environ demi
pouce, dont-l'étendatt « a relevé, purpurin vers
le miheu, rouge efEicé far les bords,, arrondi. Jegerement
éehancré ; les aîles font plus .courtes, &
Plus étroites , rouge lavé, purpuriiies en dedans,
d e meme que la feuille inférieure qui eli obtuxe. &
plus iKge ; cette, feuille envelope une gaine blanche
, frangée, chargée dp fommet s jaunâtres, & couvre
un pilTille long de_quatre lignes , terminé par
u n filet; le calice, cft un- godet long d'une ligne &
demie, vert-pâle, lilTe,legerement canelé: lorfiue
la fleur eft palfée, le pillile devient une goulle longue
d'environ un pouce ; courbée le plus fouvenr
e n faucille, articulée, roaflàtre, épaiflè de deux
lignes dans les endroits où les graines font renfermées
car les articulations en font fort, étranglées
« fe calient facilement : ces graines font brunes
hautes d'une iigne,nn npn -i— ' , . ..
r e d^tm petit rein :
. — . giûiu^s AuiiL urunes
Jiautes d une ligne, un pen plus larges & de la figu-
!t rein : c'eft la ftruéure de la goulfe.
a. Coroli. Infl. Rei herb, ¡4.
b A l h Aoi ,Mii.roriim Rauvolf, 54,, Genlila roartium fpifeo
Wheî '" • •O" ! « » ir a L
s rolygoniini latifolium, C. lin,.
A G E
tjni diftingue cette plante des efpéces de Gai à i
de Ge«JJk, Jfarimm, »
J e ne fçai pas (i 1'AIh.agi donne de la Mjiin,
dans les 10es de Syra & de ^Tine; mais je fç, ?
que les gens du pays ignorent que cette plante fo,?
mile une drogue qui purge (i utilement • c'ert dh'"
cipalement autour de Tauris ville de Pei-fc l î'
l ^ n en fait la récolté fous le nom de rrmriaJZ
T e r e i ^ S i n , rapportez dans Avicenne & dans Sf
rapion;ce s Auteurs ont crû qu'elle tomboitliiid«
arbnfleaus épineux, quoiqu'il l'oit très-certain ,»
de d é C T i r - " o umc i e r de la plante que l'on vki,,
^ D a n s les grandes chaleurs on s'apperçoit de tt,
mes gouttes demiel répandues lui les feuilIessL
les branches de ces arbrilTeaux ; ces gouttes s'épaif
fiflènt & fe durciflcnt piu- g rains , dont les pins «
font du volume des grains de Coriandre, On acueiHe
ceux de l'Alhagi & on en forme des nii,,
rouflatres tirant fur le brun, pleins de poufficre ic
de feuilles qui en altereut la couleur & en dira,
nuent peut-être la vertu ; il s'en faut bien qucotte
Manne ne foit fi belle que celle d'Italie: on»,
vend de deux fortes en Perfe ; la plus, belle &
plus chere eft par petits grains ; l'autre .ett coom;
en pâté contient plus de feuilles que de Msuje;
la dofe ordinaire de l'ime & de l'autre ell- de zfioïc
30, dragmes, comme on parle en Levant , où on
la fait fendre dans une iiifuíion de Sene. . ' ' .
•Phérécydcs l'un des'plus anciens PhiloMesie
G r è c e , le maître de i Pythagorc S Î é Difciplc Je
Pitracus naquit dans Syra où l'on gardoit fou quidrau
folaire comme nn monument-de-fa-capacÎK;
plufienrs l'en faifoicnt l'inventeur ; d'autres croyoient
qu'il avoir appris la maniere de le fabritinti
des Phenieiens dont il avoir lû & compilé les livres;
mais Cicerón loué ce grand homme pnr nii
endroit bien plus remarquable, c'eft pour avoir rafeigné
le premier l'immortalité de l'.ime quoírüc
Suidas l'accufe d'en avoir publié la tranfmigrarion
d 'un corps dans un autre.
N o u s n'oubliâmes pas avant nôtre départ de S^-
r a d'y faire des obfervations de Geographic •
Andros eft au nord de- cette lûe. "
.Toiu-a au nord-eft. . , '
Zia à l'oueft-nord-ouélî.
Thermie entre l'oueft & l'oueli-nori-oueft
M y c o n e à l'eft.
T i n e au nord-eft. '
L a grande Delos entre l'eft & l'eft-fod-effi
L a montagne de Zia de .Naxie entre i ë fud-eit
& l'eft-fud-eft. , : .
f De Syra nous primes la ront e de THERMIE
autre Ifle a i f . milles de Syra de cap en cap; im!s
d Srrai. Tt^am Gi^r. B. 10. BUg. Utn. ia FIjim.
„a Phi,,,. l„. S i f f . nfi. M.. ,. ,¡6.
; Sa^îTSi fl HMÍTÍIVW i, TÏ MVÛJ. O/ST.
£ T H Î x r e N O z ,
Jsle de THER-MI A